Noël Le Maresquier

architecte français
Noël Le Maresquier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Noël Louis Gabriel LemaresquierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Enfant
Isabelle Le Maresquier (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Élève
Distinction
Prix de Rome ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales

Noël Lemaresquier dit Noël Le Maresquier, né le à Paris et mort le à Paris[2], est un architecte français, qui fut grand Prix de Rome, chef d'atelier à l'École d'architecture des beaux arts à la suite de son père.

Chargé en 1944 de la reconstitution de plusieurs villes bombardées par les Américains comme Saint-Nazaire, il a été le partisan de la table rase, contrairement à Louis Arretche à Saint-Malo.

Biographie modifier

Il est le fils de Charles Lemaresquier (1870-1972), architecte lui-même grand prix de Rome. Sans doute pour se distinguer de son père, il utilise un pseudonyme en scindant son nom en deux le transformant en « Le Maresquier »[3]. Il entre quand même dans l'atelier de son père et de Victor Laloux à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Architecte diplômé par le gouvernement en 1928, il obtient le premier second grand Prix de Rome en 1930. Nommé architecte en chef de la reconstruction de Saint-Nazaire dès 1943, il reste architecte-conseil de la ville jusqu'en 1978. Il reprend l’agence de son père en 1945 et est nommé architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux à partir de 1954.

Noël Lemaresquier enseigne tout d'abord à l'École d'architecture de Toulouse où il a pour élève notamment Claude Parent. Il prend par la suite ses fonctions à l'École nationale supérieure des beaux-arts de 1953 à 1974 succédant à son père dans son atelier. Il y a pour élèves notamment Roger Taillibert, Ngô Viết Thụ ou Jacques Labro (6) Comme son père, il entre à l'Académie des beaux-arts en 1961 en remplacement de Patrice Bonnet.

Sources modifier

Ses archives et celles de son fils Nicolas, également architecte, sont conservées aux Archives nationales sous la cote 481AP[4].

(6) "Jacques Labro architecte urbaniste. de l'imaginaire au réel" de Jean-François Lyon-Caen, collection Portraits Caue Haute-Savoie, 2012.

Principales réalisations modifier

Notes et références modifier

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-1h7194bgn-ajd5jp0x6f3i »
  2. Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de la BnF
  3. Discours prononcé par M. Guillaume Gillet lors de la séance publique de réception de M. Roger Taillibert, le mercredi 7 décembre 1983 sur le site de L'Académie des beaux-arts
  4. Voir la notice relative à ce fonds dans la Salle des inventaires virtuelle des Archives nationales
  5. Denis Delbaere, "Table rase en paysage, la mise en paysage du «grand vide central» de la cité Concorde, à Lille", Actes du séminaire «Étapes de recherches en paysage», n° 2, École nationale supérieure du paysage, Versailles 2000, pp. 21-31 [lire en ligne]
  6. Dominique Lefrançois, Guide des sources pour l’étude des grands ensembles. Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, 1950-1980, éditions de la Mission Mémoires et Identités en Val de France, 2005 [lire en ligne]

Liens externes modifier