Norm Coleman

sénateur des États-Unis pour le Minnesota de 2003 à 2009

Norman Bertram Coleman Jr., dit Norm Coleman, né le à New York, est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate jusqu'en 1996, il rejoint dès lors le Parti républicain. Il est maire de Saint Paul de 1994 à 2002, puis sénateur du Minnesota au Congrès des États-Unis de 2003 à 2009.

Norm Coleman
Illustration.
Portrait officiel de Norm Coleman (2006).
Fonctions
Sénateur des États-Unis

(6 ans)
Élection 5 novembre 2002
Circonscription Minnesota
Législature 108e, 109e et 110e
Groupe politique Républicain
Prédécesseur Dean Barkley
Successeur Al Franken
52e maire de Saint Paul

(8 ans)
Élection
Réélection
Prédécesseur James Scheibel
Successeur Randy Kelly
Biographie
Nom de naissance Norman Bertram Coleman Junior
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Brooklyn (État de New York, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate (jusqu'en 1996)
Parti républicain (depuis 1996)
Diplômé de Université Hofstra
Brooklyn Law School
Université de l'Iowa
Religion Judaïsme

Biographie

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Carrière juridique

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Après des études en droit certifiée par un diplôme de l'université de l'Iowa en 1976, Coleman travaille pendant dix-sept ans au bureau de l'attorney général du Minnesota, notamment en tant que procureur en chef ou conseiller juridique de l'État.

Maire de Saint Paul

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En 1993, Norm Coleman est élu maire de Saint Paul dans le Minnesota sous l'étiquette du Parti démocrate des fermiers et ouvriers (DFL)[1]. Il quitte le Parti démocrate en 1996 et rejoint le Parti républicain, dans le sillage de la révolution républicaine deux ans auparavant. L'année suivante, il est facilement réélu maire de Saint Paul face à la sénatrice d'État démocrate Sandy Pappas[2].

En 1998, Coleman reçoit l'investiture républicaine pour être gouverneur du Minnesota. Son principal adversaire est le démocrate Hubert H. Humphrey III (surnommé Skip), procureur général du Minnesota et fils de Hubert Humphrey. À la fin du mois d'octobre, Coleman est donné au coude-à-coude avec Humphrey, qui est handicapé par les bons résultats du candidat du Parti de la réforme, l'ancien catcheur Jesse Ventura[3],[4]. À la surprise de nombreux observateurs politiques, c'est Ventura qui remporte l'élection avec 37 % des voix, devant Coleman (34 %) et Humphrey (28 %)[5].

Sénateur

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Portrait de Norm Coleman au Sénat des États-Unis.

Coleman se présente aux élections sénatoriales de 2002 face au démocrate sortant Paul Wellstone. Coleman reçoit le soutien du président George W. Bush et l'élection est considérée comme serrée[6]. Onze jours avant les élections, Wellstone meurt dans un accident d'avion[7]. Le , l'ancien vice-président Walter Mondale accepte la nomination du Parti démocrate pour remplacer Wellstone lors de l'élection[8]. Coleman est élu sénateur des États-Unis le avec 49,5 % des suffrages contre 47,3 % pour Mondale[9].

Coleman est membre de quatre commissions du Sénat, dont celle chargée des affaires internationales. Il est également le président de la Commission permanente des enquêtes.

En 2004, Coleman est battu d'une seule voix de majorité à la présidence du comité national des sénateurs républicains par Elizabeth Dole.

En , il appelle à la démission de Kofi Annan de son poste de secrétaire général des Nations unies à la suite de la découverte de fraudes dans le programme onusien « pétrole contre nourriture » à destination de l'Irak de Saddam Hussein et l'implication de son fils, Kojo Annan, dans ces abus.

Le sénateur Coleman est d'ailleurs connu pour ses critiques du fonctionnement de l'ONU.

En , il publie un rapport avec le sénateur démocrate Carl Levin du Michigan mettant en cause des personnalités étrangères dont les hommes politiques français Charles Pasqua et britannique George Galloway, dans les abus du programme irakien « pétrole contre nourriture »[10].

En , il est candidat à sa réélection. Opposé à l'humoriste et militant Al Franken, il devance ce dernier de quelques centaines de voix mais un recompte est organisé pour les départager. Le , son mandat de sénateur des États-Unis expire et son siège est laissé vacant en raison de l'impossibilité de déclarer un vainqueur dans l'attente des résultats définitifs[11]. Le , le résultat final, certifié par le secrétaire d'État du Minnesota, le donne perdant par seulement 225 voix sur un total de près de trois millions. Cependant le sénateur du Texas John Cornyn se dit prêt à engager un procédure de fillibuster pour empêcher Franken de siéger au Sénat[12]. Coleman conteste ses résultats, mais le suivant, la Cour suprême de l'État confirme l'élection de Franken qui prend ses fonctions le .

Vie privée

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Norm Coleman est marié et a deux enfants.

Notes et références

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  1. (en) Kevin Duchschere, « Norm Coleman: Pragmatist - or opportunist? », sur startribune.com, (consulté le ).
  2. (en) Richard L. Berke, « THE 1997 ELECTIONS: MAYORAL RACES; For Incumbents in Cities, Celebrations Came Easily », sur nytimes.com, (consulté le ).
  3. (en) Bob Franken, « Jesse "The Body" Ventura plays the spoiler in Minnesota gov. race », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
  4. (en) Pam Belluck, « THE 1998 CAMPAIGN: MINNESOTA; Candidates Are Neck, Neck and Neck in Governor's Race », sur nytimes.com, (consulté le ).
  5. (en) Pam Belluck, « THE 1998 ELECTIONS: THE STATES -- THE MAVERICK; A 'Bad Boy' Wrestler's Unscripted Upset », sur nytimes.com, (consulté le ).
  6. (en) « Mondale-Coleman race begins in Minnesota », sur edition.cnn.com, (consulté le ).
  7. (en) Jim Bickal, « The one and only debate between Mondale and Coleman in 2002 », sur mprnews.org, (consulté le ).
  8. (en) Jodi Wilgoren, « The 2002 Campaign: The Senate; Mondale accepts party call to run in Minnesota race », sur nytimes.com, (consulté le ).
  9. (en) Jennifer L. O'Shea, « Fact Sheet: Norm Coleman vs. Al Franken in Minnesota's U.S. Senate Race », sur usnews.com, (consulté le ).
  10. Article Senate accuses two in oil scandal, sur le site news.bbc.
  11. Article Coleman may lose office until election is decided, sur le site de Politico.
  12. Article Franken to be declared Senate victor in Minnesota, sur le site de Reuters.

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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