Parti pirate Suisse

parti politique suisse

Le Parti Pirate Suisse (PPS) (en allemand Piratenpartei Schweiz (PPS)), en italien Partito Pirata Svizzera (PPS), en romanche Partida da Pirats Svizra (PPS)) est un parti politique suisse.

Parti Pirate Suisse
(de) Piratenpartei Schweiz
(it) Partito Pirata Svizzera
(rm) Partida da Pirats Svizra
Image illustrative de l’article Parti pirate Suisse
Logotype officiel.
Présentation
Co-Présidents Sylvia Oldenburg-Marbacher
Jorgo Ananiadis
Fondation 2009
Siège 3000 Berne
Vice-présidents Kilian Brogli
Carlos Polo
Philip Hug
Patrick Stählin
Idéologie Humanisme, libéralisme, progressisme
Affiliation européenne Parti pirate européen
Affiliation internationale Parti pirate international
Couleurs orange
Site web partipirate.ch
Représentation
Conseillers nationaux[1]
0  /  200
Conseillers aux États[2]
0  /  46
Législatifs cantonaux[3]
0  /  2609
Exécutifs cantonaux[4]
0  /  154
Législatifs communaux
1  /  5403
Exécutifs communaux[5]
0  /  1146

Le Parti Pirate Suisse ne se positionne pas sur l'échiquier politique. Il entend incarner une démarche démocratique, humaniste, libérale et progressiste et souhaite construire une société ouverte, transparente et respectueuse des libertés individuelles s'appuyant sur les bénéfices de la révolution de l'information. Il est membre de la Société numérique, du Parti pirate international et du Parti pirate européen.

Histoire

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Le Parti pirate Suisse fut fondé le à Zurich[6] par 150 personnes et compte plus de 2000 membres en 2012. Basé sur le modèle du Parti Pirate suédois et affilié au Parti Pirate International et au Parti pirate européen, il est présent dans la quasi-totalité des cantons. Il prône notamment la protection des données personnelles, s'oppose aux monopoles et désire une gouvernance transparente ainsi que l'accès libre et gratuit à la connaissance et à la culture pour tous[7].

Élections

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Allié aux Vert'libéraux lors des élections communales de Winterthour du , Marc Wäckerlin est élu au parlement de la ville avec 1,7 % des voix[8].

Le Parti Pirate se présente aux élections fédérales suisses de 2011 en déposant des listes dans sept cantons mais n'obtient aucun siège[9].

Le , dans le canton de Fribourg, Charly Pache obtient 3,9 % à l'élection pour le Conseil des États[10].

Alex Arnold est élu maire de la commune de Eichberg (Saint-Gall) le [11].

Stefan Thöni, dans le Canton de Zoug a obtenu 4,4 % aux élections pour le Conseil des États[12]

Le , Jolanda Spiess-Hegglin, députée cantonale zougoise impliquée dans un scandale autour d'une éventuelle drogue du violeur fin 2014, quitte Les Verts et rejoint le PPS[13] octroyant ainsi au PPS son premier élu au niveau d'un législatif cantonal.

Guillaume Saouli est élu conseiller communal à Gimel (Vaud) le [14].

Le , dans le canton de Vaud, Jean-Marc Vandel a obtenu 5,2 % aux élections au conseil d'état vaudois.

Soutien à WikiLeaks

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Le , à la suite des révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks, le site « émigre » en Suisse en passant de l'adresse wikileaks.org à wikileaks.ch. Le nom de domaine avait été réservé six mois plus tôt par le Parti Pirate Suisse.

Durant le mois de , un premier contact avait établi avec le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange[15].

Pascal Gloor, vice-président du Parti Pirate Suisse, dira à ce propos : « Le journalisme d’investigation est garant du bon fonctionnement de la démocratie, et c’est pourquoi l’existence de sites tels que Wikileaks est fondamentale. »[16].

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Répartition des mandats par parti Elections au Conseil national de 1971 à 2011, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  2. Répartition des mandats par parti 1971 à 2011, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  3. Répartition des mandats, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  4. Exécutifs cantonaux, Office fédéral de la statistique, consulté le 10.12.2016
  5. Statistiques des villes suisses - Chapitre politique, Union des villes suisses, consulté le 13.04.2017
  6. « Le Parti pirate part à l'abordage de la Suisse », sur rts.ch, (consulté le )
  7. The Pirate Party Switzerland
  8. (de) « Parteien - Sitzverteilung Grosser Gemeinderat - Portal Winterthur », sur stadt.winterthur.ch (consulté le )
  9. « Malheureusement l'abordage ne fût pas pour ce soir », sur partipirate.ch via Wikiwix (consulté le ).
  10. « Chancellerie  :  Election complémentaire au Conseil des Etats du 11 mars 2012 : … », sur fr.ch via Wikiwix (consulté le ).
  11. « Le Parti Pirate a son premier maire élu, en Suisse - Politique - Numerama », sur Numerama, (consulté le )
  12. (de) « Wahlergebnisse », sur stefanthoeni.ch (consulté le ).
  13. Jolanda Spiess-Hegglin rejoint le Parti pirate, Le Matin, consulté le 23 juillet 2016
  14. « http://www.gimel.ch/files/1456671278-elections-communales-2016-pv-resultats-conseil-communal-premier-tour-a3-2016-02-28-16703.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  15. « wikileaks.ch, nouvelle adresse de référence du site de révélations, appartient au Parti Pirate Suisse », sur rts.ch, (consulté le )
  16. « Les pirates à l’abordage de la politique - SWI swissinfo.ch », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )

Liens externes

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