Ozon (Hautes-Pyrénées)

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Ozon
Ozon (Hautes-Pyrénées)
Paysage dans les environs du village d'Ozon.
Blason de Ozon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros
Maire
Mandat
Michel Larré
2020-2026
Code postal 65190
Code commune 65353
Démographie
Gentilé Ozonnais
Population
municipale
244 hab. (2021 en diminution de 14,39 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ 27″ nord, 0° 15′ 22″ est
Altitude Min. 266 m
Max. 528 m
Superficie 9,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Arros et des Baïses
Législatives Première circonscription
Localisation
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Ozon
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Ozon
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Ozon

Ozon est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Baronnies, dont le nom est issu d’une légende selon laquelle quatre seigneurs du Moyen Âge avaient pour habitude de festoyer ensemble aux sources de l’Arros, chacun d’eux gardant un pied sur sa terre et l’autre sur celle du voisin. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arros, le Bouès, le Lène, l'Arrédou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Ozon est une commune rurale qui compte 244 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 853 habitants en 1866. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..

Ses habitants sont appelés les Ozonnais.

Géographie modifier

Localisation modifier

Carte

La commune d'Ozon se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 1 km de Tournay[2], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Arros et des Baïses dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tournay[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Lanespède (1,2 km), Tournay (1,4 km), Castéra-Lanusse (2,8 km), Ricaud (2,9 km), Peyraube (3,3 km), Bordes (4,0 km), Gourgue (4,2 km), Poumarous (4,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Ozon fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

Carte de la commune d'Ozon et des proches communes.

Paysages et relief modifier

Hydrographie modifier

L'oratoire.

Le ruisseau la Lène, affluent droit de l'Arros, conflue sur la commune.
Le ruisseau du Bouès, affluent droit de l'Arros, traverse le territoire du sud au nord à l'extrémité est de la commune et forme la limite est avec la commune de Burg.
Le ruisseau de l'Arrédou, affluent gauche de l'Arros, traverse le territoire de la commune du sud au nord et forme la limite ouest avec la commune de Poumarous.
La rivière de l'Arros et son affluent droit le Marcadieu traversent la commune du sud au nord en son centre.
Un autre petit ruisseau, la Goute, traverse la commune et forme une partie de la limite sud avec la commune de Lanespède. Idem pour le Houquilon qui forme une partie de la limite nord avec la commune de Tournay.

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

  • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 997 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tournay », sur la commune de Tournay, mise en service en 1970[11] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 998,7 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 23 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[15], à 12,6 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[17].

Milieux naturels et biodiversité modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[18] : le « cours amont du Bouès » (162 ha), couvrant 9 communes du département[19] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[18] :

  • les « coteaux de Capvern à Betplan » (10 246 ha), couvrant 46 communes dont huit dans le Gers et 38 dans les Hautes-Pyrénées[20] ;
  • le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[21] ;
  • le « plateau et vallons des Coustalats » (7 832 ha), couvrant 25 communes du département[22].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Ozon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 2],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), zones agricoles hétérogènes (33 %), prairies (14,9 %), terres arables (8,6 %), zones urbanisées (4 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logement modifier

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 145[I 5].
Parmi ces logements, 81,6 % sont des résidences principales, 8,5 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants.

Voies de communication et transports modifier

Passage à niveau de la ligne de Toulouse à Bayonne.

Cette commune est desservie par la route départementale D 817 et par les routes départementales D 14 et D 20.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Ozon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros, le Bouès, le Lène. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1998, 1999, 2006, 2009, 2011 et 2018[29],[26].

Ozon est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ozon.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 151 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 151 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

Risque technologique modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

Toponymie modifier

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Ozon au sud de Tournay.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Histoire modifier

Le tumulus constitue un témoignage de l'époque protohistorique.

L'implantation, en 1955, de l'abbaye des bénédictines fait suite à celle de l'abbaye Notre-Dame de Tournay en 1952.

Cadastre napoléonien d'Ozon modifier

Le plan cadastral napoléonien d'Ozon est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[36].

Politique et administration modifier

La mairie en 2020.
Le foyer rural d'Ozon en 2018.
Le foyer rural d'Ozon-Darré en 2018.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1995 mars 2001 Hubert Marque    
mars 2001 mars 2020 Gilles Lemasquerier    
mars 2020 en cours Michel Larré    

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Historique administratif modifier

Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tournay (depuis 1790)[37].

Intercommunalité modifier

Ozon appartient à la communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros créée en et qui réunit 54 communes.

Services publics modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40]. En 2021, la commune comptait 244 habitants[Note 9], en diminution de 14,39 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
625555574609786799817779821
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
837810853711673657626564516
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
514507402392365355354375443
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
429379353327288268269285285
2020 2021 - - - - - - -
249244-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Ancienne mairie et école.

Enseignement modifier

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d’une école depuis [43].

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 116 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 251 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 240 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 4,1 % 11,8 % 10,6 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 152 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 10,6 % de chômeurs) et 22,7 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 104, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,4 %[I 12].

Sur ces 104 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 85,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

L'église de l'Assomption d'Ozon en 2014.
Le cimetière.
L'église d'Ozon-Darré en 2014.
L'ancienne abbaye de l'Immaculée Conception.
Le lavoir en 2018.

La commune comprend deux églises. La seconde se situe à Ozon-Darré.

Dans le cadre d'une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) l'ancienne abbaye d'Ozon se voit courant 2020 transformée par son propriétaire M. Gérard Mouronval en un lieu/éco-village ayant pour vocation de regrouper des habitations et des espaces destinés aux professionnels et associations : artistes, artisans, professions libérales, services à la personne, services sociaux et culturels, permaculture….

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Blason Blasonnement :
D'azur à un canon d'or, l'affût de gueules avec sa roue aussi d'or, surmonté d'une fleur de lys du même.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Ozon » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Tarbes » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la commune d' Ozon
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ozon » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ozon » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ozon » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Stephan Georg, « Distance entre Ozon et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Ozon et Tournay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Ozon », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  11. « Station Météo-France Tournay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
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Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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