Pétition Poutine doit partir

Poutine doit partir (en russe : Путин должен уйти, Poutine doljen ouïti) est un site web et une campagne publique pour une pétition demandant la démission de Vladimir Poutine, alors premier ministre de la Russie. La campagne a été lancée sur Internet le par des militants de l'opposition et plusieurs intellectuels russes[2].

À Moscou, durant l'action « La journée de la colère » du , un manifestant incite à signer la pétition « Poutine doit partir »[1].

L'appel modifier

Contenu du texte modifier

Le texte du manifeste, adressé aux citoyens russes, contient une critique virulente de la politique de Vladimir Poutine. Il y est écrit entre autres : « Aucune réforme de fond n’est possible tant que Poutine conserve le pouvoir réel dans le pays », clame le texte de la pétition qui énumère ses échecs sur « la réforme des retraites, de l’administration, de l’armée, des services spéciaux, du système judiciaire et des forces de l’ordre, du système de santé »[3],[4].

Auteurs modifier

Le ou les auteurs du texte ne sont pas mentionnés lors de la publication. Il ressort des déclarations faites ultérieurement qu'il aurait été rédigé par un groupe de personnes, autour de Garry Kasparov[5]. Celui-ci le confirme dans le Iejednevny Journal, où la pétition a été publiée le 10 mars, en avril 2010[6]. Cependant le dans une interview à la radio proaméricaine Radio Liberty, le politologue Andrei Piontkovski revendique être l'auteur du manifeste[7].

La pétition modifier

Personnalités signataires ou apportant leur soutien à l'appel modifier

Premiers signataires modifier

Lors de la publication, la pétition a été signé par 34 personnalités publiques figurent les défenseurs des droits de l'homme Elena Bonner[3], Vladimir Boukovski[3] et Lev Ponomarev[3], les politiciens Garry Kasparov[8], Boris Nemtsov[3] et Iouri Moukhine[9], l’économiste Andreï Illarionov[10], les écrivains Zakhar Prilepine[3] et Victor Chenderovitch[3], le musicien Mikhail Borzykin[9], le politologue Gueïdar Djemal[11] et Boris Sokolov[10].

Autres signataires connus modifier

Parmi les personnalités connues signataires de la pétition plus tard on retrouve les politiciens Valéria Novodvorskaïa, dont la signature semble ne pas avoir été enregistrée immédiatement[12], le militant des droits de l’homme Sergeï Kovalev[10], l’avocat Mikhaïl Trepachkine[10], les écrivains Vladimir Pribylovsky[10] et Viktor Souvorov[10], le cinéaste Andreï Nekrassov[10], l’historien Boris Sokolov[10], l’ancien policier Alexeï Dymovski[10], l’avocat et blogueur Alexeï Navalny[10], l'homme de théâtre Vladimir Mirzoïev[13], l'acteur Alexeï Devotchenko[14] et d'autres.

Non signataires, mais soutenant la pétition modifier

Les politiciens de l'opposition comme Mikhaïl Kassianov[15][réf. à confirmer], Vladimir Ryjkov[5] et Edouard Limonov[16] ont soutenu la campagne sans signer la pétition.

Recueil des signatures modifier

Publication de la pétition et mise en place du site PutinaVotstavku.ru modifier

Le , la pétition parait dans le magazine en ligne Iejednevny Journal[17],[18]. Le même jour, ce site a été attaqué par des pirates informatiques[19]. Plus tard pendant la journée, la collecte de signatures a été transférée au site web spécialement créé pour l’occasion, PutinaVotstavku.ru[20],[21].

Problème des fausses signatures modifier

Au cours de la première journée, aucune confirmation des courriels était demandée par les sites Iejednevny Journal et PutinaVotstavku.ru. Alors des plaisantins en ont profité pour laisser un grand nombre de fausses signatures telles que : « Obama, Medvedev, Poutine, etc. ». Le , les faux signataires ont été supprimés et le processus d'ajout de signatures a été supervisé par un modérateur. Le , les organisateurs ont affirmé que le nombre de signatures aurait pu être plus grand si le site n'avait pas été attaqué[22].

Évolution du nombre des signatures modifier

Selon les organisateurs de la pétition, le rythme des signatures est particulièrement élevé dans les premiers jours, et aurait atteint 2500 le 12 mars « le record absolu de la campagne »[23]. Les chiffres donnés par les communiqués déposés sur le site sont ensuite les suivants :

Nombre de signatures revendiqué par les organisateurs
Date Nombre de signatures
15 mars 2010 8 000[22]
22 mars 2010 15 000[24]
30 mars 2010 21 500[25]
13 avril 2010 30 000[26]
30 avril 2010 40 000[27]
14 juin 2010 50 000[28]
31 décembre 2010 69 205[28]
6 janvier 2011 70 000[28]

Au 24 septembre 2017, le nombre de signatures affiché sur la page d'accueil du site[29] était de 152 698.

Analyses statistiques modifier

Le , le magazine russe The New Times publia une analyse statistique des signataires en fonction de leurs lieux de résidence et professions, concluant que la pétition avait été signée, par la plupart, par la classe moyenne[30].

Le 22 mars, le magazine publia une deuxième analyse, sur une plus grande base de signatures (7 500) où il était mentionné le fait que les signatures provenaient de toutes les régions. Les exceptions étaient les républiques ethniques, en particulier dans le Caucase du Nord. Les plus actives étaient Moscou (28,8 %) et Saint-Pétersbourg (11,3 %). Un nombre relativement important de signatures avait été fourni par des résidents de la Sibérie et l'Oural, où se concentraient des industries frappées par la récession. La diaspora russe avait donné 11 %. Quant aux professions des signataires, le segment le plus important était les cols blancs (21 %) et la plupart des signataires étaient les hommes (83 %)[31].

Deux mois plus tard, le magazine publia une troisième analyse, basée elle sur les 35 018 signatures recueillies sur le site depuis la seconde analyse. La proportion de femmes avait augmenté de 17 % à 21 % et la proportion de cols bleus, de 15 % à 23 %. Parmi les régions, Moscou (et sa région) ainsi que Saint-Pétersbourg (avec la région de Leningrad) continuaient d'occuper des positions prépondérantes, leur part représentant à peu près la moitié (45 %) du nombre total des signatures. Toutefois, c'est dans le district de la Volga que la croissance avait été la plus rapide, avec une multiplication par 6,9 du nombre des signatures[32].

La campagne modifier

Premières manifestations modifier

Outre la communication des initiateurs de la pétition sur le site internet PutinaVotstavku.ru, et les pages qu'ils annoncent avoir créées dans les réseaux sociaux[27],[26], des manifestations publiques sont organisées. Le Front civique unifié indique ainsi qu'il a commencé à tenir des piquets à Moscou pour diffuser la pétition et recueillir des signatures dès le 17 mars[33].

Le , des signatures sont recueillies sur papier lors d'actions de protestation dite « la Journée de la colère »[34] où des dizaines de milliers de russes bravent les interdictions de manifester et réclament la démission de Poutine en raison de la hausse du chômage, des prix de l‘électricité et des transports, et aussi pour demander la suppression d'une taxe sur les automobiles[35],[36],[37].

Contre-campagne modifier

L’écrivain Nikolai Starikov (en) a lancé une contre-campagne « Poutine doit rester ». Il a publié son propre manifeste disant que tout le monde doit avoir le choix de voter pour Vladimir Poutine. Le site de Starikov a rassemblé 6 616 signatures en cinq jours, puis il a cessé de fonctionner, selon Nikolai Starikov, à cause des pirates informatiques[38],[39].

Rapport Poutine-Résultats-10 ans modifier

Le , Boris Nemtsov et Vladimir Milov présentent leur rapport « Poutine-Résultats-10 ans », qu'ils publient à un million de copies. Sur la dernière page, ils fournissent des informations sur la campagne « Poutine doit partir ». Le même jour, la distribution du rapport commence à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg[40],[41].

Le jour suivant le site web du rapport « www.putin-itogi.ru », ainsi que les sites web personnels de Boris Nemtsov et Vladimir Milov sont attaqués par des pirates informatiques[42].

Le , la distribution du rapport à Saint-Pétersbourg donne lieu à la saisie d'exemplaires du rapport, dont une partie est finalement retournée aux militants un camion avec 100 000 copies du rapport[43],[44]. Le , cinq militants du FCU sont arrêtés à Saint-Pétersbourg, alors qu'ils tentaient de distribuer le rapport aux participants du Forum international économique de Saint-Pétersbourg[45].

Le FCU tient des piquets « Poutine doit partir » à Moscou le 8 et [46],[47]. Durant le piquet du , les militants distribuent à la fois le texte de la pétition « Poutine doit partir » et le rapport « Poutine- Résultats-10 ans ». Selon le chef du FCU à Moscou, Lolita Tsaria, les policiers ont tenté d'entraver la distribution de ces documents[48].

Le centre analytique Levada a effectué plusieurs enquêtes, entre et , sur la notoriété du rapport : 12 % des personnes interrogées en connaissaient l'existence ou en avaient entendu parler en , 22 % en , 34 % en , puis 17 % en [49],[50].

Comité des cinq exigences modifier

Début , un Comité des cinq exigences ((ru) Комитет пяти требований) est créé par le FCU, Soldarnost et d'autres groupes d'opposition. Sa première revendication est la démission de Vladimir Poutine[51].

Nouvelles manifestations modifier

En , les membres du comité présentent une demande au bureau de maire de Moscou pour la tenue d'un rassemblement pour la démission de Poutine. Leur demande fut acceptée[52],[53]. Le rassemblement, qui a eu lieu le sur la place Pouchkine, réunit mille personnes. Parmi les orateurs figurent le chef du FCU, Garry Kasparov, le coordonnateur du Front de gauche Sergei Udaltsov, le chef du mouvement « Pour les droits de l'homme », Lev Ponomarev[54].

Le piquet de Ilya Yachine en face de la Maison Blanche à Moscou le .

Le 18 et , des militants de Solidarnost et du Comité des cinq exigences ont tenu une série de piquets en face de la Maison Blanche à Moscou. Le premier était tenu par un des leaders de Solidarnost Ilya Yachine, mais ce dernier fut arrêté par des agents du Service fédéral de sécurité, et déclara ensuite avoir été mis à terre et menotté par les miliciens[55]. Ilya Yachine a été condamné à une amende de 1 000 roubles au motif « d'avoir tenu un langage grossier dans un lieu public ». Les autres piquets se sont déroulés sans incidents[56],[57].

Le , sur la place Pouchkine à Moscou[58], deuxième manifestation appelant à la démission de Vladimir Poutine sous la devise « Je suis pour une Russie sans Poutine » qui réunit environ 2 000 personnes. Parmi les orateurs se trouvaient Boris Nemtsov, Garry Kasparov, Ilya Yachine, Andrei Piontkovski, Vladimir Ryjkov, Sergei Udaltsov et Yevgenia Chirikova[59],[58]. La police empêche la foule de pénétrer dans la mairie et arrête Sergei Udaltsov. Sergei Udaltsov est condamné à 15 jours d'arrêt pour « hooliganisme et la désobéissance envers des agents de police »[60].

Autres incidents modifier

Pavel Pakhayev, chef adjoint de la République de l'Altaï, menace en de tuer le fondateur du journal local Listok, Sergei Mikhaïlov, parce que le compteur de la campagne « Poutine doit partir » avait été placé sur le site du journal[61].

Poursuite de la campagne après 2010 modifier

Couverture médiatique modifier

La campagne a été mentionnée dans plusieurs médias russes et étrangers, tels que :

Le , le média proaméricain Radio Liberty publie une traduction anglaise de l'ensemble du texte du manifeste[4].

Notes et références modifier

  1. (ru) Андрей Козенко (Andreï Kozenko), « День гнева вышел пасмурным » [« Jour de colère par temps nuageux »], Газета "Коммерсантъ", no 48,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (ru) « Гарри Каспаров: В интернет ОМОН не пришлешь » [« Garry Kasparov : sur internet on n'enverra pas l'OMON »], Новая газета - Novayagazeta.ru,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c d e f g et h « RUSSIE. Une pétition pour le départ de Poutine », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b (en) « The Anti-Putin Manifesto », sur RadioFreeEurope/RadioLiberty (consulté le ).
  5. a et b (ru) Сергей Бунтман (Sergueï Bountman), « Интервью / Владимир Рыжков » [« Interview / Vladimir Ryjkov »], sur Эхо Москвы,‎ (consulté le ).
  6. (ru) « Возьмемся за руки, друзья… » [« Prenons nous par la main, amis… »], sur www.ej.ru (Ежедневный Журнал),‎ (consulté le ).
  7. (ru) « Станет ли борьба с "несогласными" приоритетным направлением деятельности милиции? » [« Y aura-t-il un combat contre les orientations prioritaires « non consenties » de l'activité de la milice ? »], sur Радио Свобода (consulté le ).
  8. (en) Tom Lansford, Political Handbook of the World 2015, CQ Press, , 1888 p. (ISBN 978-1-4833-7155-9, lire en ligne).
  9. a et b (ru) « Подписанты сайта "Путина в отставку" впервые встретились вживую » [« Rencontre des premiers signataires du site « Poutine doit partir » »], sur www.rufront.ru (RUFRONT.RU | Новости ОГФ),‎ (consulté le ).
  10. a b c d e f g h i et j (ru) « Обращение | Путин должен уйти » [« Appel : Poutine doit partir »], sur www.putinavotstavku.org (Liste complète des signataires) (consulté le ).
  11. (en) Mikhail Suslov et Mark Bassin, Eurasia 2.0 : Russian geopolitics in the age of new media, Lanham, Lexington Books, (ISBN 978-1-4985-2142-0, lire en ligne).
  12. (en + ru) « Новодворская о "Дне гнева" и обращении "Путин должен уйти" » [« Novodvrorskaïa, à propos du « jour de la colère » et de l'appel « Poutine doit partir » »],‎ (consulté le ).
  13. (ar) Laurence Senelick, Historical Dictionary of Russian Theatre, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-1-4422-4927-1, lire en ligne).
  14. (ru) Светлана Привалова/Коммерсантъ (Svetlana Privalova), « Девотченко: талантливый и мечущийся » [« Devotchenko : talentueux, de feu et de flamme »], "Фонтанка" - петербургская интернет-газета,‎ 20141105t2321+0300z (lire en ligne, consulté le ).
  15. (ru) РНДС. Вместе с гражданами!, 12 марта 2010.
  16. a et b (ru) « Лимонов отказался подписывать обращение за отставку Путина » [« Limonov se refuse à signer l'appel à la démission de Poutine »], Правда.Ру,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (ru) « "ЕЖ" опубликовал обращение с призывом "Путин должен уйти!", его подписали уже более 350 человек » [« « EJ » publie une déclaration avec l'appel « Poutine doit partir », elle est déjà signée par plus de 350 personnes »], NEWSru.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (ru) « Путин должен уйти! » [« Poutine doit partir »], ЕЖЕДНЕВНЫЙ ЖУРНАЛ, sur ej.ru,‎ (consulté le ).
  19. (ru) « "Ежедневный журнал" атакован » [« L'« Iejednevny journal » attaqué »], sur Радио Свобода,‎ (consulté le ).
  20. désormais PutinaVotstavku.org depuis le 11 janvier 2011.
  21. (ru) Несистемная оппозиция требует демонтажа путинского режима, du Grani.ru du 10 mars 2010.
  22. a et b (ru) « Сообщение организаторов, 15 марта 2010 г. » [« Communiqué des organisateurs du 15 mars 2010 »], sur www.putinavotstavku.org (consulté le ).
  23. (ru) Денис Билунов (Denis Bilounov), « Об интернет-сообществе "Путин должен уйти" » [« À propos de la communauté internet « Poutine doit partir » »], sur www.putinavotstavku.org,‎ (consulté le ).
  24. (ru) « Сообщение организаторов, 22 марта 2010 г. » [« Communiqué des organisateurs du 22 mars 2010 »], sur www.putinavotstavku.org (consulté le ).
  25. (ru) « Сообщение организаторов, 30 марта 2010 г. » [« Communiqué des organisateurs du 30 mars 2010 »], sur www.putinavotstavku.org (consulté le ).
  26. a et b (ru) « Сообщение организаторов, 13 апреля 2010 г. » [« Communiqué des organisateurs du 13 avril 2010 »], sur www.putinavotstavku.org (consulté le )
  27. a et b (ru) « Сообщение организаторов, 30 апреля 2010 г. » [« Communiqué des organisateurs du 30 avril 2010 »], sur www.putinavotstavku.org (consulté le )
  28. a b et c (ru) Юрий Белов (Iouri Belov), « Итоги десяти месяцев и наши задачи » [« Les comptes de dix mois et nos tâches »], sur www.putinavotstavku.org (consulté le )
  29. (ru) « Обращение | Путин должен уйти » [« Appel : Poutine doit partir »], sur www.putinavotstavku.org (consulté le )
  30. (ru) Альбац Евгения (Evguenia Albats), « «Путин должен уйти» Средний класс требует отставки премьера » [« « Poutine doit partir » : la classe moyenne demande la démission du Premier ministre »], The New Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (ru) Альбац Евгения , Крылов Дмитрий (Evguenia Albats, Dmitri Krylov), « В интернете продолжается кампания под лозунгом «Путин должен уйти» » [« La campagne « Poutine doit partir » se poursuit sur internet »], The New Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (ru) Крылов Дмитрий (Dmitri Krylov), « Просят на выход » [« Ils demandent la sortie »], The New Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (ru) ОГФ начал информационную кампанию «Путин должен уйти». Каспаров.ру, 18 mars 2010.
  34. (ru) « В Москве возле метро Кропоткинская проходит пикет ОГФ за отставку Путина » [« Un piquet d'OGF près du métro Kropotinskaïa pour la démission de Poutine »], Газета.Ru,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Manifestation anti-Poutine à Kaliningrad », Euronews,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Russie : « Journée de la colère » contre la politique de Poutine », SWI swissinfo.ch,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « « Jour de colère » et de manifestations en Russie », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (ru) « Путин не должен уйти. Путин обязан остаться » [« Poutine ne doit pas partir. Poutine est obligé de rester »], sur Newsland.com,‎ (consulté le ).
  39. (ru) « Рунет голосует за и против оставки Путина » [« L'internet russe vote sur le retrait de Poutine »], sur www.dp.ru,‎ (consulté le ).
  40. (ru) « "Путин. Итоги. 10 лет" Презентация доклада Бориса Немцова и Владимира Милова » [« « Poutine-Résultats-10 ans » Présentation du rapport de Boris Nemtsov et Vladimir Milov »], Communiqué du parti « Choix démocratique », sur Livejournal,‎ (consulté le ).
  41. (ru) « Доклад Бориса Немцова и Владимира Милова 'Путин. Итоги. 10 лет' начали распространять в Петербурге в самиздатовском варианте » [« La diffusion du rapport de Boris Nemtsov et Vladimir Milov « Poutine-Résultats-10 ans » commence à Saint-Pétersbourg sous forme de Samizdat »], sur Эхо Москвы,‎ (consulté le ).
  42. (ru) « "Путина подытожили" — блогеры о новом докладе Немцова и Милова » [« « Ils ont fait le bilan de Poutine » - les blogueurs sur le nouveau rapport de Nemtsov et Milov »], sur ЗакС.Ру,‎ (consulté le ).
  43. (ru) « Власть испугалась доклада » [« Le pouvoir a peur du rapport »], sur Радио Свобода,‎ (consulté le ).
  44. (ru) Анастасия Шишорина; Александр Асадчий (Anastasia Chichorina ; Aleksandr Asadtchi), « Борис Немцов вызволяет доклад "Путин. Итоги. 10 лет" » [« Boris Nemtsov délivre le rapport "Poutine. Résultats. 10 ans » »], Коммерсантъ,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (ru) « В Петербурге задержаны оппозиционеры, раздававшие доклад "Путин.Итоги.10 лет" », sur Радио Свобода (consulté le ).
  46. (ru) « Пикет «Путин должен уйти» » [« Un piquet « Poutine doit partir » »], sur putinvotstavku (site des organisateurs),‎ (consulté le ).
  47. (ru) « Акцию под названием 'Путин должен уйти!' провели сегодня активисты ОГФ » [« Les activistes de l'OFG ont accompli aujourd'hui une action « Poutine doit partir » »], sur Эхо Москвы,‎ (consulté le ).
  48. (ru) « Милиционеры препятствуют раздаче брошюр в рамках акции ОГФ «Путин должен уйти» » [« Les miliciens font obstacle à la diffusion d'une brochure dans le cadre d'une action de l'OFG « Poutine doit partir » »], Газета.Ru,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. (ru) « Доклад Немцова и Милова «Путин. Итоги. 10 лет» » [« Rapport Nemtstov et Milov « Poutine-Résultats-10 ans » »], sur www.levada.ru,‎ (consulté le ).
  50. (ru) « Доклад Б. Немцова и В. Милова “ПУТИН, ИТОГИ, 10 ЛЕТ” » [« Rapport Nemtstov et Milov « Poutine-Résultats-10 ans » »], sur www.levada.ru,‎ (consulté le ).
  51. (ru) « «Комитет пяти требований» и тактика оппозиции (гости программы – А. Гаскаров, Л. Цария и Д. Георгиевский) » [« Le « Comité des cinq exigences » et la tactique de l'opposition (invités de l'émission : A. Gaskarov, L. Tsaria et D. Gueorguievski) »], sur Радио Свобода (consulté le ).
  52. (ru) Ксения Солянская (Ksenia Solianskaïa), « Можно Путина в отставку » [« La démission de Poutine est-elle possible »], Газета.Ru,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. (ru) Власти согласовали антипутинский митинг на Пушкинской площади Blog de Garry Kasparov Site non accessible en raison d'une décision des autorités russes.
  54. (ru) « Около тысячи человек приняли участие в митинге "Путина в отставку" » [« Environ mille personnes ont pris part au meeting « Poutine démission » »], sur grani.ru (consulté le ).
  55. (ru) « Илью Яшина задержали у Белого дома » [« Ilia Iachine arrêté près de la Maison Blanche »], Lenta,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. (ru) « Илья Яшин оштрафован на тысячу рублей за "мелкое хулиганство" » [« Ilia Iachine condamné à mille roubles d'amendes pour houliganisme mineur »], sur www.grani.ru (consulté le ).
  57. (ru) « У дома Правительства Москвы прошла серия одиночных пикетов с требованием отправить правительство Владимира Путина в отставку » [« Près des bâtiments du gouvernement de Moscou, une série de piquets individuels demande la démission du gouvernement de Vladimir Poutine »], sur Эхо Москвы,‎ (consulté le ).
  58. a et b (ru) « Митинг «Я за Россию без Путина!» » [« Meeting « Pour la Russie sans Poutine » »], sur www.putinavotstavku.org (site des organisateurs de la pétition),‎ (consulté le ).
  59. (ru) « Порядка 2000 человек приняли участие в митинге за отставку Путина и проведение свободных выборов » [« 2 000 personnes ont pris part au meeting pour le retrait de Poutine et des élections libres »], sur www.ecmo.ru,‎ (consulté le ).
  60. (ru) « Суд отказался освободить лидера «Левого фронта», отбывающего 15 суток ареста » [« Le tribunal décide de libérer le leader du Front de gauche, condamné à 15 jours de rétention administrative »], Газета.Ru,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. (ru) « Учредитель алтайской газеты «Листок» заявил об угрозах со стороны местного чиновника » [« La direction du journal « Listok » dans l'Altaï informe de menace de la part d'un fonctionnaire local »], Газета.Ru,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. (ru) О. Бычкова (Olga Bytchkova), « Интервью / Евгения Альбац » [« Interview d'Ebguenia Albats »], sur Эхо Москвы (consulté le ).
  63. (ru) « Несгибаемый борец » [« Un combattant loyal »], sur Izvestia.ru (consulté le ).
  64. (ru) Александра Самарина (Aleksandra Samairina), « Интернет-инструкция » [« Instruction sur internet »], Независимая газета,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. (ru) Юрий Маловерьян (Iouri Maloverian), « Сайт "Путин должен уйти" и барьер для оппозиции » [« Le site « Poutine doit partir » et les obstacles pour l'opposition »], sur BBC Русская служба,‎ (consulté le ).
  66. (ru) Владимир Кара-Мурза (Vladimir Kara-Mourza), « Регионы выбрали » [« Les régions ont voté - Entretien avec Vladimir Boukovski, Sergueï Ivanenko… »], sur Радио Свобода,‎ (consulté le ).
  67. (en) Russia’s New Protesters de The Weekly Standard du 7 juin 2010, vol. 15, no 36.
  68. (ru) Deutsche Welle (www.dw.com), « Блогозрение: Несогласные в России тестируют новую форму протестной борьбы | Егор Виноградов | DW | 14.03.2010 », sur DW.COM (consulté le ).
  69. (de) Putins dunkle Geheimnisse du Frankfurter Rundschau 18 mars 2010.
  70. (sv) Jan Blomgren, « Missnöjet med Putin jäser öppet », SvD.se,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  71. (da) « Tusinder kræver Putins afgang », Ekstra Bladet,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. (da) « Medvedev danner nyt parti », Dagbladet Information,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  73. (ro) « Petiţie online pentru demiterea lui Vladimir Putin », adevarul.ro,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Cécile Vaissié, « Étouffement et renaissance des oppositions en Russie (2000-2010), The Crushing and the Revival of the Oppositions in Russia (2000-2010) », Hérodote, no 138,‎ , p. 109–126 (ISSN 0338-487X, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes modifier