Pandémie de Covid-19 au Honduras

pandémie
Pandémie de Covid-19 au Honduras
Des marchés au Honduras durant la pandémie en mai 2020.
Maladie
Agent infectieux
Origine
Localisation
Premier cas
Date d'arrivée
Depuis le (4 ans, 1 mois et 17 jours)
Site web
Bilan
Cas confirmés
456 988 (au )[1]
Cas soignés
132 358 (au )[1]
Hospitalisations
1 412 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Morts
11 037 (au )[1]

La pandémie de Covid-19 est une crise sanitaire majeure provoquée par une maladie infectieuse émergente apparue fin 2019 en Chine continentale, la maladie à coronavirus 2019, dont l'agent pathogène est le SARS-CoV-2. Ce virus est à l'origine d'une pandémie[note 1], déclarée le par l'Organisation mondiale de la santé.

La pandémie de Covid-19 au Honduras démarre officiellement le . À la date du , le bilan est de 11 037 morts.

Chronologie modifier

Les autorités recensent officiellement, au , 22 000 malades du coronavirus, dont plus de 600 décédés[2]. Ces chiffres ne sont toutefois pas fiables, peu de tests étant effectués[3]. D'après l’Association des pompes funèbres, « il faut multiplier ces chiffres par cinq »[4]. En juillet 2021, les autorités font état d'un total de 255 663 malades et 6 844 décès[5].

Généralement, dans les quartiers les plus pauvres, « les gens se plaignent de douleurs dans la poitrine, meurent chez eux sans être testés et sont simplement enregistrés comme morts suspects de Covid-19 », selon Edwin Lanza, de l'Association des pompes funèbres[4].

Les hôpitaux ont rapidement été saturés, le pays n'investissant que très peu dans son système public de santé. Le confinement a pourtant été décrété dès le mais n’est que très partiellement respecté par une population souvent très pauvre et contrainte de sortir pour trouver des ressources au jour le jour[3].

La corruption, très présente au sein des institutions honduriennes, rend le pays encore plus vulnérable. Le gouvernement a notamment versé 47 millions de dollars pour sept hôpitaux de campagne de 400 lits qui n'ont pas été livrés[2].

Le Honduras adopte l’ivermectine comme traitement[6] en traitement préventif, pratique déjà largement répandue[7]. Le , l’OMS recommande « de ne pas utiliser » l'ivermectine pour les malades de la Covid-19 hors essais cliniques[8], alors que certains pays d'Amérique latine, dont le Honduras, ont inclus l'ivermectine dans leur arsenal thérapeutique et que l'Inde la retirait du sien[9].

Le taux d’extrême pauvreté est passé de 20% a 26,1% entre 2019 et 2020[10].

Statistiques modifier

Nombre de cas au Honduras depuis le début de l'épidémie.
Nombre de morts au Honduras depuis le début de l'épidémie.

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a b et c « Coronavirus Update (Live) - Worldometer », sur worldometers.info.
  2. a et b AFP, « Honduras/Covid-19 : le système de santé saigné à blanc par la corruption », sur LePoint.fr, .
  3. a et b Angeline Montoya, « Testé positif au coronavirus, le président du Honduras hospitalisé », sur LeMonde.fr, (consulté le ).
  4. a et b « Coronavirus : le Honduras, submergé par les morts », sur SudOuest.fr, .
  5. « Covid-19 : le nombre de morts en hausse en Amérique latine », sur aa.com.tr (consulté le ).
  6. (es) « SESAL implementará ivermectina como tratamiento preventivo contra el COVID-19 », sur voxpopulihn.com (consulté le ).
  7. https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(21)00024-9/fulltext
  8. « L’OMS déconseille d’utiliser l’ivermectine pour traiter la COVID-19 en dehors des essais cliniques », sur who.int, Organisation mondiale de la santé, (consulté le ).
  9. (en) Sneha Mordani, « Why HCQ and Ivermectin were removed from India’s Covid-19 treatment protocol », sur indiatoday.in, India Today, (consulté le ).
  10. (es) « Los países donde más aumentó la pobreza extrema en América Latina durante la pandemia (y los dos donde insólitamente bajó) », BBC News Mundo,‎ (lire en ligne)