Nicole Algan

peintre française
Nicole Algan
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Archives conservées par

Nicole Algan, née le à Épinal et morte le à Romans-sur-Isère[2], est une peintre et sculptrice abstraite française.

Biographie modifier

Nicole Algan fréquente de 1942 à 1944 l'École des Beaux-arts de Paris dans l'atelier de Charles Despiau. Elle travaille ensuite avec André Derain de 1944 à 1954 dont elle est le dernier amour et avec qui, selon la biographie de Michel Charzat, elle a un fils dont l’existence reste cachée[3]. Elle réalise des sculptures en terre et en bois.

Dans ses Carnets II, -, Albert Camus cite en 1950 son nom[4]. Trapéziste professionnelle, elle suit en 1952 la troupe Zemganno à Duisburg et part en roulotte de cirque pendant plusieurs mois[3].

En 1957 Nicole Argan est instructrice en arts plastiques à la maison des jeunes d'Hussein Dey à Alger. Elle expose alors à la galerie Comte Tinchant qu'anime Edmond Charlot.

Elle réalise en 1968 un grand monument aux morts à Saint-Marcel-lès-Valence, composé de cinq blocs de béton dont deux de 3 mètres de haut et 5 de large, et un buste du Facteur Cheval à Hauterives.

En 1986 elle met fin à ses jours.

Nicole Algan est représentée en 2015, aux côtés notamment de Mohamed Aksouh, Baya, Marcel Bouqueton, Jacques Burel, JAR Durand, Sauveur Galliéro, Mohammed Khadda, Jean de Maisonseul, Maria Manton, Choukri Mesli, Louis Nallard, René Sintès, à l'exposition organisée au musée de Pézenas en hommage à Edmond Charlot.

Illustration modifier

  • Muriel Jack, Herbadore (poèmes), illustration de Nicole Algan, Paris, Editions de la Revue Moderne, 1965.

Expositions modifier

  • 1971 : L'Œil écoute, Lyon
  • 1976 : L'art marginal, Nice

Œuvres dans des musées et lieux publics modifier

Notes et références modifier

  1. « https://archives.ladrome.fr/?id=recherche_guidee_plan_detail&doc=accounts/mnesys_ad26/datas/ir%2FArchives%20priv%C3%A9es%2FFRAD026_000477%2Exml » (consulté le )
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. a et b Michel Charzat, Le titan foudroyé, Paris, Hazan, 2015. L'auteur évoque une centaine de lettres écrites par Derain à Nicole Algan entre 1947 et 1954.
  4. Dans une note intitulée Roman, personnages féminins, Gallimard, Folio, p. 326

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier