Opération Enduring Freedom - Trans Sahara
L'opération Enduring Freedom – Trans Sahara (OEF-TS) est le nom donné à une opération militaire conduite par les États-Unis et d'autres pays partenaires dans la région du Sahara/Sahel en Afrique, et qui a pour but de mener des actions de contre-terrorisme et à réguler le trafic d'armes et le trafic de drogues en Afrique centrale. Elle fait partie de la lutte globale contre le terrorisme. La seconde mission de l'OEF en Afrique est l'Operation Enduring Freedom - Corne de l'Afrique (OEF - HOA).
Date |
- en cours 17 ans, 9 mois et 7 jours |
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Lieu | Désert du Sahara, Afrique du nord |
Issue | En cours |
États-Unis Algérie Burkina Faso Tchad Maroc Nigeria Niger Mauritanie Mali Sénégal Tunisie Soutiens : Espagne[1] France Canada[2],[3] Pays-Bas Allemagne Royaume-Uni |
Al-Qaïda au Maghreb islamique |
> 1,325 Américains[2],[7]; 900 Marocains[7]; 400 Maliens[2]; 250 Algériens 200 Tchadiens < 1 000 Mauritaniens[4] 25 médecins sénégalais |
plusieurs milliers d'hommes |
Déploiement
modifierLa Joint Task Force Aztec Silence (en) (JTF Aztec Silence) est une organisation interarmées dont le but est d'effectuer les missions et de remplir les objectifs de l'OEF-TS. La JTF est une composante du United States European Command (EUCOM) mais à la suite de l'annonce en septembre 2007, de la création du United States Africa Command (USAFRICOM), sa mission passe sous la responsabilité de ce dernier[8].
Le Congrès des États-Unis décide en 2005[9], d'allouer la somme de 500 millions de dollars à la Trans-Saharan Counterterrorism Initiative (en) (TSCTI) pour les six années à venir, afin de soutenir financièrement les États africains impliqués dans la lutte antiterroriste contre Al-Qaïda que sont l'Algérie, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Nigéria, et le Maroc[10]. Ce programme s'appuie sur l'ancien Pan Sahel Initiative (en) (PSI), qui s'est achevé en décembre 2004[11] et qui s'était focalisé sur les trafics d'armes et de drogues, ainsi que le contre-terrorisme[12]. TSCTI comprend une composante militaire et non militaire. OEF-TS es est la première. Pour la deuxième on trouve les aides à l'éducation de l'USAID, la sécurité aéroportuaire, le département du Trésor ainsi que les aides du département d'État américain[13].
Le Canada a déployé au cours de l'année 2011 des équipes de moins de 15 personnes appartenant au CSOR au Mali, afin d'aider à combattre les militants dans le Sahara[3]. Cependant les forces spéciales canadiennes ne combattent pas, mais entrainent seulement les soldats maliens aux techniques militaires de base. Leur domaine d'intervention inclut les communications, l'aménagement, l'aide de première urgence, ainsi que l'assistance à la population locale[3].
Selon le New York Times, trois des quatre unités d'élite maliennes à commandement touareg, formées par les États-Unis dans les années 2000 ou 2010, sont passées dans le camp des rebelles lors de la Guerre du Mali[14],[15].
Buts
modifierL'opération est annoncée par l'USAFRICOM comme étant une mission de formation destinée à permettre à 10 pays d'acquérir les compétences nécessaires afin de combattre les insurgés dans la région[16]. Le commandement américain pour l'Afrique déclare à ce sujet :
« OEF-TS est la troisième priorité du gouvernement des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme dans le cadre des actions du TSCTP (Trans-Sahara Counter Terrorism Partnership)[17] mais sans en être exclusive. OEF-TS améliore le TSCTP en créant des relations de paix, de sécurité et de coopération entre tous les pays transsahariens. OEF-TS encourage la collaboration et la communication entre les pays participant. De plus, OEF-TS renforce la sécurité aux frontières et la lutte antiterroriste, promeut une gouvernance démocratique, renforce les échanges militaires bilatéraux, et contribue au développement et au renforcement des institutions. USAFRICOM, au travers de l'OEF-TS, offre formation, équipement, assistance et conseils aux forces armées des nations partenaires. Cela accroît leurs capacités et leurs aptitudes à refuser de donner refuge aux terroristes et à combattre l'extrémisme et les activités terroristes dans la région[16] ».
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Operation Enduring Freedom – Trans Sahara » (voir la liste des auteurs).
- (en)« Flintlock 11 Kicks off February 21 in Senegal », sur AFRICOM,
- (en)« US, Mali Armies Kick off Exercise Atlas Accord; Postpone Exercise Flintlock », DefenseWeb,
- (en)« Canada Sends Special Forces to Aid African Al-Qaida Fight », sur Montreal Gazette,
- (en)« Al Qaeda retreats from West Mali Camps-Military Sources », Reuters Africa, (lire en ligne)
- (en)« Mauritania army raid killed al-Qaida group leader », sur Miami Herald,
- (en)« AQIM Leader Surrenders in Algeria », sur news24,
- (en)« U.S., Morocco Plans Fifth "African Lion" Exercise », sur World Tribune,
- (en) « DoD Establishing U.S. Africa Command »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur US Department of Defense,
- « Touaregs, terroristes et trafiquants d'armes... qui est qui au Mali ? »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Atlantico
- (en)« US to get Africa command centre », BBC News, (lire en ligne)
- (en) « Exercises and Operations »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur EUCOM
- (en) « Pan Sahel Initiative (PSI) », sur globalsecurity.org
- (en) « Operation Enduring Freedom – Trans Sahara (OEF-TS) », sur globalsecurity.org
- Lorraine Millot, « La mauvaise pioche de Washington », Libération,
- (en) « French Strikes in Mali Supplant Caution of U.S. », New York Times,
- « L’Opération Liberté Durable dans le Trans Sahara », sur africom.mil
- « Le Partenariat Transsaharien Contre le Terrorisme », sur africom.mil