Octavie Charles Paul Séailles

artiste peintre et graveur française
Octavie Charles Paul Séailles
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Virginie Octavie Paul
Nationalité
française
Activité
Conjoint
Enfants
Charles Paix-Séailles
Jean-Charles Séailles (d)
Andrée Séailles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Maître
Influencée par

Octavie Charles Paul Séailles, née Marie Virginie Octavie Paul[1],[2] le à Douai[3] et morte en 1944 à Barbizon, est une artiste peintre et graveuse française.

Biographie modifier

Eugène Carrière, Séailles et sa fille Andrée (1893), musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg.

Elle inclut « Charles Paul » dans sa signature en hommage à son père. Amie et élève d'Eugène Carrière (1849-1906) et de Philippe Parrot (1831-1894), elle reçoit également les conseils de Jean-Jacques Henner. Elle se fait remarquer par ses portraits, qu'elle exécute au crayon ou au fusain.

Elle est la mère d'un premier enfant, Charles Paix-Séailles[2]. Elle épouse le l'historien de la philosophie Gabriel Séailles (1852-1922), avec qui elle fait construire à Barbizon leur villa « Les Alouettes » l'année de la naissance de leur fils Jean Charles (1883-1967). Ils ont également deux filles : Marguerite et Andrée, surnommée « Céline » (1891-1980), qui deviendra artiste peintre. Cette maison située au no 4 de la rue Antoine Barye est devenu un hôtel-restaurant qui a conservé le nom de la villa.

Elle devient sociétaire du Salon d'automne en 1905 et expose la même année au Salon des indépendants.

Elle repose depuis 1944, au cimetière de Barbizon, aux côtés de son époux[4].

Œuvres dans les collections publiques modifier

Estampes modifier

  • Misère sociale de la femme, d'après les écrivains et artistes du XVIIe au XXe siècle, Paris, Devambez, 1910

Expositions modifier

  • 1974, Paris, galerie Weil.
  • Du au , Barbizon, atelier de Théodore Rousseau, « Eugène Carrière - Gabriel Séailles, échanges philosophiques et artistiques sur l'art du paysage », exposition pour le centenaire de la mort d'Eugène Carrière, avec trente paysages de Charles Paul Séailles, une dizaine de dessins et vingt paysages de sa fille Andrée.

Bibliographie modifier

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Luc Verdebout, Correspondance de Guillaume Lekeu, Éditions Mardaga, 1993, notes p. 83).
  • Collectif, Lap, le ciment-roi de l'art déco, Imprimerie le Réveil de la Marne, , p. 6.

Notes et références modifier

  1. Acte de naissance de Jean-Charles Séailles
  2. a et b « Fiche matricule militaire de Charles Paix-Séailles », sur archives-en-ligne.seine-et-marne.fr
  3. Christophe Charle, « 102. Seailles (Jean, Raymond, Gabriel) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 162–163 (lire en ligne, consulté le )
  4. Leur tombe est située près d'un bosquet à droite en entrant dans le cimetière.
  5. « Barbizon », notice no 000PE019490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  6. « Femme du peuple », notice no 000PE019489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. « Les Gorges d'Apremont », notice no 000PE019488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Liens externes modifier