PCI SCEMM (Process Conception Ingénierie/Société de Construction d’Équipements, Mécanisation et Machines)[1], est un équipementier automobile ainsi qu’aéronautique, concepteur-réalisateur de machines-outils et solutions d’usinage, autrefois filiale du groupe PSA.

PCI SCEMM
Dates clés filiale à 100 % de PSA en 2000 cession à Tongtai en 2015
Siège social Saint-Étienne
Direction Patrice Gambier
Activité conception et réalisation de machines-outils, solutions d'usinage

installation de lignes de production

Société mère Tongtai
Effectif 135

Chiffre d'affaires env. 30 M€ en 2015

PCI Scemm
Administration
Tongtai
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 07″ nord, 4° 24′ 47″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Saint-Étienne
Voir sur la carte administrative de Saint-Étienne
PCI Scemm

Un lion à deux têtes

modifier

La présence de la firme sochalienne dans le Forez remonte au début du XXe siècle. Le site de la Rivière, à l’intersection de l’Avenue de Rochetaillée et la rue Gutenberg est le théâtre, au printemps 1973, d’un conflit social que la direction Peugeot peine à résoudre[2]. La production de pompes à huile et compresseurs, assurée d’ordinaire par plus de 1 000 ouvriers, est paralysée. Cela a des répercussions néfastes sur les autres usines du constructeur, et son image[3].

Les installations sont reprises bien plus tard par l’équipementier automobile nippon Jtekt, spécialiste des systèmes d’assistance de direction[4],[5]. Qui abandonne à son tour les lieux en 2014, afin de recentrer ses activités sur l’agglomération lyonnaise et le siège d’Irigny[6],[7]. Les locaux de la Rivière sont inoccupés depuis.

Du lion au dragon

modifier

Le groupe PSA possédait une autre usine à Saint-Étienne vers le tunnel du Rond-Point, au pied du quartier de la Métare.

Il s’agit de la filiale PCI Scemm, spécialisée dans la conception, réalisation et rénovation de machines-outils, ainsi que l’installation de lignes de production complètes.

Cette branche est à son tour cédée au taïwanais Tongtai en 2015[8], groupe présent dans l'électronique et aéronautique. L’ancien propriétaire est, par accord temporaire, maintenu comme client privilégié, tout en élargissant le carnet de commandes[9].

L’objectif du repreneur est de profiter de la synergie entre PSA et son nouveau partenaire chinois Dongfeng, à travers la coentreprise DPCA[10]. Et pouvoir ainsi fournir à terme, par exemple, des culasses ou encore carters de boite de vitesses[11].

Notes et références

modifier
  1. Fiche d’identité
  2. Article de presse, 1975
  3. Article de 1973
  4. Jtekt absorbe une autre unité Peugeot à Dijon, pour former l'entité JADS
  5. Florence Parrinello, « Le dossier de la semaine / JTEKT-JADS, l’équipementier automobile japonais prend la bonne direction », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
  6. « L'Essor : Journal d'actualité de la Loire et l'Isère », sur lessor.fr (consulté le ).
  7. « L'Essor : Journal d'actualité de la Loire et l'Isère », sur lessor.fr (consulté le ).
  8. « L'Essor : Journal d'actualité de la Loire et l'Isère », sur lessor.fr (consulté le ).
  9. « L'Essor : Journal d'actualité de la Loire et l'Isère », sur lessor.fr (consulté le ).
  10. loc. cit.
  11. « L'Essor : Journal d'actualité de la Loire et l'Isère », sur lessor.fr (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Liens externes

modifier