Nigelle de Damas
Nigella damascena
Règne | Plantae |
---|---|
Clade | Angiospermes |
Clade | Dicotylédones vraies |
Ordre | Ranunculales |
Famille | Ranunculaceae |
Sous-famille | Ranunculoideae |
Tribu | Delphinieae |
Genre | Nigella |
La Nigelle de Damas (Nigella damascena L. 1753), communément appelée « Cheveux-de-Vénus », « Barbe-de-Capucin »[1], « diable-dans-le-buisson » ou « Belle-aux-cheveux-dénoués », est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Ranunculaceae originaire du bassin méditerranéen.
Description
modifierNigella damascena est plante annuelle de taille moyenne, à feuilles aux segments très fins et aux fleurs d'un bleu très clair, rarement blanchâtres.
La floraison a lieu de mai à juillet[2]. La fleur porte cinq longs pistils groupés au centre, entourés de nombreuses étamines environ moitié moins longs que les pistils. Les pistils ne sont fécondés qu'à la fin de la fleur, lorsque les pétales fanent et tombent : les cinq pistils se plient alors en même temps, ce qui les rapproche des étamines et donc du pollen que ces dernières portent[3].
Les graines de la Nigelle de Damas — contrairement à celles de la Nigelle cultivée — seraient toxiques.
Distribution et habitat
modifierElle se développe dans les champs, les terrains vagues et rocailleux, les bords de route.
L'espèce est présente dans tout le bassin méditerranéen[2].
Usages
modifierHorticulture
modifierL'espèce est cultivée dans les jardins et plusieurs cultivars ont été développés avec des fleurs de couleur bleue, rose ou blanc, comme 'Albion', 'Blue Midget', 'Cambridge Blue', 'Miss Jekyll', 'Mulberry Rose', 'Oxford Blue' and 'Persian Jewels'.
Huile essentielle
modifierOn tire de la plante une huile essentielle, riche en alcaloïdes, notamment en damascénine (en).
Espèces proches
modifierLa Nigelle des champs (Nigella arvensis L. 1753), dont la Nigelle de Damas se différencie par la présence du groupe de feuilles directement sous le calice de sépales.
La Nigelle cultivée (Nigella sativa L. 1753), donne une épice connue sous le nom de cumin noir, utilisé en petites quantités car légèrement toxique à forte dose.[réf. nécessaire]
Liens externes
modifier- Ressources relatives au vivant :
- Australian Plant Name Index
- Base de données des plantes d'Afrique
- BioLib
- Calflora
- Dyntaxa
- EPPO Global Database
- European Nature Information System
- Flora Catalana
- Flora of North America
- Germplasm Resources Information Network
- Global Biodiversity Information Facility
- iNaturalist
- Info Flora
- Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- International Plant Names Index
- Jardin botanique du Missouri
- Michigan Flora
- Nálezová databáze ochrany přírody
- NBN Atlas
- NDFF Verspreidingsatlas
- Nederlands Soortenregister
- New Zealand Organisms Register
- The Plant List
- PLANTS Database
- Plants For A Future
- Plants of the World Online
- Portale della Flora d'Italia
- Système d'information taxonomique intégré
- TAXREF (INPN)
- Tela Botanica
- Tropicos
- VASCAN
- VicFlora
- Ressource relative à la santé :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Références
modifier- Anne Dumas, Les plantes et leurs symboles, Éditions du Chêne, coll. « Les carnets du jardin », , 128 p. (ISBN 2-84277-174-5, BNF 37189295).
- David Burnie, Fleurs de Méditerranée : 500 espèces, Éditions Larousse, , 320 p. (ISBN 2-03-560422-2), p. 53
- Jean-Marie Pelt. Les langages secrets de la nature : la communication chez les animaux et les plantes. Ed. Fayard, Livre de Poche n° 144435, 1996. Chapitre 12 Des plantes mobiles, p. 158-159.