Henriques Tiago Nzita

homme politique angolais, président du Front de Libération de l'Enclave de Cabinda
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Henriques Tiago Nzita, né le à Cabinda et mort le à Draveil[1], est un leader historique de l'indépendance cabindaise, président des Forces Armées de Cabinda (pt) (FAC), un groupe rebelle luttant pour l'indépendance du Cabinda, et président auto-proclamé du même état.

Henriques Tiago Nzita
Illustration.
Nzita en 2011.
Fonctions
Président du FLEC/FAC
Successeur Emmanuel Nzita
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dinge à Cabinda
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Draveil (France)
Nationalité Portugais puis Angolais et indépendantiste cabindais
Parti politique FLEC
Enfants Emmanuel Nzita, Antoine Nzita
Entourage Patrice Lumumba[réf. nécessaire], Joseph Kasa-Vubu[réf. nécessaire], Omar Bongo[réf. nécessaire], Holden Roberto[réf. nécessaire], N'lanvu Normand[réf. nécessaire], Jonas Malheiro Savimbi[réf. nécessaire]

Il est le cofondateur du Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC), créé en 1963 pour lutter contre la domination coloniale portugaise, puis contre l'état angolais.

Biographie

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Issu de l’ethnie lindji, il est né le , à la mission de San Jose de Luali, dans la région de Dinge au Cabinda, dans une famille modeste[2].

Lutte pour l'indépendance du Cabinda

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Contre le Portugal

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En 1963, il co-fonde le Front de Libération de l'Enclave de Cabinda (FLEC) pour lutter contre la domination coloniale portugaise.

Il est arrêté en 1970 par la PIDE (police politique portugaise)[3]. Il est incarcéré à la prison de São Nicolau de Bentiaba (pt), dans le sud de l'Angola[4].

Il est libéré le , alors que le Portugal est en pleine révolution des œillets[4]. Il ouvre alors un bureau du FLEC à Tchiowa, capitale de la province du Cabinda, avec l’autorisation de Thermundu Barata, gouverneur et Représentant de la Couronne Portugaise au Cabinda[réf. nécessaire].

En 1975, il est nommé président du FLEC/FAC[5].

Contre l'Angola

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Nzita Tiago au Cabinda en 1978

Apprenant que le gouvernement portugais, en pleine décolonisation, prévoit d'inclure Cabinda dans l'Angola, Nzita déclenche un conflit armé contre les groupes armés indépendantistes angolais[6].

Il passe douze ans dans le maquis à partir de 1977, luttant pour l'autodétermination et l'indépendance de la région[7].

Sa position ferme sur l'indépendance de Cabinda sans négociation et par des moyens militaires finit par provoquer la fragmentation du FLEC en différentes factions[4].

Exil et mort

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Il s'exile alors en France[Quand ?] où il meurt, à Paris, en 2016[8].

Son fils, Emmanuel Nzita, lui succède quelques jours plus tard[9],[10].

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. È morto Nzita Henriques Tiago, una vita per l’indipendenza di Cabinda, Africa Rivista, 3 janvier 2016.
  3. (pt) « Nzita Tiago é uma lenda política e tradicional », sur VOA (consulté le )
  4. a b et c Deutsche Welle (www.dw.com), « FLEC: 50 anos a afirmar "Cabinda não é Angola" | DW | 02.08.2013 », sur DW.COM (consulté le )
  5. (pt) « Um enclave entre os dois Congos », sur PÚBLICO (consulté le )
  6. (pt) « Morreu Nzita Tiago », sur VOA (consulté le )
  7. L'enclave de Cabinda, son pétrole, ses rebelles, Ouest-france, 27 septembre 2013.
  8. « Nzita Tiago, leader historique du mouvement séparatiste de Cabinda, est mort à Paris », sur VOA (consulté le )
  9. Nzita Tiago, leader historique du mouvement séparatiste de Cabinda, est mort à Paris, voaafrique, 3 juin 2016.
  10. Emmanuel Nzita assume liderança da FLEC/FAC, voaafrique, 8 juin 2016.

Article connexe

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Liens externes

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