Nicanor Duarte Frutos
| Nicanor Duarte | ||
 Duarte Frutos en 2006. | ||
| Fonctions | ||
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| Ambassadeur du Paraguay en Argentine (en) | ||
| – (2 ans, 2 mois et 10 jours) |
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| Président | Horacio Cartes | |
| Prédécesseur | Gabriel Enciso Lopez | |
| Successeur | Federico González | |
| Président pro tempore du Mercosur (es) | ||
| – (5 mois et 10 jours) |
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| Prédécesseur | Luiz Inácio Lula da Silva | |
| Successeur | Tabaré Vázquez | |
| – (6 mois) |
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| Prédécesseur | Luiz Inácio Lula da Silva | |
| Successeur | Tabaré Vázquez | |
| Président de la république du Paraguay | ||
| – (5 ans) |
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| Élection | 27 avril 2003 (en) | |
| Vice-président | Luis Castiglioni (en) (2003-2007) Francisco Oviedo (en) (2007-2008) |
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| Prédécesseur | Luis Ángel González Macchi | |
| Successeur | Fernando Lugo | |
| Président du Parti colorado | ||
| – (~ 3 ans) |
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| Prédécesseur | Bader Rachid Litchi | |
| Successeur | José Alberto Alderete | |
| Ministre de l'Éducation et de la Culture (es) | ||
| – (1 an, 9 mois et 4 jours) |
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| Président | Luis Ángel González Macchi | |
| Prédécesseur | Celsa Bareiro de Soto | |
| Successeur | Darío Zárate Arellano (es) | |
| – (3 ans, 5 mois et 17 jours) |
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| Président | Juan Carlos Wasmosy | |
| Prédécesseur | Horacio Galeano Perrone | |
| Successeur | Vicente Sarubbi | |
| Biographie | ||
| Nom de naissance | Óscar Nicanor Duarte Frutos | |
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | Coronel Oviedo (Paraguay) | |
| Nationalité | paraguayenne | |
| Parti politique | Parti colorado | |
| Diplômé de | Université catholique Notre-Dame-de-l'Assomption (en) Université nationale d'Asuncion (en) |
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| Profession | Journaliste, avocat, diplomate | |
| Religion | Évangélisme | |
| Résidence | Mburuvichá Roga, Asuncion | |
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| Présidents de la république du Paraguay | ||
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Nicanor Duarte Frutos, né le à Coronel Oviedo, est un journaliste, avocat et homme d'État paraguayen, qui a été président de la République du au .
Biographie modifier
Il est marié avec María Gloria Penayo et père de six enfants.
Carrière professionnelle modifier
Duarte est journaliste, écrivant notamment comme chroniqueur et éditorialiste dans les colonnes du quotidien Ultima Hora de Asunción, de 1980 à 1991. Il est par ailleurs avocat, licencié en philosophie et diplômé en sciences politiques. Il a également occupé une chaire de philosophie et d'éthique à la Faculté de philosophie de l'Université d'Asuncion.
Carrière politique modifier
Il est entré en politique à l'âge de 14 ans, devenant membre du Parti colorado le .
Duarte a exercé les fonctions de ministre de l'Éducation et de la Culture d'août 1993 à février 1997, durant la présidence de Juan Carlos Wasmosy, puis à nouveau de mars 1999 à janvier 2001, durant la présidence de Luis Angel Gonzalez Macchi.
Membre à deux reprises du bureau politique du Parti colorado, il en devient également le président, après un vote direct des militants, le .
Le , Duarte remporte l'élection présidentielle, avec comme colistier, pour la vice-présidence, Luis Castiglioni (en), et prend ses fonctions quelques mois plus tard, pour un mandat de cinq ans, jusqu'en août 2008. Il tente de modifier la Constitution afin de pouvoir exercer un second mandat mais doit renoncer devant un mouvement populaire[1]. Particulièrement hostile au candidat réformiste Fernando Lugo, il affirme que « si l’opposition arrive au pouvoir en 2008, commencera la plus terrifiantes des chasses aux sorcières de l’histoire paraguayenne... Nous, les Colorados, serons persécutés comme les Juifs à l’époque de Hitler »[1].
En , un général de l'armée paraguayenne affirme avoir participé à une réunion au domicile de Lino Oviedo au cours de laquelle a été envisagé un coup d’État contre Fernando Lugo. D'autres personnalités militaires et politiques étaient également présentes, dont Nicanor Duarte.
Son gouvernement fait l'objet d'accusations de montages judiciaires et de séquestrations par la police de militants politiques[2].
Notes et références modifier
- Pablo Stefanoni, « Entre espoir et scepticisme, vers la fin d’une époque ? »,
- « Les ratés de la démocratie paraguayenne », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )
