Octave de Boigne
Octave de Boigne, né le à Chambéry (Duché de Savoie) et décédé le à Toulouse (Haute-Garonne), est un homme politique français. Il est issu de la famille de Boigne.
Octave de Boigne | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (29 jours) |
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Élection | 20 février 1876 |
Circonscription | Haute-Savoie |
Législature | Ire (Troisième République) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | André Folliet |
Conseiller général de la Haute-Savoie | |
– (19 ans) |
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Circonscription | Canton de Douvaine |
Prédécesseur | Canton créé |
Successeur | André Folliet |
Maire de Ballaison | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chambéry |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Toulouse |
Nationalité | Duché de Savoie Française |
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Biographie
modifierOrigines
modifierOctave-Guillaume-César-Louis-Marie de Boigne est né le [1], à Chambéry, dans le duché de Savoie (Royaume de Sardaigne). Il est le fils du comte Charles Alexandre Benoît de Boigne, ancien syndic de Chambéry, et de Marie-Louise-Césarien Vialet de Montbel[1]. Il a treize frères et sœurs dont Ernest de Boigne, homme politique du duché de Savoie puis du Second Empire[1].
Il est également le petit-fils du général-comte Benoît de Boigne[1].
Tout comme son frère, il hérite en 1853, à la mort de leur père, du titre de « comte »[1],[2]. Il est capitaine dans l'artillerie du royaume de Piémont-Sardaigne[3].
Il épouse, le , Marie Jeanne Valérie de Suffren (1838-1923)[1], fille du marquis Auguste de Suffren et petite-fille d'Alban de Villeneuve-Bargemon, avec qui il a six enfants, dont Raoul de Boigne[3]. Le couple vit en partie au château de Boisy, situé à Ballaison. Il possède également le château familiale de Buisson-Rond, dit château de Boigne[4].
Carrières
modifierOctave de Boigne reçoit une formation militaire. Il est fait page du roi de Sardaigne, Chales-Albert[1]. Il devient ensuite officier d'artillerie de l'armée sarde[1].
Il est élu maire de la commune de Ballaison[5] ainsi que conseiller général de la Haute-Savoie pour le canton de Douvaine[6],[7].
Il est élu député de la Haute-Savoie le . L'élection ayant été invalidée « par ses pairs pour suspicion de pressions cléricales »[8]. Il est battu lors de l'élection partielle qui a lieu le , par 6814 voix contre 7939 pour son adversaire[9]. Il quitte alors la vile politique.
Autres activités
modifierHéritier des archives familiales, Octave de Boigne permet à l'historien Victor Flour de Saint-Genis de les exploiter[4]. L'historien publiera un ouvrage sur le général de Boigne[4].
Paul Guichonnet le qualifie, dans un article, de « soldat-philanthrope »[4].
Il est membre en 1875 du C.A.F[10].
Notes et références
modifier- Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie (vol. 1), Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), p. 239-240.
- [PDF] Archives départementales de la Savoie en 2001, p.3 - Fond 8J Famille de Boigne (1744-1996)
- Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 84.
- Paul Guichonnet, « Un historien de la Savoie méconnu : Victor de Saint-Genis (1830-1904) », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, t. X, no huitième série, , p. 163-180 (lire en ligne).
- Justinien Raymond, La Haute-Savoie sous la IIIe République : histoire économique, sociale et politique, 1875-1940, vol. 2, Éditions du Champ Vallon, , 1210 p. (ISBN 2-903528-25-X), p. 658.
- Albert Révérend, Jean Tulard, Titres et confirmations de titres : Monarchie de Juillet, 2e République, 2e Empire, 3e République, 1830-1908, H. Champion, 669 pages, 1974, p.208.
- Danièle Nicoud, sous la direction d'Elisabeht Rabut, directeur des Archives départementales de la Haute-Savoie, « Inventaire des archives de la préfecture relatives aux plébiscites et élections », sur site des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.cg74.fr, (consulté le ).
- Christian Sorrel, Histoire de la Savoie en images : images, récits, La Fontaine de Siloé, collection « Les Savoisiennes », , 461 p. (ISBN 2-84206-347-3, lire en ligne), p. 314-315.
- « Chronique électorale », [[Le Temps (1861-1942) |Le Temps]], (lire en ligne).
- Dominique Lejeune, Les "Alpinistes" en France à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : (vers 1865 - vers 1919), Comité des travaux historiques et scientifiques, , 271 p. (ISBN 978-2-7355-0150-2), p. 69.
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- « Octave de Boigne », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]