Pabos (village)
Pabos (/ pä.ˌbɵ /)[2] est un quartier de la Municipalité de Chandler majoritairement résidentiel sur la route 132 dans la région de Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, au Québec, au Canada. Elle fait partie de la Municipalité de Chandler depuis 2001.
Pabos | ||||
le Drapeau de Pabos non officiel, crée par un artiste anonyme | ||||
Administration | ||||
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Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région | Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | |||
Subdivision régionale | Le Rocher-Percé (Chef-lieu) | |||
Statut municipal | Village | |||
Maire Mandat |
Gilles Daraiche 2021-2025 |
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Code postal | G0C 2H0 (Pabos) |
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Constitution | ||||
Démographie | ||||
Gentilé | Chandlerois, oise | |||
Population | 1 427 hab.[1] (2001) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 48° 21′ 45″ nord, 64° 36′ 30″ ouest | |||
Divers | ||||
Site(s) touristique(s) | Zec Pabok, Halte Municipale De L'Anse Aux Basques, Plage de L'Anse à la Chaloupe | |||
Langue(s) | Français | |||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | ||||
Site web | http://www.villedechandler.com | |||
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Toponymie originale modifier
Nom autochtone modifier
Papoq, ou Pabôg est le nom que les Micmacs utilisent pour définir Pabos. Il signifie " Eaux Tranquilles " en langue Micmac, en référence de la Rivière du Petit Pabos, et puisque le saumon est abondant dans cette région[3].
17e siècle modifier
Selon une légende et une carte attribué à un certain Jean Denys, l'ancien nom de Pabos était Paboc. Mais, Nicolas Denys, seigneur des lieux, a dénié toute mention de cette toponymie dans sa Description géographique et historique des costes de l'Amérique septentrionale (1672)[4].
En 1696, la forme Pabo (appliqué à la Rivière du Grand Pabo) figure dans l'acte de concession du territoire à Réné Hubert[4].
18e siècle modifier
La graphie Pabok apparut en 1752 dans le Registre des baptêmes, mariages et enterrements des Églises paroissiales de Ste Famille de Pabok, de la Baie des Chaleurs, de Grande Rivière et autres lieux habités de la Gaspésie depuis Echedoik jusqu'à Kamouraska (Archives publiques du Canada)[4]
Puis, en 1758, un Mémoire sur les limites de la Nouvelle-France utilisa la forme Pabeau: «Toute la baye des chaleurs, le fond de lade Baye[...] Port Daniel, Pabeau, la Grande Riviere, Bonaventure[...]»[4].
En 1775, la carte de l'Anglais Jefferys indiqua Pas-bos.[4]
19e et 20 siècle modifier
Et, puis, en 1815, Joseph Bouchette consigna la forme actuelle Pabos dans la Description topographique de la province du Bas Canada.[4]
Chandler, d'abord identifié comme le Village de Chandler (1916)[4], appartenait au territoire de l'actuel Pabos, sous le nom de Portage-Du-Grand-Pabos. Lors de la renommée à Chandler par François-Xavier Ross, la population aurait résisté à ce changement[4].
Histoire modifier
Origines Indigènes modifier
Pabos est aussi connu sous le nom de Papoq, ou Pabôg.
Le 20e siècle à Pabos modifier
L'usine modifier
Le village de Pabos, non fusionné avec Chandler, prend forme en décembre 1912 lorsqu'une grande scierie et pulperie sont érigées sur l'embouchure de la Rivière du Grand Pabos[5]. On lui donna le nom du premier président de l'usine, Percy Milton Chandler. Dans ce temps, la majeure partie de la population des environs de l'usine (y compris Pabos et Chandler) est composée d'ouvriers de l'usine.
La Grande Dépression et réouverture modifier
L'usine fit faillite plus tard en 1931 en conséquence de la Grande Dépression. L'entreprise fit rachetée par la firme Anglo-Newfoundland qui la transforma en usine de pâtes et papiers et la baptise Gaspésia ltée.
Faillite et démantèlement modifier
Pabos connaît une période de 50 ans d'expansion économique grâce à Gaspésia ltée, qui est parmi les usines de pâtes et papiers les plus modernes et productives au monde. Mais, dans les années 1990, l'industrie connaît une grave crise qui se rend à la fermeture partielle de l'usine en 1998 jusqu'à la fermeture totale en 1999.
L'usine a du commencer son démantèlement en 2012 et le démantèlement fut finit en 2016.
Unification modifier
le 27 juin 2001, Pabos se joint à la ville de Chandler avec Newport, Saint-François-de-Pabos et Pabos Mills et prend le nom de Pabos et plus tard, le 4 mai 2002, prend le nom de Chandler.
Démographie modifier
1996 | 2001 |
---|---|
1 488 | 1 427 |
0-4 | 5-14 | 15-19 | 20-24 | 25-44 | 45-54 | 55-64 | 65-74 | 75-84 | 85+ |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
70 | 155 | 90 | 80 | 385 | 315 | 175 | 85 | 50 | 10 |
Masculin | Féminin |
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705 | 730 |
Géographie modifier
Topographie et hydrographie modifier
Topographie modifier
La topographie de Pabos est variée. Elle commence en plages, qui se transformes en plaines, en en collines, et puis en montagnes au nord (Mont-Alexandre). La majorité du territoire habité de Pabos est en plaines et collines.
Hydrographie modifier
À l'est, Pabos bordure la Baie du Petit-Pabos, ou communément appelé la Baie Bleue[7] qui marque le début et la source de la Rivière du Petit Pabos, qui bordure aussi Pabos. Cette hydrographie est reconnnue pour son abondance en saumon.
Au sud, Pabos est encerclé par la Baie des Chaleurs et d'autres anses comme l'Anse à la Chaloupe et l'Anse aux Basques.
Au nord, on peut remarquer deux lacs et deux plus petits lacs sans nom qui prennent leurs source d'un ruisseau qui se connecte à la Baie du Petit-Pabos.
Frontières modifier
Municipalités limitrophes modifier
Vexillologie modifier
Pabos n'as pas de drapeau officiel, donc un artiste anonyme en créa un qui est encore à décider.
Signification modifier
Bleu Ciel et Jaune Doré modifier
Le bleu ciel et le jaune représentent la mer et le sable des plage, nottament celle de l'Anse à la Chaloupe.
Bleu foncé modifier
Le bleu foncé et l'étoile représentent le ciel et la nuit étoilée.
le Lys modifier
La fleur de lys représente la culture des habitants.
Notes et références modifier
- (recensement de 2001 par Statistiques Canada)
- Prononciation en français québécois retranscrite selon la norme API.
- « Pabos - Chandler (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Chandler - Chandler (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Rivière du Grand Pabos - Chandler (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Profils des communautés de 2001 », sur www12.statcan.gc.ca (consulté le )
- « Google Maps », sur Google Maps (consulté le )