Paul Flon
Paul Nicolas Flon, né le à Bruxelles et mort le [1] à Jette, est un directeur de la photographie et réalisateur belge.
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Biographie
modifierPaul Nicolas Flon est né le 6 octobre 1898 à Bruxelles[2], au n° 24 de la rue du Chêne, domicile de ses parents. Son père, François Flon, né à Bruxelles en 1869, était vannier, puis ouvrier cordonnier. Sa mère, Marie Adeline Louis, née à Dongelberg en 1868, était servante. Ils s'étaient mariés à Bruxelles [3] en 1900.
Paul Flon commence sa carrière cinématographique comme chef opérateur en 1914 pour Alfred Machin dans le mélodrame raffiné Maudite soit la guerre.
Avec le film Belgique (1920), dans lequel Francis Martin joue comme acteur, Paul Flon se lance dans la réalisation de productions patriotiques.
En 1926, sur le film Nos peintres, Paul Flon devient chef opérateur de Gaston Schoukens pour qui il travaillera jusqu'à son dernier film Scandale à la Belgique Joyeuse (1959).
En 1954, Paul Flon réalise sa seule fiction sonore Fête de quartier sur un scénario de Jeanne Lefebvre et Georges Michel, dans lequel joue, pour son premier et dernier rôle cinématographique sonore, l'acteur et chanteur Willy Maury qui décède l'année suivante.
On connait moins le réalisateur comme documentariste qui aborde le thème des fêtes populaires à l'instar d'Antoine Castille, de Charles Dekeukeleire et, plus tard, de Henri Storck[4].
Filmographie
modifierRéalisateur
modifier- 1920 : Gerfaut, coréalisé avec F. Desportes
- 1920 : Belgique
- 1922 : La Lesse
- 1923 : L'Amblève
- 1923 : Les Lettres de Werther
- 1924 : Dans Bruges-la-morte
- 1926 : À la manière de Zorro
- 1926 : Une gueuse
- 1928 : Les Croix de l'Yser, coréalisé avec Gaston Schoukens
- 1930 : La flamme du souvenir
- 1954 : Fête de quartier / Bistro du Coin[5]
- 1960 : Constantin Meunier
- 1962 : Processions célèbres[6]
- 1970 : Le petit monde de ma grande ville - 11 minutes, documentaire sur la vie bruxelloise[7]
- 1974 : Reflets de Paris - 12 minutes, documentaire sur les œuvres parisiennes des grands peintres
Ces deux derniers films sont disponibles en bonus sur le DVD, édité par Belfilm, contenant les longs métrages J'ai gagné un million (O. Calster, 1936) et Les Gangsters de l'expo (E.G. De Meyst, 1937).
- 1974 : Portraits de femmes - 11 minutes.
Ce film sur l'art présente une galerie de tableaux célèbres consacrés à ce thème aux XIXe et XXe siècles a été réalisé à l'occasion de l'exposition La femme dans la peinture moderne organisée au musée du Jeu de Paume à Paris.
Directeur de la photographie
modifier- 1959 : Scandale à la Belgique Joyeuse de Gaston Schoukens
- 1956 : L'amour est quelque part... en Belgique de Gaston Schoukens
- 1944 : Naissance d'une cité de Gaston Schoukens
- 1940 : Ceux qui veillent de Gaston Schoukens
- 1939 : Zig-zag de Gaston Schoukens
- 1939 : Gardons notre sourire de Gaston Schoukens
- 1939 : Bossemans et Coppenolle de Gaston Schoukens
- 1938 : Le Mystère du 421 de Léopold Simons
- 1938 : Mon père et mon papa de Gaston Schoukens
- 1938 : C'était le bon temps de Gaston Schoukens
- 1936 : J'ai gagné un million de Og Calster
- 1935 : En avant la musique de Gaston Schoukens
- 1914 : Maudite soit la guerre de Alfred Machin
Notes et références
modifier- « Paul Flon (1898-1981) - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
- Acte de naissance de la ville de Bruxelles, n° 3753, du 7 octobre 1898. L'enfant est né à deux heures du matin.
- Bruxelles, acte de mariage n° 1174 du 9 juillet 1900. François Flon, né à Bruxelles le 15 juillet 1869 était le fils de Pierre Flon, né à Bruxelles en 1837 et tailleur à Bruxelles, et de Marie Marguerite Van Ophem, gantière, née à Bruxelles en 1840, qui s'étaient mariés à Bruxelles le 6 septembre 1862. Marie Adeline Louis née à Dongelberg le 19 juin 1868 était la fille de Charles-Louis Louis et de Philomène Moonens, tous deux déjà décédés en 1900. Lors du mariage, les époux reconnurent et légitimèrent Paul Nicolas, né en 1898. L'un des témoins du mariage était Pierre Flon, frère du marié et cordonnier à Bruxelles.
- Fêtes de Belgique d'Henri Storck est une somme comportant dix volets, dédiés à James Ensor et à Michel de Ghelderode. Cette œuvre relève autant de l'univers pictural que de l'ethnographie européenne. Storck montre comme une explosion de couleurs, carnavals et processions sans s'abandonner à la faculté (et à l'insignifiance) du discours impressionniste. Il s'est livré ici à une longue et exemplaire enquête folklorique préalable en s'entourant des conseillers les plus avertis.
- C'est la seule fiction sonore du réalisateur qui, depuis l'arrivée du son (en Belgique : La Famille Klepkens, 1930), s'était consacré à son travail de directeur de la photographie.
- Ce document audiovisuel évoque plusieurs processions religieuses célèbres, à Hakendover, Bruges, Furnes, Montaigu, ...
- Regarder le film Le petit monde de ma grande ville ici
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à l'audiovisuel :