Norbert Ratsirahonana
Norbert Lala Ratsirahonana (né le à Antsiranana) est un juriste et homme d'État malgache.
Norbert Ratsirahonana | |
Fonctions | |
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Président de la république de Madagascar (intérim) | |
– (5 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Lui-même |
Prédécesseur | Albert Zafy |
Successeur | Didier Ratsiraka |
Premier ministre de Madagascar | |
– (8 mois et 24 jours) |
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Président | Albert Zafy Lui-même Didier Ratsiraka |
Prédécesseur | Emmanuel Rakotovahiny |
Successeur | Pascal Rakotomavo |
Biographie | |
Nom de naissance | Norbert Lala Ratsirahonana |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Antsiranana (Colonie de Madagascar) |
Nationalité | Malgache |
Parti politique | Asa Vita no Ifampitsarana |
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Présidents de la république de Madagascar Premiers ministres de Madagascar |
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Biographie
modifierIl fonde et dirige le parti Asa Vita no Ifampitsarana, dans l'opposition au président Didier Ratsiraka. Lui et son parti font partie de la grande coalition qui élit Albert Zafy à la présidence en 1993. Ratsirahonana devient alors président de la haute cour constitutionnelle.
Le , quand le premier ministre d'alors est déposé par le parlement par l'échec d'un vote de confiance, Zafy nomme Ratsirahonana à ce poste. Mais peu après, Zafy est destitué de ses fonctions le et Ratsirahonana devient président intérimaire de la république. Il est candidat à l'élection présidentielle le , à laquelle il arrive quatrième en nombre de voix après Ratsiraka, Zafy et Herizo Razafimahaleo, avec 10,14 % des voix[1],[2].
Ratsirahonana se rallie au candidat Zafy au second tour, le 29 décembre, mais Ratsiraka l'emporte de justesse[3] ; Ratsirahonana quitte ses fonctions présidentielles lors de l'investiture de Ratsiraka le . Douze jours plus tard, il perd aussi son poste de premier ministre quand Ratsiraka y nomme un de ses alliés. Le AVI devient le principal parti d'opposition, malgré un rôle faible, gagnant 13 des 150 sièges aux élections législatives de 1998.
Ratsirahonana devient président du Comité exécutif national du groupe Panorama, coalition d'opposition en septembre 1997[4].
En 2001, Ratsirahonana participe à l'élection présidentielle en soutenant la candidature de Marc Ravalomanana[5].
Il est nommé comme « ambassadeur itinérant » du président sous le régime de Ravalomanana. En 2006, Ratsirahonana quitte ce poste ; en août de la même année, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2006. Selon les résultats officiels, il reçoit 4,22 % des suffragess et prend la cinquième place en nombre de suffrages. Son meilleur résultat est dans la province de Tananarive où il reçoit 7,14 % des suffrages[6].
Références
modifier- [PDF] "Rapport de la Mission d’Observation de l’Élection Présidentielle du 29 décembre 1996 (2e tour)", democratie.francophonie.org.
- Elections in Madagascar, African Elections Database.
- Philip M. Allen, "Madagascar: Impeachment as Parliamentary Coup d'État", in Checking Executive Power: Presidential Impeachment in Comparative Perspective (2003), ed. Jody C. Baumgartner, Naoko Kada, page 91. (ISBN 0-275-97927-X)
- "Opposition coalition appoints leaders, reaffirms policy", Malagasy National Radio, 20 septembre 1997.
- Richard Cornwell, [PDF] "Madagascar: Stumbling at the first hurdle?", ISS Paper 68, avril 2003.
- Résultats de l'élection présidentielle de 2006 de la Haute cour constitutionnelle.