Niccolò Giolfino
peintre italien
Niccolò Giolfino (ou Golfino[1]) dit II Giolfino et quelquefois signant Ursino Veronensis[2] (Vérone, 1476 - Vérone, 1555) est un peintre italien de l'école véronaise au début du XVIe siècle.
Niccolò Giolfino
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Vérone (- |
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Biographie
modifierNiccolò Giolfino d'abord l'élève de Liberale da Verona (1492) est trop ancré dans la lignée de ses ancêtres sculpteurs véronais, pour se dégager du style gothique à ses débuts (Pentecôte) de 1518 et Scènes de la vie de saint Dominique).
Il s'en dégage quelquefois avec des couleurs vives (vers 1518-1520), subissant l'influence du style de Lorenzo Lotto, puis par la diffusion des œuvres de Giulio Romano à Vérone, et vers 1540 où il s'exprime parfois dans la fresque et les panneaux de cassone.
Paolo Farinati et Antonio Badile furent de ses élèves.
Œuvres
modifier- Pentecôte (1518),
- Scènes de la vie de saint Dominique, prédelle, église S. Anastasia, Vérone.
- Scènes de la vie de saint François (v. 1522),
- Scènes de la Passion (1534), chapelle de la Croix, église San Bernardino.
- Sept Allégories du couvent de San Niccolo, Castelvecchio.
- Madonna delle Grazie con i Disciplinati e Sant’Apollonia e Sant’Agata, fresque, église San Martino, Tregnago
- Façade de la Casa Parma Lavezzola (1542),
- Scènes bibliques, nef de Santa Maria in Organo.
- Les Arts libéraux, plume et encre grise, rehauts de blanc, Musée du Louvre, Paris[3].
- Saint Roch et saint Antoine, Saint Sébastien et saint Barthélemy, Déposition de la Croix, chapelle Calcasoli, Duomo de Vérone.
- Lucrèce, Allen Memorial Art Museum, Oberlin, Ohio.
- Le Mythe de Deucalion et Pyrrha, Indiana University Art Museum, Bloomington (Indiana).
- Le Martyre de saint Sébastien, huile sur panneau transposée sur toile.
- "Madonna con Bambino e San Giovannino", olio su tela, Berlin Gemaeldegalerie
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Les Arts libéraux, Musée du Louvre, département des Arts Graphiques
-
Saint-Sébastien, Musée du Louvre, département des Arts Graphiques
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Niccolò Giolfino » (voir la liste des auteurs).
- Cambiagi, Cecchi et Bastianelli 1773, p. 17.
- Son pseudonyme avec lequel il a signé quelques-uns de ses tableaux : François Brulliot, p. 342 in Dictionnaire des monogrammes, marques figurées, lettres initiales, noms abrégés etc. avec lesquels les peintres, dessinateurs, graveurs et sculpteurs ont désigné leurs noms, publié par J.G. Cotta, 1832 [1]
- Les Arts libéraux (Plume et encre grise, rehauts de blanc), Musée du Louvre, Paris [2].
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) B. North Berenson, Italian Painters of the Renaissance, GP. Putnam's Sons, , 235 p.
- (it) Gaetano Cambiagi, Giovanni Battista Cecchi et Luigi Bastianelli (ill. Ignazio Hugford), Serie degli uomini i più illustri nella pittura, scultura, e architettura, Nella stamperia di S.A.R. per Gaetano Cambiagi, , p. 17
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Fiche de Niccolò Giolfino sur Larousse.fr