Orpin blanc
Sedum album
Règne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Ordre | Rosales |
Famille | Crassulaceae |
Genre | Sedum |
Ordre | Saxifragales |
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Famille | Crassulaceae |
L'Orpin blanc (Sedum album), aussi appelé Sédum blanc, est une plante vivace de la famille des Crassulacées.
Description
modifierC'est une petite plante grasse (5 à 20 cm) aux feuilles alternes, de section ovale.
Caractéristiques
modifier- Organes reproducteurs
- Couleur dominante des fleurs : blanc
- Période de floraison : juillet-septembre
- Inflorescence : cyme multipare
- Sexualité : hermaphrodite
- Ordre de maturation : protandre
- Pollinisation : entomogame, autogame
- Graine
- Fruit : follicule
- Dissémination : anémochore
- Habitat et répartition
- Habitat type : pelouses vivaces des lithosols compacts (dalles), méditerranéennes à subméditerranéennes, basophiles
- Aire de répartition : Atlantique
données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.
Distribution
modifierCette espèce est originaire de l'Ancien Monde : Europe centrale et méridionale de la France à l'Ukraine et à la Grèce, Afrique du Nord (Maghreb) et Asie Mineure (Turquie).
En France, l'Orpin blanc se retrouve sur l'ensemble du territoire métropolitain, en particulier dans la moitié Est et les Pyrénées[1]. En Suisse, on le rencontre dans le Jura, les vallées alpines et sur une partie du Plateau[2].
Utilisations
modifierMédicinale
modifierC'est avec cette espèce à fleurs blanches et à suc non âcre que l'on prépare un onguent dit « populeum » aux vertus cicatrisantes et adoucissantes[3],[4].
En architecture
modifierCet orpin fait partie des sédums utilisés pour végétaliser les toitures végétales.
Alimentaire
modifierLes feuilles se mangent crues en salade ou cuites[5].
Scientifique
modifierDes plants de Sedum album mis en pots ont été exposés en ville de Genève dans des endroits choisis pour leur haut niveau de pollution de l'air. D'autres pots ont été placés dans des endroits peu pollués. Des feuilles ont ensuite été prélevées afin d'y mesurer l'oxydation. La variation en fonction du temps de l'activité de la peroxydase a été analysée. Les résultats ont été comparés au cadastre de la chaleur du canton de Genève, à celui des immissions de SO2 et à la carte de ceinture lichénique, ils sont concordants. Le sedum album peut donc être utilisé comme marqueur de l'environnement genevois[6].
Liens externes
modifier- (fr) Référence Belles fleurs de France : Sedum album
- (en) Référence Catalogue of Life : Sedum album L. (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Sedum album L.
- (en) Référence NCBI : Sedum album (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espèce Sedum album L.
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Sedum album L.
- (fr) Référence INPN : Sedum album L., 1753 (TAXREF)
- (fr) Site FloreAlpes
Références
modifier- « eFlore », sur Tela Botanica (consulté le )
- « Fiche espèce », sur www.infoflora.ch (consulté le )
- Paul-Victor Fournier (préf. Clotilde Boisvert), Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses en France, Omnibus, (1re éd. 1947) (ISBN 978-2-258-08434-6), p. 707
- Claude de Tovar, « À propos de la Chirurgie de l'abbé Poutrel » (Analyse), Romania, vol. 103, nos 410-411, , p. 353, n. 2. (lire en ligne [PDF])
- Nathalie MACHON et Danielle MACHON, À La cueillette des plantes sauvages utiles, Paris, Dunod, coll. « L'amateur de nature », , 192 p. (ISBN 978-2-10-057794-1), p. 114
- Federico J. Cartillo et Hubert Greppin, « Comparaison entre différents marqueurs de l'environnement genevois: utilisation de la péroxydase », C. R. des séances SPHN, Genève NS, vol. 15, no 1, , p. 57-70