Nik Bärtsch

musicien, compositeur, producteur de musique et auteur suisse.

Nik Bärtsch est un compositeur, pianiste, producteur de musique, chef d'orchestre et auteur-compositeur-interprète suisse né le à Zurich[1],[2],[3].

Nik Bärtsch
Description de cette image, également commentée ci-après
Nik Bärtsch (2008)
Informations générales
Naissance (53 ans)
Zürich
Genre musical Jazz, Musique minimaliste, Funk. Musique classique
Instruments piano, claviers
Labels ECM, Ronin Rhythm Records
Site officiel http://www.nikbaertsch.com

Biographie

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Bärtsch commence à étudier le piano à 8 ans. Avant ses études au conservatoire, il a suivi pendant 5 ans (1986-1991) l'enseignement de Boris Mersson (1921-2013). En 1997, il sort diplômé du conservatoire de Zurich. Entre 1989 et 2001, il étudie la philosophie, la linguistique et la musicologie à l'université de Zurich. En 2003/2004, il part 6 mois au Japon. Depuis 2005, Bärtsch est en contrat avec le label ECM. Bärtsch est cofondateur du club Exil à Zurich. Bärtsch vit avec sa femme, docteur en biologie, thérapeute en shiatsu et professeur d'aïkido, et ses trois filles à Zurich, où il joue tous les lundis dans "Exil"[pas clair][4].

Aspects musicaux

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La répétition et le changement sont des motifs centraux dans la musique et les performances de Nik Bärtsch[4].

Le travail de Nik Bärtsch est à l'intersection de la musique contemporaine, du jazz, et se nourrit d'influences venues du funk. L'utilisation de la répétition, ainsi que de structures à base d'entrelacement d'éléments dans sa musique laisse entrevoir l'influence de la musique minimaliste, et en particulier de Steve Reich[5]. Bärtsch est aussi influencé par la philosophie orientale et les ostinato de James Brown[5]. Il s'est aussi intéressé de près aux travaux des compositeurs américains John Cage et Morton Feldman[6].

Ronin (Thomy Jordi, Sha, Kaspar Rast) 2016

Bärtsch est fasciné par la culture zen japonaise. Son attitude musicale est également influencée, entre autres, par son intérêt pour l'art martial japonais (Aikido) et le zen. C'est sa pratique zen de l'attention qui ne se perd pas dans la multitude, mais réduit la multitude autant que possible et se concentre sur l'essentiel[7].

Nik Bärtsch note à propos de sa musique qu'il essaie de « se laisser aller, de trouver un flow dans le morceau ; de surmonter l'envie de forcer la musique et de trouver ainsi un niveau de liberté plus élevé en accord avec la forme de l'œuvre »[8].

Influences et style

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En dépit de la diversité de ses influences, cette musique révèle toujours sa propre signature. Bien que des éléments issus des univers musicaux les plus divers y aient trouvé leur place - du funk et du jazz à la nouvelle musique classique et aux sons de la musique rituelle japonaise[9] - ces formes ne sont pas superposées ou citées de manière postmoderne, mais fusionnent pour former un nouveau style. Le résultat est une musique qui groove, très différenciée sur le plan sonore et rythmique, composée de quelques phrases et motifs, qui sont combinés et superposés encore et encore de manière nouvelle et variée[10].

Nik Bärtsch travaille en parallèle sur plusieurs projets: en solo, avec son groupe de « zen funk » Ronin, et avec le groupe acoustique Mobile . En solo, il joue ses propres compositions sur piano préparé et percussions. La musique de son groupe Ronin, qu'il appelle le « zen-funk » est plus inspirée par le jazz et le funk. Le groupe est composé de Kaspar Rast, Björn Meyer (à partir de 2011 Thomy Jordi), Andi Pupato (de 2002 à 2012) et Sha. Il y construit des rythmiques complexes à partir d'entralecement de rythmes pairs et impairs[5].

Prix et distinctions

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Lors du concours européen de jazz des Leverkusen Jazztage en 1995, Bärtsch a atteint la finale avec le groupe Groove Cooperative de Menico Ferrari. En 1999 et 2002, il a reçu le prix de promotion de la Fondation culturelle UBS. En 2002, il a été gratifié du Werkjahr de la ville de Zurich. En 2004, il a reçu le prix de la culture de la municipalité de Zollikon (prix de reconnaissance). En 2007, il a reçu une commande de composition de Pro Helvetia pour un programme de musique et de danse avec Hideto Heshiki. Bärtsch a été en même temps soutenu par Pro Helvetia dans le cadre de l'encouragement prioritaire du jazz 2007-2009. En 2015, il a été nommé pour le prix suisse de la musique de l'Office fédéral de la culture[11]. En 2016, il a remporté la catégorie Rising Stars Keyboards du magazine DownBeat[12]. En 2019, il a reçu le Prix artistique de la ville de Zurich. En 2021, il remporte pour la deuxième fois un prix du magazine DownBeat, cette fois dans le cadre des Critics Poll dans la catégorie Rising star piano[13]. Ces récompenses comptent parmi les prix les plus importants du monde du jazz.

Discographie

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Année d'admission Titre Label Groupe Musicien
2001 Ritual Groove Music (en) Ronin Rhythm Records Mobile Nik Bärtsch, Don Li, Mats Eser, Kaspar Rast
2002 Randori (en) Ronin Rhythm Records Ronin Nik Bärtsch, Björn Meyer, Kaspar Rast, Andy Pupato
2002 Hishiryo (en) Ronin Rhythm Records Solo Nik Bärtsch
2003 Live (en) Ronin Rhythm Records Ronin Nik Bärtsch, Björn Meyer, Kaspar Rast, Andy Pupato
2004 Rea (en) Ronin Rhythm Records Ronin Nik Bärtsch, Björn Meyer, Kaspar Rast, Andy, Pupato und Gäste Sha, Thomy Geiger, Michael Gassmann
2004 Aer (en) Ronin Rhythm Records Mobile Nik Bärtsch, Sha, Kaspar Rast, Mats Eser
2006 Stoa (en) ECM Ronin Nik Bärtsch, Sha, Björn Meyer, Kaspar Rast, Andy Pupato
2008 Holon (en) ECM Ronin Nik Bärtsch, Sha, Björn Meyer, Kaspar Rast, Andy Pupato
2010 Llyria (en) ECM Ronin Nik Bärtsch, Sha, Björn Meyer, Kaspar Rast, Andy Pupato
2012 Nik Bärtsch's Ronin Live (en) ECM Ronin Nik Bärtsch, Sha, Björn Meyer, Kaspar Rast, Andy Pupato, Thomy Jordi
2016 Continuum (en) ECM Mobile Nik Bärtsch, Sha, Rast, Nicolas Stocker, String quintet mit Etienne Abelin, Ola Sendecka, David Schnee, Ambrosius Huber, Solme Hong (Celli)
2018 Awase (en) ECM Ronin Nik Bärtsch, Sha, Thomy Jordi, Kaspar Rast
2021 Entendre ECM Solo Nik Bärtsch

Bibliographie

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  • Nik Bärtsch: Listening - Music, Movement, Mind. Lars Müller publishers, Zürich 2021, (ISBN 978-3-03778-670-3)

Notes et références

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  1. Rythmique Bärtsch Jazz Magazine Jazzman n°648, avril 2013, p. 62-45
  2. Nastos, Michael G. Allmusic: Nik Bärtsch Biography, accessed May 25, 2018
  3. (de) « Musiktipps von Nik Bärtsch„Was hörst Du?“ », Deutschlandfunk (consulté le )
  4. a et b (de) Ulrich Stock, « Immer wieder, immer weiter », sur Schaffhausener Jazzfestival (consulté le )
  5. a b et c Steve Lake et Paul Griffiths, Horizons touched: the music of ECM, Granta UK, (ISBN 978-1-86207-880-2) [détail des éditions] p. 361-362
  6. Agnès Jourdain, Critique de Stoa, de Ronin, 2006.
  7. (de) « Jazz und Zen », https://www.aargauerzeitung (consulté le )
  8. (de) « Nik Bärtschs Solo-Album Entendre », Jazzzeitung (consulté le )
  9. Rohheit und Abstraktionswille. Website de Nik Bärtsch (PDF; 95 kB). Récupéré le 14 juin 2021
  10. erreur modèle {{Lien archive}} : renseignez un paramètre « |titre= » ou « |description= »[Quoi ?]. Website de Nik Bärtsch. Récupéré le 14 juin 2021
  11. « Lauréat et nommés 2015 :: Prix suisse de musique », sur www.schweizermusikpreis.ch (consulté le )
  12. « Washington, Iyer Among Winners in 2016 DownBeat Critics Poll », DownBeat Magazine, (consulté le )
  13. (en) « 96 th Downbeat Critic Pols », sur DownBeat August 2021 Cirtic Polls (consulté le )

Liens externes

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