Noyaux armés révolutionnaires
Les Noyaux armés révolutionnaires (italien : Nuclei Armati Rivoluzionari, NAR) sont un groupe armé néo-fasciste italien actif de 1977 à 1985, pendant les années de plomb.
Nuclei Armati Rivoluzionari NAR | |
Idéologie | Néofascisme Nationalisme révolutionnaire Anti-américanisme Anti-communisme |
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Statut | inactif |
Fondation | |
Date de formation | 1977 |
Pays d'origine | Italie |
Fondé par | Valerio Fioravanti |
Actions | |
Nombres d'attaques imputées | 121 |
Victimes (morts, blessés) | 118 morts, 200+ blessés |
Zone d'opération | Italie |
Période d'activité | 1977-1985 |
Organisation | |
Membres | plus de 50 arrêtés |
Financement | hold-up |
Groupe relié | Banda della Magliana Terza Posizione |
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National-révolutionnaires, les NAR ont marqué un tournant dans le contexte de la subversion noire et une rupture avec leurs pères politiques, proposant, entre autres, une alliance opérationnelle avec des groupes idéologiquement différents mais ayant en commun la lutte contre la bourgeoisie capitaliste et contre les impérialismes, soviétique aussi bien qu'américain.
Au cours des huit années d'activité, les NAR ont été tenus responsables de 33 meurtres, ainsi que de la mort de 85 personnes tuées dans l'attentat de la gare de Bologne, pour lequel Valerio Fioravanti, Francesca Mambro et Luigi Ciavardini ont été condamnés. Ils furent reconnus innocents de ce dernier chef d'accusation par la justice italienne en 2000.
Historique
modifierCréés en octobre 1977 par Valerio Fioravanti, Cristiano Fioravanti, Franco Anselmi et Alessandro Alibrandi[1], les Noyaux armés révolutionnaires, financés par des hold-up, ont été responsables, jusqu'à leur disparition vers 1985, de 121 attentats (17 morts, 88 blessés). Plusieurs membres de cette organisations ont participé à l'attentat de la gare de Bologne.
Les NAR semblaient proches de la Banda della Magliana et de Terza Posizione. Le , 53 personnes ont été accusées dans le cadre du procès des NAR, le procès de l'attentat de la gare de Bologne ne commençant qu'en 1988. Selon l'organisation suisse « Globalterrorwatch », les NAR auraient proposé en une alliance à l'extrême-gauche contre l'État italien[2].
En 2008, un ancien militant des NAR fut arrêté au Brésil[3].
Membres
modifierParmi les membres des Noyaux armés révolutionnaires, on peut citer :
Paolo Signorelli • Gilberto Cavallini • Luigi Ciavardini • Francesca Mambro • Stefano Soderini • Pasquale Relsito • Franco-Naria Massimi • Andrea Calvi • Valerio Fioravanti • Cristiano Fioravanti • Franco Anselmi • Alessandro Alibrandi • Franco Giomo • Paolo Lucci Chiarissi • Livio Lai • Giuseppe Dimitri Lai • Luigi Ciavardini • Stefano Soderini • Massimo Carminati • Claudio Bracci • Stefano Bracci • Mario Corsi • Stefano Tiraboschi • Paolo Pizzonia • Patrizio Trochei • Walter Sordi • Marco Mario Massimi • Pasquale Belsito • Fiorenzo Trincanato • Andrea Vian • Pasquale Guaglianone • Pierluigi Bragaglia • Luigi Fraschini
Le musicien Massimo Morsello était membre des NAR.
Liens internes
modifierNotes et références
modifier- (it) « NAR: “spostati” o figli (il)legittimi del Movimento Sociale Italiano? Una replica da lontano al Fatto Quotidiano » [PDF], sur academia.edu, (consulté le ).
- Fiche consacrée aux Noyaux armés révolutionnaires sur le site de l'organisation « Globalterrorwatch »
- Dépêche AFP du 4 juillet 2008 à 09h33 reprise sur le site d'information belge « 7sur7 »)