Paul Batiment

militaire français, Compagnon de la Libération.

Paul Batiment (Strasbourg, - Mort pour la France[1] à Baccarat le ) est un militaire français, Compagnon de la Libération.

Paul Batiment
Paul Batiment
Paul Batiment

Naissance
Strasbourg (Bas-Rhin)
Décès (à 24 ans)
Baccarat (Meurthe-et-Moselle)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Lieutenant
Années de service 19401944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de Guerre 1939-1945
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Military Cross (GB)

Biographie

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Né le à Strasbourg, Paul Batiment est en classe préparatoire pour intégrer l'École spéciale militaire de Saint-Cyr au moment où la Seconde Guerre mondiale éclate[2]. Lorsque l'Alsace est annexée par le 3e Reich à la suite de l'armistice du 22 juin 1940, il refuse d'y retourner et se replie vers Saint-Jean-de-Luz où le il embarque à bord du Batory, un bateau polonais, en direction de l'Angleterre[3],[4]. Engagé dans les forces françaises libres le , il est d'abord affecté au bataillon de chasseurs de Camberley puis intègre un peloton d'élèves aspirant où il est classé parmi les premiers[5].

Projeté en Afrique-Équatoriale française en , il est basé à Brazzaville puis à Fort-Lamy et devient méhariste avant d'être affecté au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad[3]. Il s'illustre plus tard lors de la campagne de Tunisie où, le , il repousse à la grenade une attaque allemande dirigée contre le groupe de mortiers qu'il commande[2]. Son régiment est ensuite stationné en Libye et en Algérie puis, envoyé au Maroc, il fait partie des unités qui composent la 2e division blindée qui vient d'être créée[5]. Promu lieutenant le , il est muté au Régiment de marche du Tchad et débarque en Normandie avec la 2e division le [2]. Prenant part à la bataille de Normandie, il participe ensuite à la libération de Paris où il se distingue avec sa section en mettant hors de combat un grand nombre d'ennemis et en détruisant plusieurs véhicules[3]. Engagé dans la campagne de Lorraine, il parvient jusqu'à Baccarat où le , à la tête de sa section, il est pris sous un violent tir d'artillerie allemande[5]. Blessé une première fois, il refuse d'être évacué et continue à mener ses hommes au combat. Il est touché une seconde fois et, évacué par ses hommes, il finit par succomber à ses blessures[3]. Il est inhumé à Moyen, à proximité de Baccarat[2].

Décorations

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Chevalier de la Légion d'Honneur[Quand ?] Compagnon de la Libération Croix de Guerre 1939-1945
Médaille des blessés de guerre Médaille coloniale
Avec agrafes "AFL", "Fezzan-Tripolitaine" et "Tunisie"
Military Cross
(Royaume-Uni)

Reconnaissance

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Une rue porte son nom à Strasbourg[6].

Références

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  1. « Fiche sur le site "Mémoire des Hommes" »
  2. a b c et d « Biographie - Ordre National de la Libération »
  3. a b c et d Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  4. Broissia, Pierre Aymar de, 1965-, Jagora, Nicolas. et Neuville, Aurore de., Résistance, 1940-1944 : témoignages, dossiers, chronologie : édition Alsace, Little big man, (ISBN 2-915347-20-4 et 978-2-915347-20-3, OCLC 57250485, lire en ligne), p. 26
  5. a b et c Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  6. Bertrand Merle, 50 mots pour comprendre la résistance alsacienne : 1939-1945, (ISBN 978-2-7468-4334-9 et 2-7468-4334-X, OCLC 1356270846, lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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