Oyrières

commune française du département de la Haute-Saône

Oyrières est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Oyrières
Oyrières
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
Maire
Mandat
Fabien Lagier
2020-2026
Code postal 70600
Code commune 70402
Démographie
Population
municipale
364 hab. (2021 en évolution de −6,67 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 32′ 00″ nord, 5° 33′ 52″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 255 m
Superficie 14,3 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Gray
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dampierre-sur-Salon
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Oyrières
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Oyrières
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Voir sur la carte topographique de la Haute-Saône
Oyrières
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Oyrières

Géographie

modifier

Communes limitrophes

modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 834,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Oyrières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), forêts (43,9 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

modifier

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Autrey-lès-Gray[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dampierre-sur-Salon.

Intercommunalité

modifier
La Grande Rue- Carte postale vers 1910.

Oyrières était membre depuis 2008 de la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, créée le , et qui regroupait environ 3 800 habitants[14].

L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [15] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.

Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [16] a prévu la fusion de cette petite intercommunalité avec l'ancienne communauté de communes du Pays de Gray et le rattachement à cette structure des communes isolées de Chargey-lès-Gray, Onay, Velesmes-Échevanney.

La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[17].

Liste des maires

modifier
La mairie.
Liste des maires successifs[18][réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
... - 1829 - ...   M. Thibaudot    
17 mai 1945 31 octobre 1947 Marcel André Henri Paquier   cultivateur
Les données manquantes sont à compléter.
  février 2003 Michel Beurey    
avril 2003 2014 Thierry Aubry[19]    
2014[20] En cours Fabien Lagier SE Pharmacien[21]

Démographie

modifier
Le monument aux morts.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 364 habitants[Note 3], en évolution de −6,67 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
518608676658701745735719738
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
640604634577543570507478490
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
430427417374376348351342347
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
339347348390401450434424429
2014 2019 2021 - - - - - -
392371364------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

Culture locale et patrimoine

modifier

Sites et monuments

modifier
L'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste.
  • Le château d'Oyrières.
  • L'église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste date de 1788, reconstruite en 1838, avec son cadran solaire. L'église se situe dans le diocèse de Besançon, au sein de l'unité pastorale d'Arc-Autrey-Champlitte. Le curé est actuellement l'abbé Léon Gigon.
  • La fontaine-lavoir sud, édifiée en 1827-1829 sur les plans de l'architecte Louis Moreau. C'est un monument d'inspiration classique avec un pavillon de fontaine carré, conçu à l'image d'un temple domestique. Lavoir d'ordre toscan, inspiré de l'atrium des maisons antiques avec une couverture portée par un double péristyle, il laisse le bassin à ciel ouvert. Il est classé monument historique[25].
  • La fontaine-lavoir nord, édifié en 1845-1848 sur les plans de MM. Delanne et Colard
    Également classé monument historique[26], elle est située à l'entrée nord du village. Un projet de restauration est à l'étude.
  • L'ancienne poste, qui accueille depuis la mairie et l'agence postale communale. Ce bâtiment, ancien relais de poste, est situé au cœur du village, en face de la boulangerie. Jusqu'en 2007, la poste était tenue par un fonctionnaire appelé « receveur rural ». Cet agent d'État effectuait la tournée de facteur locale du bourg. L'après-midi, il tenait le guichet, offrant ainsi à la population de ce petit bourg un service postal complet.

Galerie

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Curiosités

modifier
  • Un aigle pygargue naturalisé, noté tué à Oyrières en 1848, est conservé dans les collections du muséum d'histoire naturelle de Gray.
  • Selon une légende, la cancoillotte serait née dans une ferme de Oyrières au cours du XVIe siècle.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Oyrières et Chargey-lès-Gray », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chargey-lès-Gray », sur la commune de Chargey-lès-Gray - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. « CC du Pays d'Autrey (N° SIREN : 247000318) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  15. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
  16. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
  17. « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  18. « Les maires de Oyrières », sur francegenweb.org (consulté le ).
  19. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
  20. « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
  21. « Résultats municipales 2020 à Oyrières », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « La fontaine-lavoir Sud », notice no PA00102240, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Le Lavoir Nord », notice no PA00102241, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Source : Acte de décès numéro 2 du registre des décès de la commune d'Oyrières pour l'année 1830.