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Overseas Press Club of America

L’Overseas Press Club of America, aussi connue sous le nom de Overseas Press Club, est une association de journalistes fondée en 1939 dont le siège est à New York, qui regroupe les correspondants de presse américains à l'étranger, qu’ils soient actifs ou en retraite.

Overseas Press Club of America
Logo de l’Overseas Press Club of America.
Serving the interests of international journalists since 1939.
Histoire
Fondation
9 avril 1939
Cadre
Sigle
OPCA ou OPC
Zone d'activité
Monde
Type
Association
Domaine d'activité
Siège
40 West 45th St, New York, NY 10036
Pays
Coordonnées
Langue de travail
Organisation
Président
Paula Dwyer
Vice-président
Azmat Khan
Direction
Patricia Kranz
Trésorier
Deborah Amos
Partenaire
Fédération Européenne des Press Clubs
Affiliation
Chiffre d'affaires
302 134 $ (), 343 818 $ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Publication
Dateline Magazine
Site web
Identifiants
IRS
Carte

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L’association organise chaque année, et depuis ses débuts, des remises de prix et des dîners mondains prisés dans le milieu de la presse et de la politique internationale.

Missions et prises de position

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L’Overseas Press Club of America (OPCA) a pour mission de représenter les correspondants de presse américains situés à l'étranger[1].

L'Overseas Press Club (OPC) a pour principes fondateurs de promouvoir les plus hauts standards d'intégrité et de compétence professionnelle journalistique, d'aider à la formation des journalistes, de contribuer à la liberté et à l'indépendance des journalistes et de la presse dans le monde entier et à une meilleure communication et compréhension entre les peuples[2].

L'OPCA se déclare favorable à la protection des sources[3].

Localisations

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Actuelle localisation

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Le siège de l’association est situé à New York dans la 45e rue[N 1],[4].

Localisations passées

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Photographie en couleurs. Façade d’un immeuble arborant le numéro 40 sur son auvent.
Siège de l’association à New York en 2009.

En , le siège de l’OPC est situé dans la 52e rue[5]

Le , l’OPC emménage dans le New York Times Building[6].

Le , l’OPC

— dont le siège est établi depuis au moins 5 ans dans la 39e rue à New York[N 2],[7] — fait l’acquisition auprès du National Republican Club d’un immeuble situé dans la 40e rue voisine, en face de Bryant Park[N 3] mais s'y installe formellement en [8],[9]qu’il quitte en 1971[10]. Toujours en proie à des problèmes financiers, l'OPC s’établit en dans un immeuble situé dans la 51e rue[11].

Historique

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Création

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L’Overseas Press Club est fondé le à Greenwich Village par un groupe de correspondants américains à l’étranger[12],[13],[14].

Cependant, le premier comité, présidé par Wythe Williams, organise sa première assemblée générale le à l’Hôtel Algonquin afin d’établir une constitution et d’adopter les statuts de l’Overseas Press Club. Ce comité comprend Irene Kuhn, Sam Dashiell, Charles Ferlin et Eugene Lyons[15]. À l’issue de cette réunion, Williams est reconduit à la tête du club[16],[17], Kuhn et Dashiell sont élus vice-présidents, Felin, secrétaire et Joseph Shaplen, trésorier. Lyons, intègre le nouveau bureau, auquel William C. Bullit et Franklin Delano Roosevelt sont honorifiquement invités à participer. Ce même jour, l’association décide de décerner annuellement un prix récompensant le meilleur correspondant de presse à l’étranger[18]. Peggy Hull et Carol Weld font partie des membres fondateurs de l’OPC[19],[20],[21], très tôt rejointes par Nola Luxford parmi les toutes premières femmes au sein de l’environnement très masculin du club[22].

Débuts

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Le , l’OPC organise son premier dîner annuel en compagnie d’Herbert Hoover et d’Alexandre Kerenski au Park Lane Hotel (en)[23],[24],[N 4]. Ce dîner est donné à l’occasion de la publication de The Inside Story, qui comprend les aventures d'Eugene Lyons, de Irene Kuhn et de Cornelius Vanderbilt Jr.[32],[33].

Photographie noir et blanc. Homme en buste presque de face portant costume et cravate.
Wythe Williams, premier président de l’OPC, dans les années 1940.
Photographie noir et blanc.
Premier dîner annuel de l’OPC, le .

Le , lors de la première assemblée générale annuelle de l’association au The Pierre, Eugene Lyons est élu président[34].

La toute première cérémonie de remise des prix se déroule le sur le site de l’Exposition universelle de New York. Les primés sont Leland Stowe, du service international du Chicago Daily News et du New York Post, pour son travail de couverture de la guerre en Europe ; Hallett Abend, du New York Times, pour ses reportages en Extrême-Orient, et Edward Murrow, de Columbia Broadcasting System, pour ses reportages radiophoniques en zone de guerre. William L. Shirer de CBS faisait partie des nommés[35].

Le , George Sylvester Viereck démissionne à la demande du club qui lui reproche de s'être rendu « indésirable » en amenant des bundistes aux réunions. Viereck nie les accusations à son encontre et attribue son expulsion à une « hystérie » guerrière[36],[37].

Dès , un fond philanthropique de l’association est mentionné dans la presse[38],[39],[40].

Logo de l’Overseas Press Club of America en 1945.

À partir de 1948, l'Overseas Press Club of America récompense les photographes et les photojournalistes pour la qualité de leur reportage photographique[14]. Le premier prix est remis le lors d’une cérémonie organisée au Waldorf-Astoria à Jack Birns de Life pour avoir réalisé le « meilleur reportage photo de l'étranger, jugé d'après sa qualité d'interprétation[N 5] »[42],[43]. Cette même année, James Reston du New York Times reçoit le prix du « meilleur traitement de l'actualité étrangère par voie de presse[N 6] » et Homer Bigart du New York Herald Tribune reçoit le prix commémoratif George Polk décerné à un correspondant à l’étranger « pour avoir fait preuve de courage, d'intégrité et d'esprit d'entreprise au-delà du devoir[N 7] » [43].

Jawaharlal Nehru (à gauche), Vijaya Lakshmi Pandit (au centre) et Frank Kelley (à droite) lors du déjeuner organisé par l’OPC, au Savoy-Plaza Hotel (en), le .

En 1955, le Time fait état de la volonté de l’OPC de s’ouvrir et de se mettre à disposition de toute la presse[7]. Cette même année, l'OPC produit une émission de radio et de télévision pour National Broadcasting Company[44].

Logo de l’Overseas Press Club en 1956.

Le , John Kennedy, alors sénateur du Massachusetts, critique l’administration américaine dans son discours devant l’OPC pour sa réponse timide à la demande d’une aide économique faite par la Pologne pendant l'Octobre polonais de 1956[45],[46].

Le , Fidel Castro, alors premier ministre de Cuba, s'adresse à 1 800 membres et invités de l’OPC à l'hôtel Astor[N 8]. Selon un article de l'OPC Bulletin datant de , 125 reporters, photojournalistes et chaînes de télévision couvrent l'événement. Le déjeuner attire la plus grande assistance de l'histoire du club à cette l'époque[48].

En 1962, l'Overseas Press Club édite un livre de cuisine décrivant les aventures culinaires vécues par 60 correspondants étrangers du Club[49].

En , Edward R. Murrow est élu membre de l’OPC à vie[44].

Un ancien membre de l’OPC considère en 2008 que l’organisation n’existe plus, probablement en vertu de sa grandeur passée[50].

Lors du 80e dîner annuel, le discours d’ouverture revient à Martin Baron[51].

Récompenses

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Cérémonies et remises de prix

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Plusieurs dizaines de prix sont décernés pour récompenser chaque année les professionnels de l’information par l’OPC[52], considérée comme la plus importante association de la presse traitant de l’actualité internationale[53]. Selon Norman Solomon (en), l'événement est généralement perçu par ceux qui y participent « comme une occasion de se pavaner et d'être vu »[54]. Parmi les prix, le prix Robert Capa Gold Medal est décerné depuis 1955[55] et le prix George Polk depuis 1949[56],[43].

Préférence masculine

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Au cours des années 2000, le prix Robert Capa est confié à neuf hommes différents pour une seule femme, selon The Atlantic. Le journal indique que cette tendance se poursuit les années suivantes puisqu’en 2014 et 2015, l'OPC décerne 50 fois ce prix à des hommes mais seulement 21 fois à des femmes[57].

Devoir de mémoire

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Photographie en couleurs. Stèle en forme de livre ouvert sur un terrain couvert de gazon.
Mémorial des correspondants de guerre au cimetière national d'Arlington en Virginie aux États-Unis.

Le , l’Overseas Press Club inaugure son Memorial Press Center dédié aux correspondants de guerre morts en exercice lors de la Seconde Guerre mondiale par une cérémonie retransmise en couleur sur WRCA dans un programme intitulé « Dateline ». Cette émission de 90 minutes est marquée par l’allocution de Dwight D. Eisenhower et la performance de Marian Anderson, Bob Hope, Martha Raye, John Charles Daly et Sid Caesar[58],[59],[60],[61]. Cette initiative est soutenue par une campagne de dons entamée dès le [62].

Sur un mur du salon des membres du siège de l'Overseas Press Club se trouvent deux tablettes commémoratives portant les noms de 97 correspondants qui, entre 1940 et 1964, ont donné leur vie en exerçant le journalisme[63],[64].

Un mémorial des correspondants de guerre est placé en 1985 au cimetière national d’Arlington, en Virginie, à la demande de Society of Professional Journalists, National Press Club, No Greater Love et OPC pour commémorer les journalistes morts au champ d’honneur[65].

Une plaque est posée au château de Vouilly le , date anniversaire du Jour J, afin de commémorer les correspondants de guerre morts lors de la bataille de Normandie[66],[67],[68].

Présidence

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Les présidents sont élus par les membres du club[réf. nécessaire].

Prénom et nom Début de mandat Fin de mandat Prénom et nom Début de mandat Fin de mandat
Wythe Williams [15] [34] Will Oursler [69] [70]
Eugene Lyons [34] [71] Jack Raymond [70] 1976
Burnet Hershey Matthew A.R. Bassity 1976 1978
Lowell Thomas [72] Henry Gellermann 1978 1982[73]
William W. Chaplin[N 9] [72] Anita Diamant[N 10] 1981 1986[74]
Bob Considine[N 9] 1947 Herbert Kupferberg 1986 1988
William W. Chaplin[N 11] Leonard Saffir 1988 1990
Frank Kelley H.L. Stevenson 1990 1992
Louis P. Lochner Larry Smith 1992 1994
John Daly [75] Bill Holstein 1994 1996
William P. Gray [75] John Corporon 1996 1998
J. Clifford Stark [76] Roy Rowan 1998 2000
Bob Considine[N 11] [76] Larry Martz 2000 2002
Wayne Richardson [77] [78] Alexis Gelber 2002 2004
Cecil Brown [78] [79],[80] Richard B. Stolley 2004 2006
Thomas P. Whitney [79],[80] [81] Marshall Loeb 2006 2008
John Wilhelm [81] [82] Allan Dodds Frank 2008 2010
John Luter[N 12]. [82] [83],[84],[N 13] David A. Andelman 2010 2012
Richard J. H. Johnston [85] [86] Michael Serrill 2012 2014
Barrett McGurn [86] 1966 Marcus Mabry 2014 [87]
Victor Riesel [88] [89] Deidre Depke [87] [90]
Hal Lehrman [89] [69] Pancho Bernasconi 2020


Notes et références

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Notes

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  1. ↑ Le siège actuel a pour coordonnées 40° 45′ 21″ N, 73° 58′ 53″ E.
  2. ↑ L'immeuble a pour coordonnées 40° 45′ 03″ N, 73° 58′ 50″ O.
  3. ↑ L'immeuble a pour coordonnées 40° 45′ 10″ N, 73° 59′ 00″ O.
  4. ↑ Des personnalités politiques « très importantes[25] » telles que Maxime Litvinov, James F. Byrnes, Allen Dulles, Dean Acheson ou Harry S. Truman sont régulièrement invitées à ces dîners et y abordent de grands problèmes contemporains[26],[27],[28],[29],[30],[31].
  5. ↑ Traduction libre de: « Best picture reporting from abroad, judged from its interpretative quality[41] ».
  6. ↑ Traduction libre de : « Best press interpretation of foreign news ».
  7. ↑ Traduction libre de: « for display of courage, integrity and enterprise over and beyond the duty ».
  8. ↑ Selon Diario Las Américas (en), plus de 2 000 convives sont présents à cet événement[47].
  9. ↑ a et b Premier mandat.
  10. ↑ Première femme.
  11. ↑ a et b Second mandat.
  12. ↑ Premier et second mandat
  13. ↑ Réélu jusqu'au [85].

Références

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