Oratoire de la Sainte Grotte (Cadix)

L'oratoire de la Sainte Grotte est un oratoire fondé en 1771 à Cadix par José Saénz de Santamaría est réalisé par Torcuato Cayón (es) et Torcuato Benjumeda (es).

Oratoire de la Saint Grotte
Image illustrative de l’article Oratoire de la Sainte Grotte (Cadix)
Présentation
Nom local Oratorio de la Santa Cueva
Culte Église catholique
Type Oratoire
Rattachement Diocèse de Cadix et Ceuta
Fin des travaux 1771
Architecte Torcuato Cayón (es) et Torcuato Benjumeda (es).
Style dominant Néoclassicisme
Protection Monument historico-artistique de caractère national (Espagne, 1981)
Géographie
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de l'Andalousie Andalousie
Commune Cadix
Coordonnées 36° 32′ 01″ nord, 6° 17′ 43″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Andalousie
(Voir situation sur carte : Andalousie)
Oratoire de la Saint Grotte
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Oratoire de la Saint Grotte

Histoire modifier

L'oratoire a été consacré au culte par l'évêque Antonio Martínez de la Plaza en 1796 et est l'un des plus représentatifs de l'architecture néoclassique religieuse en Andalousie. Il est l'œuvre des architectes Torcuato Cayón (es) et Torcuato Benjumeda (es).

Son promoteur, le prêtre José Saénz de Santamaría, marquis de Valde-Iñigo, a enrichi le temple d'une pièce musicale qui accompagne le matin du Vendredi saint, la prédication des sept derniers mots du Christ. La commande a été faite à Joseph Haydn, qui l'a intitulée Les Sept Dernières paroles du Christ en Croix.

Le ministère de la culture espagnol l'a déclaré Monument historico-artistique de caractère national en 1981.

Description modifier

L'oratoire est composé de deux séjours, une supérieure — ou haute chapelle —, de grande richesse et luminosité, et une souterraine — ou basse chapelle —, plus austère et vouée au recueillement, avec un calvaire de marbre[N 1].

Dans la haute chapelle, on peut contempler, parmi différentes œuvres trois toiles de Francisco de Goya : La Santa Cena (la cène), La multiplicación de los panes y los peces (la multiplication des pains) et La parábola de la boda del hijo del rey (La parabole du mariage du fils du roi), restaurés par le musée du Prado en 2000[1].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le calvaire de marbre est une œuvre de Jacome Vaccaro (es) et de Gandulfo.

Références modifier

  1. (es) Elena Vozmediano, « Restauración de los cuadros del Oratorio de la Santa Cueva de Cádiz », sur elcultural.es, (consulté le )

Annexes modifier

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