Nicolas Ruault
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 85 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
| Activités |
Nicolas Ruault est un imprimeur-libraire et homme de lettres français né à Évreux le et décédé à Paris le .
Il est reçu maître libraire le [1].
Il est correspondant de Nicolas de Condorcet au début des années 1780 au sujet de l'édition dite de Kehl des œuvres de Voltaire. Entre 1779 et 1788, il habite d'ailleurs chez Beaumarchais, rue Vieille-du-Temple, qui participe à cette édition[2].
Il se retire de la librairie pendant la Révolution. Ami et associé de Charles-Joseph Panckoucke, il dirige l'imprimerie de son successeur Henri Agasse au moins jusqu'en 1810.
Œuvres personnelles modifier
- Éloge de Voltaire, sous le pseudonyme de M. Écrlinf, abbaye de Scellières[3], 1788, voir dans Gallica ;
- L’Énéide, de Virgile, traduction de Nicolas Ruault ;
- Éloge de Nicolas Poussin, 1809 ;
- Gazette d'un Parisien sous la Révolution : 1783-1796 : correspondance et journal, édités par Anne Vassal, Paris, Perrin, 1975-1976[4].
Éditions modifier
Entre 1773 et 1785, il coédite de nombreux périodiques.
- Le Conservateur (décadaire) des principes républicains et de la morale politique, rédigé par Lachapelle, d'avril à août 1794. À lire en ligne sur Gallica la livraison du ; on peut y voir l'adresse de l'éditeur rue des Poitevins, n° 13.
Références modifier
- Françoise Launay, Nicolas Ruault [fiche biographique]. In : Inventaire Condorcet, 3 janvier 2015, en ligne.
- Åke Grafström, Les manuscrits de Nicolas Ruault et quelques problèmes connexes, Revue de linguistique romane, 1990, n° 54, DOI https://doi.org/10.5169/seals-399862.
- Åke Grafström, Nicolas Ruault et la Révolution française, Étude historique et linguistique, 1982, n° 20, p. 135-226.
Notes modifier
- Tableau des libraires et des imprimeurs jurés de l'Université de Paris, au 1er février M.DCC.LXXXVII, en ligne.
- Lettre IDC 1379, Inventaire-Condorcet, en ligne.
- Adresse éditoriale fictive qui est en fait celle du lieu de la sépulture provisoire de Voltaire entre 1778 et 1791.
- Dont comptes rendus : Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1978, n° 231, p. 145-148 ; Marquant Robert, Bibliothèque de l'École des chartes, 1976, n° 134-2, p. 433-434 ; Marion Michel, Dix-Huitième siècle, 1977, n° 9, p. 404.
