Olivier d'Etchegoyen

officier et homme de lettres français

Olivier d'Etchegoyen, né le à Léognan et mort le à Marseille, est un officier de cavalerie et homme de lettres français.

Olivier d'Etchegoyen
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Olivier Adéodat Louis Marie Dibarrart d'EtchegoyenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Maurice d'Ibarrart d'Etchegoyen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Frédéric d'Etchegoyen (d) (oncle paternel)
Gustave Saulnier de La Pinelais (d) (beau-père)
Lucien Augé de Lassus (oncle maternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Blason

Biographie

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Né au château d'Olivier à Léognan (Gironde), Olivier-Adéodat-Louis-Marie Dibarrart d'Etchegoyen est le fils du vicomte Charles-Joseph-Maurice Dibarrart d'Etchegoyen (1839-1911) et de Louise Augé de Lassus, sœur du dramaturge Lucien Augé de Lassus[1]. Le grand-père paternel d'Olivier, Philippe-Isidore Dibarrart d'Etchegoyen, a été député des Landes sous la Monarchie de Juillet[2].

Engagé très jeune dans l'armée, Olivier d'Etchegoyen participe à plusieurs campagnes en Algérie et au Soudan français. Maréchal des logis au 1er escadron de spahis soudanais, il est admis à l’École de cavalerie de Saumur en [3]. Il en sort l'année suivante avec le grade de sous-lieutenant et rejoint le 12e régiment de dragons à Troyes[4].

Le , il épouse Marie Saulnier de La Pinelais, fille de l'ancien magistrat Gustave Saulnier de La Pinelais (1838-1921) et nièce du commandant Nicolas Saulnier de La Pinelais[5].

En , il est affecté au 6e régiment de chasseurs d'Afrique[6]. Promu lieutenant le [7], il démissionne de l'armée quelques mois plus tard afin de pouvoir aller combattre les Anglais aux côtés de Villebois-Mareuil lors de la seconde guerre des Boers. Il tire de cette expérience un ouvrage, Dix mois de campagne chez les Boers, primé par l'Académie française[8].

Après son retour d'Afrique, Olivier d'Etchegoyen se reconvertit dans le journalisme. Il collaborera ainsi au Français, à l’Autorité puis au Matin, au Petit Journal, au Figaro et à l’Écho de Paris[9].

En mai-, Olivier d'Etchegoyen, alors ami de l'ancien maire d'Alger Max Régis, est mêlé malgré lui à des bagarres politiques en marge de réunions du Sillon[10] et de la « Croisade populaire »[11].

Nommé lieutenant de cavalerie au sein de l'armée territoriale à la fin de l'année 1912[12], il sert comme officier de réserve pendant la Première Guerre mondiale au sein du 12e régiment de chasseurs. Nommé capitaine le [13], il est plusieurs fois cité à l'ordre du jour[14]. Après le conflit, il reste officier de réserve et parvient jusqu'au grade de lieutenant-colonel[15].

Entre la fin de la guerre et les années 1920, Olivier d'Etchegoyen voyage beaucoup, notamment en Europe de l'Est, où il aurait mené des missions officieuses et dont il rapporte des reportages[9]. Il occupe ensuite un poste important en Syrie[16].

Colistier de Marc Sangnier lors des élections législatives de 1924 dans la troisième circonscription de la Seine, il obtient 7 591 voix[17].

Olivier d'Etchegoyen meurt à Marseille le . Il est inhumé à Versailles[16].

Officier de la Légion d'honneur depuis 1920, Olivier d'Etchegoyen était également décoré de la croix de guerre et des médailles du Soudan, du Dahomey et des TOE[16].

Œuvres

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  • Dix mois de campagne chez les Boers, par un ancien lieutenant du colonel de Villebois-Mareuil, Paris, Calmann Lévy, 1901.
  • Les Contes de ma giberne, Paris, Garnier frères, 1904.
  • Pologne, Pologne..., Paris, Delpeuch, 1925.

Notes et références

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  1. Archives départementales de la Gironde, état civil de Léognan, registre des naissances 1861-1880, année 1873, acte no 47 (vue 211 sur 1789).
  2. Charles Poplimont, La France héraldique, t. III, Paris, 1873, p. 314.
  3. Journal officiel de la République française, 26 mars 1896, p. 1697.
  4. Journal officiel de la République française, 17 janvier 1897, p. 407.
  5. Le Gaulois, 27 février 1897, p. 2.
  6. Journal officiel de la République française, 1er décembre 1898, p. 7256.
  7. Journal officiel de la République française, 15 janvier 1899, p. 331.
  8. Journal officiel de la République française, 8 juillet 1901, p. 4173.
  9. a et b Paris-Soir, 7 juillet 1924, p. 1.
  10. La Croix, 26 mai 1903, p. 2.
  11. Le Journal, 4 juin 1903, p. 5.
  12. Journal officiel de la République française, 31 décembre 1912, p. 11068.
  13. Journal officiel de la République française, 9 janvier 1916, p. 219.
  14. Historique du 12e régiment de chasseurs : campagne 1914-1918, quatrième escadron, Paris, Chapelot, s.d, p. 9 et 21.
  15. Journal officiel de la République française, 21 mai 1932, p. 5264.
  16. a b et c Le Figaro, 15 mars 1933, p. 2.
  17. Le Petit Journal, 13 mai 1924, p. 1.

Liens externes

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