Oflag IV-B
L'Oflag IV-B est le camp d'officiers prisonniers de guerre allemand (Oflag) de 1941 à 1945 situé dans la Forteresse de Königstein, au bord de l'Elbe, à 30 km au sud-est de Dresde en Saxe (Allemagne). Ce camp était dévolu à la détention des hauts-gradés (généraux). Y furent internés notamment les généraux français faits prisonniers pendant la bataille de France.
Prisonniers renommés
modifierGénéraux français faits prisonniers en 1940
modifier- Général d'armée Henri Giraud, chef de la VIIème armée, capturé le , évadé le .
- Général d'armée Lucien Loizeau chef de la VIème armée
- Général d'armée Victor Bourret, chef de la Vème armée.
- Général de corps d'armée Bertrand Fagalde.
- Général de division René Prioux, capturé le , libéré en .
- Général de division Gustave Mesny, assassiné en .
- Général de brigade Alphonse Juin - capturé le , libéré le .
- Général de brigade Charles Mast.
- Général de brigade Paulin André Jean Le Bleu.
- Amiral Jean-Marie Charles Abrial, fait prisonnier le , libéré le .
- Général Auguste Alaurent - capturé à Dunkerque, libéré le .
- Général Joseph de Verdilhac.
- Général Bruneau.
- Général Gailliard.
- Général Louis Decharme.
- Général de brigade Gustave Teisseire.
Généraux polonais faits prisonniers en 1939 et 1940
modifier- Général Franciszek Kleeberg - Commandant du Groupe opérationnel indépendant de Polésie, se rend le , meurt le .
- Général Juliusz Rómmel - Commandant, l'armée de Łódź Army et de l'armée de Varsovie, signe l'acte final de capitulation de Varsovie le .
- Général Władysław Bortnowski, fait prisonnier durant la bataille de la Bzura ().
Autres généraux
modifier- Général Henri Winkelman (Pays-Bas) - Commandant en chef des Forces armées néerlandaises, se rend le , liberé en .
- Général Otto Ruge (Norvège) - Chef de la Défense de la Norvège, arrêté en , libéré en .
Officiers français évacués de l'Oflag IV-D en avril 1945
modifier- Abbé René Laurentin, mariologue.
- André Payan.
L'évasion du général Giraud
modifierL'évasion du général Giraud, le , fit grand bruit à l'époque. Deux généraux français (Bruneau et Gaillard) avaient fait une tentative auparavant, mais ils furent repris près de la frontière suisse. L'évasion de Giraud fut minutieusement et longuement organisée, depuis la France (il communiquait via les lettres à sa femme, grâce à un code). Il s'enfuit de la forteresse grâce à une tyrolienne (avec le complicité des généraux Mesny et Le Bleu) : au dehors où un complice l'attendait avec des vêtements et des faux papiers d'alsacien.
Bibliographie
modifier- Général Giraud, Mes évasions, Julliard, 1946.