Patrick Stefanini

haut fonctionnaire et homme politique français

Patrick Stefanini
Illustration.
Fonctions
Conseiller départemental des Yvelines
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 27 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Bonnières-sur-Seine
Prédécesseur Didier Jouy
Préfet de la Gironde

(1 an, 3 mois et 18 jours)
Prédécesseur Dominique Schmitt
Successeur Michel Delpuech
Préfet du Puy-de-Dôme

(1 an, 11 mois et 10 jours)
Prédécesseur Dominique Schmitt
Successeur Francis Lamy
Secrétaire général du ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire

(1 an, 4 mois et 29 jours)
Successeur Stéphane Fratacci
Biographie
Nom de naissance Patrick Stefanini
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Bourg-en-Bresse (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Diplômé de ENA
Profession Haut fonctionnaire
Religion Catholicisme

Patrick Stefanini, né le à Bourg-en-Bresse (Ain), est un haut fonctionnaire et homme politique français. Il est membre du Conseil d'État, ancien préfet du Puy-de-Dôme et de la Gironde et ancien directeur général des services de la région Île-de-France[1]. Membre des Républicains, il est conseiller départemental des Yvelines depuis le 1er juillet 2021.

Biographie modifier

Origines et vie familiale modifier

Patrick Stefanini est petit-fils d'officier. « Issu de la bourgeoisie de la Côte d'Azur d'un côté et de la petite classe moyenne du Nord de l'autre » note Le Monde, il grandit à Chambéry. Il est scout et catholique pratiquant[2].

Marié, il est père de deux enfants[2].

Carrière administrative modifier

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1974)[3], ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Michel-de-L'Hospital), il en sort en 1979 administrateur civil au ministère de l'Intérieur. Il est sous-préfet de Pontoise de 1984 à 1986[4].

Membre du RPR, il devient ensuite chef de cabinet de Robert Pandraud, ministre délégué chargé de la sécurité[2], avant de prendre en charge la sous-direction des étrangers et de la circulation transfrontière au ministère de l'Intérieur.

De 1991 à 1994, il est membre de l'Inspection générale de la Ville de Paris[5], un emploi fictif pour lequel il a perçu 210 000 euros et sera condamné par la justice[6].

Il est nommé directeur adjoint du cabinet du Premier ministre Alain Juppé le [7], poste qu'il quitte un an plus tard, en mai 1996[8], tout en demeurant conseiller auprès du Premier ministre jusqu'en juin 1997[9]. Il réintègre ensuite son administration d'origine, le ministère de l'Intérieur[10].

L'année suivante, le président de la République Jacques Chirac veut le nommer à la Cour des Comptes[11] mais le premier président de cette institution, Pierre Joxe, s'oppose à sa nomination[12], contestant son expérience en matière de contrôle financier faute d'avoir rédigé des rapports durant les quatre ans de son appartenance à l'inspection générale de la Ville de Paris[13]. Patrick Stefanini intègre alors le Conseil d'État au tour extérieur[14] en 1998[15],[2].

En , il est nommé à la tête du comité interministériel de contrôle de l'immigration. Il est ensuite l'un des artisans de la création en du nouveau ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, aux côtés de Brice Hortefeux. Il est nommé secrétaire général de ce ministère en et apparaît comme le principal inspirateur de la politique d'immigration française[16],[2]. Toutefois, sa mésentente avec le nouveau ministre Éric Besson entraîne son départ du ministère, où il aurait reclassé « les éléments les plus durs » du service des étrangers de la préfecture de police de Paris[17]. Si le ministère disparaît par la suite, la réorganisation de l'administration du secteur de l'immigration qu'il a menée n'est pas remise en cause sous le quinquennat Hollande[2].

Il est nommé préfet de la région Auvergne, préfet du Puy-de-Dôme, par décret du [18], jusqu'au , où il est nommé préfet d'Aquitaine (jusqu'au ), préfet de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest ; il est préfet de la Gironde du au , là où Alain Juppé, dont il a été longtemps le collaborateur à Matignon et au RPR, est maire de Bordeaux. Il doit quitter son poste dans la foulée de l'élection de François Hollande[2]. À cette même époque, il est membre du conseil de surveillance de la société anonyme Aéroport de Bordeaux-Mérignac[19],[20].

Après avoir fait valoir ses droits à la retraite au Conseil d'État en 2018, il intègre le cabinet de lobbying Lysios Public Affairs[21],[22]. À la fin de la même année, il crée aussi sa société de conseil, Asphyl[2].

Parcours politique modifier

Il vote pour Valéry Giscard d'Estaing aux deux tours de l'élection présidentielle de 1981[2].

Bénéficiant d'un emploi fictif à la mairie de Paris, Patrick Stefanini est de 1991 à 1994 le directeur de cabinet d'Alain Juppé, alors secrétaire général puis président du RPR. Directeur de la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 1995[23], Patrick Stefanini a brigué à plusieurs reprises des mandats électifs, connaissant à chaque fois l'échec jusqu'en 2021. Il est ainsi battu en 1995 à l'élection municipale de Nice à laquelle il s'était présenté en deuxième position sur la liste du maire (RPR) sortant Jean-Paul Baréty[24]. Conseiller municipal d'opposition, il démissionne du conseil municipal de Nice le 24 juin 1996 après l'adhésion du maire Jacques Peyrat au RPR[25]. Parallèlement à son emploi au sein du cabinet d'Alain Juppé à Matignon, il est nommé secrétaire général adjoint du RPR en mai 1996[8]. À ce poste, il dirige la campagne des élections législatives de 1997 aux côtés de Renaud Donnadieu de Vabres pour l'UDF[26]. À Paris, il est alors parachuté sur les terres électorales d'Alain Juppé, la 18e circonscription de Paris, à la faveur de la dissolution du , mais est battu par le socialiste Christophe Caresche, conseiller régional et adjoint au maire de l'arrondissement[27] ; la droite perd ainsi une circonscription symbolique, celle de son Premier ministre et chef de la majorité RPR-UDF. Après la démission d'Alain Juppé de la présidence du RPR et l'élection de Philippe Séguin, il quitte son poste de secrétaire général adjoint du parti en juillet 1997[28],[8]. Candidat en huitième position à Paris aux élections régionales de 1998 en Île-de-France sur la liste d'union de la droite (RPR, UDF et MPF) menée par l'ancien Premier ministre Édouard Balladur[29],[30], la liste est battue par la gauche et il siège comme conseiller régional d'opposition de 1998 à 2004[31]. En juin 1998, il est élu secrétaire de circonscription pour le 18e arrondissement de Paris par la fédération parisienne du RPR[32]. Un temps pressenti pour mener la liste RPR aux élections municipales de 2001 dans le 18e arrondissement de Paris[33], il est écarté par le candidat Philippe Séguin en raison de sa mise en examen dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[2].

En 2002, il fait partie de la garde rapprochée de Jacques Chirac pour l'élection présidentielle. Aux côtés d'Alain Juppé, il est très actif dans la constitution de l'Union en mouvement, préfiguration de l'UMP destiné à rassembler la droite[34]. Directeur adjoint de campagne de Jacques Chirac derrière Antoine Rufenacht, il est qualifié « d'organisateur en chef de la campagne » par Le Monde[35]. C'est lui qui annonce le soir du 21 avril à son candidat que Lionel Jospin est éliminé pour le second tour et que son adversaire est Jean-Marie Le Pen[36].

Aux élections législatives qui suivent, il retente sa chance à Paris, dans la 17e (à cheval sur le 17e arrondissement de Paris essentiellement et le 18e arrondissement de Paris pour une petite partie) laissée vacante par la députée RPR sortante, Françoise de Panafieu, partie se présenter dans le sud du 17e arrondissement. Patrick Stefanini échoue à nouveau, de seulement 156 voix, face à la socialiste Annick Lepetit, maire du 18e arrondissement et qui démissionne pour laisser Daniel Vaillant retrouver son mandat de maire du 18e arrondissement[37].

Dans la même circonscription, une nouvelle élection a lieu à la suite d’une décision du Conseil constitutionnel rendue le [38], qui annule le scrutin de pour collage d'affiches diffamantes. Le scrutin partiel qui en résulte début 2003 se solde par la victoire d'Annick Lepetit, l'adversaire socialiste de Patrick Stefanini[39], qui remporte la circonscription avec 54,80 % des voix.

En parallèle, il est secrétaire de la fédération UMP de Paris de 2002 jusqu'à sa démission en 2004, à la suite de sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[40]. La même année, il renonce à briguer un second mandat de conseiller régional à cause de cette condamnation[6].

En , il est désigné secrétaire général de Force républicaine, l'association qui porte l'action politique de François Fillon.

Courant 2013, en vue de la future primaire présidentielle, il sollicite Alain Juppé, qui n'a pas encore officiellement pris sa décision et le laisse libre de rejoindre François Fillon, dont il devient directeur de campagne[41],[42]. Ce ralliement aurait été vécu comme une « trahison » par Nicolas Sarkozy, qui lui aurait reproché un manque de reconnaissance, alors qu'il l'avait nommé préfet en 2009 et confié en 2007 la création du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale[43]. Catholique pratiquant, il participe au ralliement du mouvement Sens commun à la candidature de François Fillon[44]. Idéologiquement, Le Monde le décrit comme « chiraco-juppéiste, libéral et européen, [...] conservateur sur les questions sociétales »[2].

Il est le directeur de campagne de Valérie Pécresse, tête de liste Les Républicains pour l'élection régionale de 2015 en Île-de-France[45]. Après la victoire de cette dernière en décembre, il est nommé directeur général des services de la région Île-de-France[46]. Fin , après la victoire de François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains, il devient directeur général du parti, quittant son poste à la région Île-de-France[47]. Le , dans le contexte de l'affaire Fillon, il renonce à ses fonctions de directeur de campagne de François Fillon pour l'élection présidentielle et rend publique sa démission, qui prendra effet au soir du [48]. Selon L'Humanité, il reconnait à demi-mot le caractère fictif de l’emploi de Penelope Fillon en évoquant « un système qui vise à accorder des compléments de rémunération aux parlementaires »[43]. En novembre de la même année, il publie Déflagration, qui revient sur l'histoire de cette campagne[2].

Il participe à l'organisation du lancement du mouvement Soyons libres de Valérie Pécresse, qui se tient le à Argenteuil[49].

En 2021, il est élu conseiller départemental des Yvelines dans le canton de Bonnières-sur-Seine en binôme avec Josette Jean sous la bannière LR, avec 70,85 % des voix[50],[2]. Il prend ensuite la présidence de l’agence départementale Ingenier’Y, succédant à Philippe Benassaya.

Il est le directeur de campagne de Valérie Pécresse au congrès des Républicains de 2021 en vue de l'élection présidentielle de 2022[51],[52]. Il a également été sollicité par Michel Barnier et Éric Zemmour, déclinant pour ce dernier en lui déclarant : « Mes convictions sur l’Europe sont aux antipodes des tiennes… »[43].

Affaire judiciaire modifier

Très proche d'Alain Juppé au sein du RPR[2], il est condamné avec lui dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris pour avoir bénéficié entre 1991 et 1995 d'un emploi fictif. Il est mis en examen le 15 juin 2000[53]. En , le tribunal correctionnel de Nanterre le condamne à 12 mois de prison avec sursis pour recel de prise illégale d'intérêt ; il voit ensuite sa peine ramenée à 10 mois quelques mois plus tard par les juges de la cour d'appel de Versailles[16].

Ouvrages modifier

Décorations modifier

Notes et références modifier

  1. « Patrick Stefanini va quitter la Région Ile-de-France », Le journal du Grand Paris - L'actualité du développement économique d'Ile-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j k l m et n Solenn de Royer, « Patrick Stefanini, éternel homme-orchestre de la droite », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  3. « Sciences Po Alumni », sur asso.fr (consulté le ).
  4. « Le cabinet du premier ministre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « PROFIL : UN CONSEILLER FIDÈLE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « Condamné, Stefaninirenonce à se présenter », sur L'Obs, (consulté le ).
  7. Arrêté du 18 mai 1995 publié au JORF du 19 mai 1995.
  8. a b et c « Les rémunérations litigieuses des permanents du RPR », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Arrêté du 21 mai 1996 publié au JORF du 22 mai 1996.
  10. « M. Juppé entretient la flamme parmi ses proches partisans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Trois nouvelles nominations au ministère de l'économie et des finances », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « COUR DES COMPTES : nomination de trois conseillers-maîtres », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Patrick Stefanini nommé au Conseil d'Etat », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Décret du 23 juillet 1998 publié au JORF du 25 juillet 1998.
  15. « Conseil d'Etat », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. a et b « Patrick Stefanini, le ministre de l’immigration de l’ombre », Mediapart, 15 janvier 2009.
  17. « Besson expulse le copain d'Hortefeux », Le Canard enchaîné no 4646, 15 avril 2009, page 5.
  18. Décretdu du 29 avril 2009 publié au JORF du 30 avril 2009.
  19. Décret du 26 mai 2011 portant nomination au conseil de surveillance de la société anonyme Aéroport de Bordeaux-Mérignac - M. STEFANINI (Patrick).
  20. Décret du 23 octobre 2012 portant nomination au conseil de surveillance de la société anonyme Aéroport de Bordeaux-Mérignac.
  21. « L'ancien bras droit de François Fillon devient lobbyiste », sur L'Obs, (consulté le ).
  22. Clément Le Foll, Clément Pouré, « Le marché des caméras-piétons attire les lobbyistes », sur Mediapart, .
  23. « Patrick Stefanini serait prochainement nommé préfet de la région Auvergne », La Montagne, (consulté le ).
  24. « Nice : M. Stefanini (RPR) tente de mettre fin aux divisions de la droite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Jacques Peyrat confirme son adhésion au RPR », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Une direction de campagne commune au RPR et à l'UDF », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Résultat de l'élection législative de 1997 dans la dix-huitième circonscription de Paris sur le site Politiquemania.
  28. « M. Séguin réhabilite M. Sarkozy à la direction du RPR », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « M. Balladur présentera une liste « renouvelée » et « féminisée » pour les régionales à Paris », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « La candidature controversée de Patrick Stefanini à la Cour des comptes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. ActeursPublics, « Patrick Stefanini rejoint un cabinet de conseil | Nominations | Acteurs Publics », sur Patrick Stefanini rejoint un cabinet de conseil | Nominations | Acteurs Publics (consulté le ).
  32. « PARIS : la fédération RPR a procédé à l'élection de plusieurs secrétaires de circonscription », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Affluence d'offres de services à droite dans le 18e arrondissement », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Le chef de l'Etat vante l'union », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Illustres ou méconnus, les dix hommes et femmes qui ont conduit la campagne du chef de l'Etat », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Vanessa Schneider, « Le clan Chirac raconte son 21 avril 2002, entre sidération et gravité », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  37. Résultat de l'élection législative de 2002 dans la dix-septième circonscription de Paris sur le site du ministère de l'Intérieur.
  38. Décision du Conseil constitutionnel annulant le scrutin législatif de juin 2002 dans la 17e circonscription de Paris.
  39. Résultat de l'élection législative de 2003 dans la dix-septième circonscription de Paris sur le site du ministère de l'Intérieur [PDF].
  40. « L'influence des sarkozystes sur l'UMP à Paris progresse aux dépens des chiraquiens », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Ellen Salvi et Donatien Huet, « Dans les arcanes de la «firme» Juppé », sur Mediapart, (consulté le ).
  42. Gaël Vaillant, « Primaire de droite : comment Fillon veut rebondir », lejdd.fr, 12 avril 2016.
  43. a b et c Florent Le Du, « On le surnomme le « talisman de la droite » : qui est Patrick Stefanini ? », sur L'Humanité, .
  44. Christine Ollivier, « Patrick Stefanini, l'arme de guerre de François Fillon », lejdd.fr, 18 décembre 2016.
  45. « Stefanini, directeur de la campagne régionale de Pécresse », Le Figaro, encart « Culture », mardi 29 avril 2014.
  46. « Les services », iledefrance.fr, 18 décembre 2015.
  47. Bruno Jeudy, « Fillon reprend en main le parti », Paris Match, semaine du 1er au 7 décembre 2016, page 38.
  48. « Affaire Fillon : Fillon officialise la démission de Stefanini » sur 20minutes.fr (consulté le 3 mars 2017).
  49. Marion Mourgue, « Avec Libres !, Percresse veut "réoxygéner la droite" », Le Figaro, samedi 9 / dimanche 10 septembre 2017, page 4.
  50. « Résultats des élections départementales 2021 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  51. Laureline Dupont, « Patrick Stefanini : "Valérie Pécresse ne sera pas dans les discours" », sur L'Express, (consulté le ).
  52. Alexandre Chauveau, « Investiture à droite : première réunion de l'instance de contrôle de LR en vue du Congrès », sur Europe 1, (consulté le ).
  53. « Financement du RPR : trois proches d'Alain Juppé mis en examen », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Carole Barjon, Patrick Stefanini, ex-bras droit de Fillon, veut alerter sur l’immigration, nouvelobs.com, 4 novembre 2020
  55. Décret du 13 juillet 2010 portant promotion et nomination
  56. Décret du 14 novembre 2008 portant promotion et nomination

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier