Le Néo-Zélandais Scott Thomas (Total-Pos-SBA Accountants) termine meilleur grimpeur alors que l'AllemandMichael Schweizer (Synergy Baku Project) remporte le classement des sprints et que la formation australienne Avanti termine meilleure équipe.
L'épreuve, composée de cinq étapes, débute par un contre-la-montre de 5,1 km lors de la première étape avant d'enchainer par deux étapes relativement plates. S'ensuit la quatrième étape un peu plus vallonnée mais sans grandes difficultés puis la dernière avec une arrivée en côte sur la Saddle Road (ou Route de la Selle) qui présente une longueur de 2,5 km. Celle-ci sera certainement le juge de paix de cette édition puisque le contre-la-montre est court et qu'aucune bonification n'est attribuée sur les différentes étapes[3].
L'étape se déroule sous la forme d'un prologue de 5,1 km remporté par le Néo-Zélandais Michael Vink (Budget Forklifts) en 6 min 13 s avec une moyenne de 49,223 km/h. Il devance respectivement les Australiens, tous les deux membres de la formation Avanti, Brenton Jones et Aaron Donnelly de quatre et six secondes. Vink prend logiquement la tête du classement général tandis que son équipe australienne Budget Forklifts s'empare de la première place du classement par équipes général[5].
L'étape longue de 122 km est quasiment plate et ne présente aucune difficulté majeure. De ce fait le peloton se présente sur la ligne d'arrivée avec environ soixante-dix coureurs pour un sprint massif. Celui-ci est remporté par le NéerlandaisWouter Wippert (Drapac) qui s'impose devant l'AllemandDaniel Klemme (Synergy Baku Project) et l'AustralienBrenton Jones (Avanti) deuxième la veille. Cependant il n'y a pas de bonifications de prévues sur l'épreuve, de ce fait les positions et écarts des dix premiers coureurs du classement général restent inchangés. Le Néo-ZélandaisMichael Vink (Budget Forklifts) devance toujours Jones et l'Australien Aaron Donnelly (Avanti) de quatre et six secondes.
Pour les classements annexes, la formation australienne Budget Forklifts reste toujours en tête tandis que l'Australien Chris Jory (GPM) et l'Allemand Michael Schweizer (Synergy Baku Project) sont respectivement les premiers leaders des classements de la montagne et des sprints[6].
La plus longue étape de cette édition, d'une distance 154,5 km, est à parcourir sans relief. C'est donc un sprint d'une cinquantaine de coureurs qui a lieu avec comme vainqueur l'AustralienBrenton Jones (Avanti) deux fois deuxième sur les deux premières étapes. Il devance sur la ligne deux coureurs de l'équipe Drapac dont le vainqueur de la veille le NéerlandaisWouter Wippert (Drapac), et un autre Australien Malcolm Rudolph qui complète donc le podium. Au classement général le Néo-ZélandaisMichael Vink (Budget Forklifts) devance toujours Jones et l'Australien Aaron Donnelly (Avanti) de quatre et six secondes. Le compatriote de ce dernier, Alex Wohler (Budget Forklifts) sort quant à lui du top 10.
Au niveau des classements annexes, la formation australienne Budget Forklifts perd la tête du général par équipes au profit de sa compatriote Avanti. l'Australien Chris Jory (GPM) et l'AllemandMichael Schweizer (Synergy Baku Project) restent toujours leaders de leur classement respectif de la montagne et des sprints[7].
L'étape d'une longueur de 151,4 km est courue sur un parcours avec un circuit final à effectuer à six reprises comprenant une côte. C'est donc un troisième sprint massif sur l'épreuve d'une soixantaine de coureurs qui se présente face au peloton pour une deuxième victoire du NéerlandaisWouter Wippert (Drapac). Il devance cette fois le Néo-ZélandaisThomas Scully (Équipe nationale de Nouvelle-Zélande) et le BritanniqueGraham Briggs (Rapha Condor JLT). Au niveau des dix premiers du classement général rien ne change puis que le Néo-Zélandais Michael Vink (Budget Forklifts) devance toujours les deux AustraliensBrenton Jones et Aaron Donnelly, de la formation Avanti, respectivement de quatre et six secondes.
La formation australienne Avanti reste toujours en tête du classement par équipes ainsi que l'AllemandMichael Schweizer (Synergy Baku Project) pour celui des sprints. En ce qui concerne le classement de la montagne, Le Néo-Zélandais Scott Thomas (Total-Pos-SBA Accountants) s'empare de la première place au profit de l'Australien Chris Jory (GPM)[8].
La dernière journée propose l'étape reine de cette édition avec une distance de 150,8 km qui se terminer après 2,5 km d’ascension sur la Saddle Road (ou Route de la Selle). L'étape est remportée par le Néo-ZélandaisJames Oram (Équipe nationale de Nouvelle-Zélande) lors d'un finish à deux coureurs. Il devance donc son compatriote Daniel Whitehouse (Total-Pos-SBA Accountants) qui finit dans le même temps que lui alors que le leader du classement général, un autre Néo-Zélandais, Michael Vink (Budget Forklifts) termine à deux secondes du duo. En ne perdant que peu de temps sur les deux premiers de l'étape, Vink remporte cette édition avec 15 s d'avance sur Oram et 29 s sur l'AustralienAdam Phelan (Drapac) quatrième de l'étape.
La formation australienne Avanti s'impose au classement par équipes alors que le Néo-Zélandais Scott Thomas (Total-Pos-SBA Accountants) triomphe du classement de la montagne et que l'AllemandMichael Schweizer (Synergy Baku Project) remporte celui des sprints[1],[2].