Parc aux singes de Jigokudani

parc zoologique dans la préfecture de Nagano, au Japon

Parc aux singes de Jigokudani
Image illustrative de l’article Parc aux singes de Jigokudani
Macaca fuscata (Macaque japonais). Sources chaudes de Jigokudani, Préfecture de Nagano, Japon. Ces sources sont connues pour les singes qui s'y baignent (photo prise le 14 février 2005).

Ouverture
Pays Drapeau du Japon Japon
Préfecture préfecture de Nagano
Municipalité Yamanouchi
Site web jigokudani-yaenkoen.co.jp
Coordonnées 36° 43′ 59″ nord, 138° 27′ 44″ est
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Nagano
(Voir situation sur carte : préfecture de Nagano)
Parc aux singes de Jigokudani
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Parc aux singes de Jigokudani

Le parc aux singes de Jigokudani (地獄谷野猿公苑, Jigokudani Yaen Kōen?) est une source chaude située à Yamanouchi dans la préfecture de Nagano au Japon, et connue pour abriter en hiver une population de macaques japonais. Il fait partie du parc national de Jōshin'etsukōgen.

Macaques japonais se toilettant (video)

Situation modifier

Le parc aux singes de Jigokudani est situé dans l'Ouest du bourg d'Yamanouchi (Nord de la préfecture de Nagano), à environ 165 km[1], à vol d'oiseau, au nord-ouest de Tokyo, capitale du Japon. À 850 mètres d'altitude, il occupe, dans le parc national de Jōshin'etsukōgen[2], une partie de la vallée de Shiga, traversée par la rivière Yokoyu, un cours d'eau du bassin versant du fleuve Shinano[3].

Histoire modifier

Le parc aux singes de Jigokudani est officiellement fondé en 1964[1],[4]. Il est le fruit des efforts d'un randonneur japonais qui, en 1957, a découvert un groupe de singes dans la « vallée de l'enfer »[l 1].

Dans les années 1950, le développement de stations de ski entraîne le déplacement des mammifères simiens vers des zones de moindre altitude, proches d'habitations humaines du bourg de Yamanouchi. Au grand dam des villageois, les animaux commencent à piller les terres cultivées et, imitant les humains, s'installent même dans un onsen local. Le parc est alors créé pour préserver les singes des représailles villageoises[5].

En 1970, un couverture du magazine américain Life, montrant des singes du parc émergeant des eaux d'un bain de onsen, popularise l'endroit dans le monde entier[1].

Au cours des années 2010, le parc est visité annuellement par environ 100 000 touristes[4].

Description modifier

Les singes du parc, appelés « singes des neiges »[3], sont des macaques japonais, comme on en trouve dans tout le Japon, à l'exception de Hokkaidō et Okinawa[1]. Le parc regroupe une population simiesque d'environ 160 individus, qui ont l'habitude de se réchauffer dans des bains d'eau chaude naturelle amménagés, en particulier,les mois d'hiver durant lesquels la température peut descendre jusqu'à −10 °C[4],[6].

Le Jigokudani Yaen-Koen est la seule source d'eau chaude au monde où des macaques se baignent librement et aux yeux de tous[7],[6] Le bain principal où singes et hommes se côtoient est une construction humaine créée en 1967[3].

Les visites sont possibles tout au long de l'année. Le parc est ouvert de h 30 à 17 h pendant la saison estivale, d'avril à octobre, et de h à 16 h en hiver, de novembre à mars[8].

Notes et références modifier

Notes lexicales bilingues modifier

  1. Jigokudani (地獄谷?, litt. « vallée de l'enfer »).

Références modifier

  1. a b c et d (en) « About Jigokudani Yaen-koen », Jigokudani Yaen-koen, (consulté le ).
  2. (en) Ministère de l'Environnement du Japon, « Highlights of Joshin'etsukogen National Park » [« Points forts du parc national de Joshin'etsukogen »], sur www.env.go.jp, (consulté le ).
  3. a b et c Hideki Kobayashi, « Les singes des neiges de la vallée des enfers », sur nippon.com, (consulté le ).
  4. a b et c (en) Giulia Crouch, « Snow monkeys take a dip in hot springs in Japan's Jigokudani Monkey Park », sur Mail Online, (consulté le ).
  5. (en) « History of the jigokudani monkey park » [« Histoire du parc aux singes de Jigokudani »], sur Snow monkey resorts, (consulté le ).
  6. a et b (en) Alec Jordan, « Snow monkey paradise in "hell valley": Jigokudani Yaen-Koen », sur Tokyo Weekender, (consulté le ).
  7. (en) « The bathing monkey », (consulté le ).
  8. (en) « Guide », (consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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