Ourouër
Ourouër est une ancienne commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ourouër | |
Église Saint-Fiacre d'Ourouër. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Nevers |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Bon Pays |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Gilles Michon 2017-2017 |
Code postal | 58130 |
Code commune | 58204 |
Démographie | |
Population | 333 hab. (2014 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 03′ 34″ nord, 3° 18′ 24″ est |
Altitude | Min. 222 m Max. 383 m |
Superficie | 21,76 km2 |
Élections | |
Départementales | Guérigny |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Vaux d'Amognes |
Localisation | |
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Géographie
modifierCommunes limitrophes
modifierBalleray | Nolay | |||
Saint-Martin-d'Heuille | N | Saint-Sulpice | ||
O Ourouër E | ||||
S | ||||
Montigny-aux-Amognes |
Histoire
modifierOratorium (mot latin qui signifie lieu de prière / culte privé) est un site habité depuis la période gallo-romaine. C'est grâce à l'édification d'un prieuré (rattaché à La Charité-sur-Loire) que la paroisse est née. En 1263, le site est mentionné dans le registre de l'évêché de Nevers sous le nom d'Orathorium, qui devient ensuite Oratorium en 1287, Saint-Martin-d'Orour en 1438, Oratorium-in-Admogniis en 1478, Oroer en 1498, La Motte d'Orouer au XVIème, Ouroue en 1650, Hourouer en 1661 et Ouroy en 1724[1], jusqu'à devenir Ourouër qui est toujours le nom appliqué aujourd'hui. Son nom évolue notamment sous l'influence de la langue d'oil.
Le site d'Ourouër est ravagé lors de la querelle entre Armagnacs et Bourguignons durant la guerre de guerre de Cent Ans. Puis il souffre de la révolution industrielle tout en profitant de l'activité des villes voisines telles que Guérigny et sa forge royale par exemple.
Aujourd'hui encore, ses principales activités économiques sont la culture des céréales, l'élevage de bovins, la fabrication de fromage, l'élevage de chevaux ou encore l'artisanat d'art[2].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 333 habitants, en évolution de −4,03 % par rapport à 2009 (Nièvre : −3,01 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Lieux et monuments
modifierPlacée au centre du village, son église romane classée Monument Historique a été bâtie fin XIIe siècle - début XIIIe siècle par les moines de Saint-Etienne de Nevers[9].
Un oppidum est situé sur la colline de Naubois.
Le château de Nyon datant du XVIIIe siècle transformé depuis en chambres d’hôtes.
Personnalités liées à la commune
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
- VdA, « OUROUER histoire et patrimoine », sur beninois.free.fr.
- Suppression de la commune
- Le site officiel de l'Association des Maires de France
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Notice no PA00112980, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture