Nora Cortiñas

psychologue, militante et défenseure des droits de l'homme argentine

Nora Morales de Cortiñas, née le à Buenos Aires et morte le , mieux connue sous le nom de Nora (ou « Norita ») Cortiñas, est une psychologue sociale, militante et défenseure des droits de l'homme argentine. Elle est co-fondatrice des Mères de la place de Mai et plus tard des « Mères de la Place de Mai Línea Fundadora »[1].

Nora Cortiñas
Nora Cortiñas en 2014.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
MorónVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Gustavo Cortiñas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Madres de Plaza de Mayo Línea Fundadora (d)
Mères de la place de MaiVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Nora Irma Cortiñas naît en 1930 à Buenos Aires. Elle se marie à 19 ans avec Carlos Cortiñas, le couple a deux enfants, Carlos Gustavo et Marcelo[2]. Elle est nommée professeure honorifique et titulaire, à la faculté des sciences économiques de l'université de Buenos Aires, à partir de 1998, de la chaire « Pouvoir économique et droits de l'homme »[3].

Engagement politique et social en Argentine

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Son fils, Gustavo Cortiñas, est membre du Parti Justicialiste et de l'organisation péroniste Montoneros du quartier Villa 31 (en) de Buenos Aires[4]. Il est arrêté et disparaît à Castelar, province de Buenos Aires, le , alors qu'il travaille au ministère argentin de l'Économie (en), après avoir préalablement transité par l'Institut national de statistique et de recensement d'Argentine et par la Commission nationale des valeurs mobilières[5], par des membres des Forces armées[1].

Nora Cortiñas aux Jornades sobre Desobediència Civil (Conférence sur la désobéissance civile) à Barcelone (Espagne) en 2019.

Depuis 1977, Nora Cortiñas fait partie de la Madres de Plaza de Mayo Línea Fundadora, qui exige que les autorités punissent les coupables des enlèvements, de la torture et des disparitions forcées d'environ 30 000 personnes pendant la dictature militaire de 1976 à 1983. Elle parcourt tous les continents pour appeler à la solidarité avec les familles des disparus et au châtiment des coupables de crimes contre l'humanité dans leur pays. En tant que professeure d'université, elle réalise des analyses et des études sur la relation entre la dictature militaire, la dette extérieure et la crise économique en Argentine[4].

Nora Cortiñas montre son soutien à la cause de l'avortement légal, en étant oratrice lors de la marche Ni una menos le , en sa faveur[6].

Nora Cortiñas meurt à Buenos Aires le à l'âge de 94 ans[7],[2].

Prix et distinctions

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Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Nora Cortiñas » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (es) « Nora Cortiñas », agendadelasmujeres.com.ar (consulté le )
  2. a et b Anaïs Dubois, « Nora Cortiñas, « mère de toutes les batailles » en Argentine, est morte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Facultad de Ciencias Económicas », www.uba.ar, Universidad de Buenos Aires (consulté le )
  4. a et b (es) Emilia Erbetta, « Norita Cortiñas haciendo cosas en lugares », sur Cosecha Roja, (consulté le )
  5. (es) Adriana Meyer, « Un legajo en el Indec », www.pagina12.com.ar,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) « En la marcha Ni Una Menos, Nora Cortiñas se sumó al pedido por el aborto legal: "Ya no somos invisibles" », Todo Noticias,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (es) Bertoia, « Murió Nora Cortiñas, la madre de todas las batallas | Falleció a los 94 años », PAGINA12, (consulté le )
  8. (es) « Nora Cortiñas dará una charla en la Escuela Estrada », CañuelasYa!,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (es) « Nora Cortinas: Doctora Honoris Causa de la Universidad Nacional de Salta -- educ.ar » [archive du ], (consulté le )
  10. La UBA distinguió a Nora Cortiñas con el Doctorado Honoris Causa, 11/12/2012
  11. (es) « Entregarán el Doctora Honoris Causa a Nora Cortiñas en facultad de Paraná - Haciendo Comunidad - Elonce.com », sur Elonce.com (consulté le )
  12. (es) « Los Premios Derechos Humanos 2019 reconocen a las madres de la Plaza de Mayo y a una economista ruandesa, entre otros », sur infoLibre.es, (consulté le )

Liens externes

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