Exploitation aurifère en Guinée
L'exploitation aurifère en Guinée est produite dès le tout début du XVe siècle. L'or guinéen remontait sur la ville de Ceuta par les caravanes transsahariennes ; il a profité dans un premier temps aux Arabes, puis aux Portugais. Après la prise de la ville de Ceuta (en 1415) les Portugais procédèrent à une exploration systématique des côtes ouest de l'Afrique jusqu'alors méconnues des puissances maritimes européennes au-delà du cap Bojador. Cette exploration s'est opérée sous la houlette du Prince Henri surnommé Henri le Navigateur.
En 1460, les Portugais atteignirent le Golfe de Guinée et y récupérèrent une large part du commerce dont celui de l’or des mines locales de Bambouk, de Bouré et de Lobi qui était aux mains des Arabes.
Les revenus de la couronne portugaise
modifierLes Portugais purent tirer de colossaux bénéfices de ce commerce, car l'or était particulièrement rare en Europe à cette époque.
Au début du XVIe siècle, le précieux métal en provenance des mines de Guinée assurait le quart des revenus de la couronne portugaise ce qui est considérable[réf. souhaitée].
Bibliographie
modifier- John L. Vogt, « The Lisbon Slave House and African Trade, 1486-1521 », Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 117, no 1, , p. 1–16 (ISSN 0003-049X, lire en ligne, consulté le )
- J.O. Ijoma, « Portuguese Activities in West Africa Before 1600 the Consequences », Transafrican Journal of History, vol. 11, , p. 136–146 (ISSN 0251-0391, lire en ligne, consulté le )
- Arthur Davies, « Prince Henry the Navigator », Transactions and Papers (Institute of British Geographers), no 35, , p. 119–127 (ISSN 1478-4017, DOI 10.2307/621104, lire en ligne, consulté le )