Ouvrage de Sentzich

Ouvrage de Sentzich
Vue de l'ouvrage depuis le sud.
Vue de l'ouvrage depuis le sud.

Type d'ouvrage Petit ouvrage d'infanterie
Secteur
└─ sous-secteur
secteur fortifié de Thionville
└─ sous-secteur d'Elzange
Numéro d'ouvrage A 16
Année de construction 1930-
Régiment 167e RIF
Nombre de blocs 1
Type d'entrée(s) Entrée par un bloc (casemate)
Effectifs 66 hommes et 1 officier
Coordonnées 49° 25′ 13″ nord, 6° 15′ 38″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Localisation de l'ouvrage
Localisation de l'ouvrage

L'ouvrage de Sentzich est un ouvrage fortifié de la Ligne Maginot, situé sur la commune de Cattenom, dans le département de la Moselle.

C'est un petit ouvrage d'infanterie, monobloc. Construit à partir de 1930, il a été épargné par les combats de .

Position sur la ligne modifier

Faisant partie du sous-secteur d'Elzange dans le secteur fortifié de Thionville, l'ouvrage de Sentzich, portant l'indicatif A 16, est intégré à la « ligne principale de résistance » entre l'ouvrage du Galgenberg (A 15) au nord et un blockhaus RFM[1] au sud, à portée de tir des canons des gros ouvrages du Galgenberg, du Kobenbusch (A 13) et du Métrich (A 17)[2].

Ce petit ouvrage avait sous ses feux la route du Luxembourg à la sortie du village de Sentzich (rattaché à la commune de Cattenom depuis 1971).

Description modifier

L'ouvrage monobloc possède deux chambres de tir et une tourelle de mitrailleuses.

La chambre de tir flanquant vers le nord avec un créneau mixte pour JM/AC 37 (un jumelage de mitrailleuses et un canon antichar de 37 mm) est surmontée d'une cloche GFM (guetteur fusil-mitrailleur).

La chambre de tir flanquant vers le sud possède un créneau mixte pour un autre jumelage de mitrailleuses et un canon antichar de 37 mm, un autre créneau pour jumelage de mitrailleuses et une cloche GFM.

La petite usine de l'ouvrage de Sentzich était équipée de deux groupes électrogènes Baudouin de 36 chevaux[3].

Équipage modifier

L'ouvrage possédait un équipage de 66 hommes du 168e RIF, sous les ordres du lieutenant Langrand.

Histoire modifier

L'ouvrage appartient à la commune de Cattenom et est entretenu par une association.

Notes et références modifier

  1. Le niveau de protection d'une casemate de la ligne Maginot dépend de son modèle et de sa période de construction. De 1928 à 1935 sont construits les modèles les plus puissamment protégés : les casemates et ouvrages CORF (Commission d'organisation des régions fortifiées), avec des murs et dalles épais jusqu'à 3,5 mètres de béton). Puis viennent à partir de 1935 les blockhaus MOM (main-d'œuvre militaire), avec de 0,60 à 1,5 m de béton, avec des modèles très variés selon la région : RFM (région fortifiée de Metz), RFL (région fortifiée de la Lauter), 1re, 2e, 20e et 7e RM (région militaire). Les MOM les plus protégés sont appelés FCR (fortification de campagne renforcée). De 1937 à 1940, le STG (Service technique du Génie) standardise les constructions, avec une protection de 1,50 à 2 m de béton.
  2. Jean-Yves Mary et Alain Hohnadel, op. cit., t. 3, p. 87.
  3. Jean-Yves Mary et Alain Hohnadel, op. cit., t. 3, p. 95.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2).
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1).
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6).

Liens externes modifier

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Articles connexes modifier