Nicolas Nicole

architecte français

Nicolas Nicole
Image illustrative de l'article Nicolas Nicole
Portrait de Nicolas Nicole - de Johann Melchior Wyrsch - Musée des Beaux-Arts de Besançon
Présentation
Naissance
Besançon
Décès (à 81 ans)
Besançon
Nationalité Française
Diplôme Maîtrise en serrurerie
Entourage familial
Père Bon-Anatole Nicole
Mère Marie-Elisabeth Vezy
Famille Louis-Barthélémy Nicole (Frère)
Claude-François Nicole(Frère)

Nicolas Nicole, né le à Besançon (Doubs) et mort le dans cette même ville, est un architecte franc-comtois.

Biographie modifier

Nicolas Nicole est né à Besançon le . Il est l'un des trois fils de Bon-Anatole Nicole, gouverneur de la Monnaie (1661-1705) et de Marie-Elisabeth Vezy (1676-1756). Orphelin de père très jeune, Nicolas Nicole commence son apprentissage chez un serrurier où il excelle dans le travail du fer. Son frère aîné, Louis-Barthélémy Nicole, né le , devint sculpteur. Son second frère, Claude-François Nicole, né le , part à Nancy et devient dessinateur en architecture, graveur du roi et de la chambre des comptes de Lorraine[1].

Le , Nicolas Nicole épouse Claudine Guinchard (née le ) ; le couple vit rue du Clos (actuelle rue Renan). En 1778 son épouse, plus âgée que lui, décède dans leur maison de la rue Neuve (actuelle 9 rue Nodier). Le , il épouse Reine Loischot originaire de Cressia (canton de Neuchâtel). Il a alors 80 ans moins huit jours, mais se rajeunit de deux ans sur le contrat de mariage. Durant l'été 1783 naît leur fils François-Joseph-Antoine qui ne vit que quelques mois.

Le , Nicolas Nicole malade depuis quelques mois s'éteint dans sa maison de la rue Neuve (9 rue Charles Nodier). Il est inhumé dans le caveau de la chapelle saint-François-de-Paule de l'église des Minimes, sa paroisse (église détruite pendant la Révolution).

Carrière modifier

Bibliographie modifier

  • René Tournier, « L'architecte Nicolas Nicole (1702-1784) », Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, 1938, p. 112-126.
  • Daniel Weber, « Nicolas Nicole, l'architecte de Sainte-Madeleine : 1702-1784 », Battant Sainte-Madeleine, no 27-30, 33-34, 37, 40-41, 46, 48-149, 1990-1996.

Références modifier

  1. M. Beaupré, « Notice sur quelques graveurs nancéiens du XVIIIe siècle et sur leurs ouvrages », Bulletins de la Société d'archéologie lorraine, vol. IX,‎ , p. 169-250 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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