Paul Arrivet

général français

Paul Blaise Marcel Arrivet (Paris 10eCrouy) est un officier général français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.

Paul Blaise Marcel Arrivet
Biographie
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Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
CrouyVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Né dans le 10e arrondissement de Paris dans la Seine, il est le fils d'un employé des postes, Jean Louis Pascal Marcel Arrivet et d'Adélaïde Amandine de Bulliond[2].

Paul Arrivet est incorporé, avec sa classe d'âge, comme soldat au 5e bataillon de chasseurs à pied le . Durant la guerre franco-allemande de 1870, il est fait prisonnier le à Vendôme et libéré le . Il est s'engage dans l'armée d'active et, est nommé sous-officier le au 11e bataillon de chasseurs à pied. Sorti du rang, il devient officier (sous-lieutenant) le au 17e bataillon de chasseurs à pied.

Il se marie à Alençon, le avec Marie Henriette Joséphine Geslin (née le et décédée le ). De cette union naissent une fille, Marie Henriette (née le et décédée le ) et un garçon, Pierre Olivier (né le -« mort pour la France » le [3]).

Lieutenant, il intègre l'École de guerre. Il sort 25e sur 68 élèves de sa promotion de l'école militaire, le . Capitaine breveté d'état-major, il rejoint le le 28e bataillon de chasseurs à pied, puis, le , le 51e régiment d'infanterie. Il est promu chef de bataillon le auprès de l'état-major du 2e corps d'armée à Amiens. Le , il est lieutenant-colonel du 68e régiment d'infanterie puis du 71e régiment d'infanterie à Saint-Brieuc. Il est promu colonel le et prend le commandement du 77e régiment d'infanterie le suivant à Cholet.

Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1890, il est nommé officier de l’ordre le [4].

En , le colonel Arrivet passe cadre de réserve avec le grade de général de brigade.

Première Guerre mondiale

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Le , le général Arrivet reprend le service et, est mobilisé à la tête de la 109e brigade de réserve d'infanterie[5] (BI).

Depuis Auxerre, la brigade intègre la 55e division d'infanterie et est engagée dans le secteur de Saint-Mihiel. En , la brigade Arrivet combat dans la bataille de la Marne, puis du 13 au dans la bataille de l'Aisne.

Il est tué lors d'une inspection dans les tranchées du 289e régiment d'infanterie le (à 63 ans) à l'ouest de Crouy[6].

Il est cité, à titre posthume, à l'ordre de l'armée :

« A conduit brillamment sa brigade au feu. A trouvé une mort glorieuse, le , frappé d'une balle à la tête pendant la visite de tranchées situées à moins de 300 mètres de l'ennemi. »

Les obsèques du général Arrivet se tiennent le à Vauxbuin. Reconnu « mort pour la France », il est enterré à Pommerieux.

Décorations

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Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur (décret du 30 décembre 1909)
Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze Croix de guerre , palme de bronze (une citation à l'ordre de l'armée - à titre posthume)

Postérité

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Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[7].

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Gérard Géhin et Jean-Pierre Lucas, Dictionnaire des généraux et amiraux français de la Grande guerre, 1914-1918, vol. A-K, t. 1, Paris, Archives & culture, , 519 p. (ISBN 978-2-350-77058-1, BNF 41310488).

Liens externes

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