Paul-Marie Dumond
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Paul-Marie Dumond, né le à Lyon et mort le à Nanchang (Chine), est un évêque missionnaire français, de la congrégation de la Mission. Il est successivement administrateur apostolique du Tché-Li maritime, vicaire apostolique du Hsian-si, puis de Nanchang.
| Vicaire apostolique Archidiocèse de Nanchang | |
|---|---|
| à partir du | |
| Vicaire apostolique Diocèse de Ganzhou (en) | |
| à partir du | |
| Administrateur apostolique Diocèse de Ganzhou (en) | |
| à partir du | |
| Vicaire apostolique Diocèse de Tianjin | |
| à partir du | |
| Évêque titulaire Curubis (d) | |
| à partir du |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Paul Claude Dumond |
| Nationalité | |
| Activités |
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du ) |
| Ordre religieux | |
|---|---|
| Consécrateurs |
Stanislas Jarlin, Joseph-Sylvain-Marius Fabrègues (d), Ernest François Geurts (d) |
Biographie
modifier.jpg)
Paul-Marie Dumond naît le [1]. Il devient profès de la congrégation de la Mission le [1] ; il est ordonné prêtre lazariste, le [1], puis il part en mission pour la Chine. Lorsque le Saint-Siège érige le vicariat apostolique du Tché-Li maritime, le [1], il en est nommé à la tête. Son siège est à Tientsin. Il est consacré évêque in partibus de Curubis (de) le à Pékin par Stanislas Jarlin[1].
Il entreprend la construction de la nouvelle cathédrale Saint-Joseph, l'ancienne cathédrale Notre-Dame des Victoires étant devenue trop petite. Les terrains destinés à ces constructions sont convoités par les autorités françaises, au détriment des Chinois[2]. Dumond demande aux missionnaires de rester neutres[2]. Le Vincent Lebbe s'en plaint auprès de l'ambassadeur de France, qui menace Dumond[2]. Celui-ci ouvre aussi une nouvelle école, ainsi qu'un hôpital pour les nécessiteux tenu par les filles de la Charité.
En désaccord avec Vincent Lebbe, Paul-Marie Dumond suscite une enquête sur ce missionnaire[3]. Le commissaire des lazaristes est envoyé en février 1917 à Tientsin, et reproche sa conduite[Laquelle ?] à Lebbe ; le ministre de France à Pékin intervient à son tour et obtient le déplacement de Lebbe[3].
Après plusieurs mois de discussions, où de nombreuses plaintes sont adressées à Rome à l'encontre de Dumond[4] et pendant lesquels son provicaire Lebbe prend une place prépondérante[5], Dumond est finalement déplacé à son tour par Rome qui l'envoie au Hsian-si[6].
Paul-Marie Dumond est ainsi nommé le administrateur apostolique du vicariat apostolique du Hsian-si (Kanchow)[6]. Jean de Vienne de Hautefeuille lui succède en 1923, puis il est nommé vicaire apostolique de Nanchang[7], le [1], où il meurt à Kioukiang le [1], à l'âge de 79 ans. Il a connu les épisodes troublés de la guerre civile chinoise.
Notes et références
modifier- (en) « Bishop Paul-Marie Dumond », sur catholic-hierarchy.org.
- Soetnes 1997, p. 72.
- Soetnes 1997, p. 73.
- Nouvelle revue de science missionnaire 1995, n° 1, p. 36.
- Nouvelle revue de science missionnaire 1995, n° 1, p. 45.
- Soetnes 1997, p. 83.
- Capitale du Hsian-si (Jianxi aujourd'hui)
Bibliographie
modifier- Claude Soetens, L'Eglise catholique en Chine au XXe siècle, Editions Beauchesne, (ISBN 2701013496 et 9782701013497), p. 72, 73, 77, 83.
- Neue Zeitschrift für Missionswissenschaft - Nouvelle revue de science missionnaire, vol. 51-52, n° 1, , p. 36, 45, 48.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à la religion :
