Paul Jean Gouailhardou
Paul Jean Gouailhardou[1] (parfois orthographié par erreur Gouillardou[2]) ou Jacques (son nom de résistance)[3], né le à La Garenne-Colombes et mort exécuté par l'occupant allemand, le à Villeneuve dans l'Ain, est un militaire[2] et résistant français.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Jean Gouailhardou |
Noms de naissance |
Jean-Paul Gouailhardou, Paul Jean Gouailhardou |
Nationalité |
Membre de | |
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Conflit | |
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Biographie
modifierIl est le fils de Pierre Gouailhardou (employé aux chemins de fer) et de Paulette Rebrasser[4], Jean Gouailhardou est adopté par la nation en mars 1929[4]. Avant la Seconde Guerre mondiale, il travaille en Égypte dans le commerce[4]. Il se marie en février 1933 avec Raymonde Henrequelle avec qui il a trois enfants[4].
En 1939 il est mobilisé. Il tente après l'armistice d'entrer en contact avec Charles de Gaulle. Il organise depuis Caluire-et-Cuire un certain nombre d'actions de résistance[4].
En 1942, il est officiellement sous-officier au camp de Sathonay[2],[5]. A contre-cœur, il se voit dans l'obligation de livrer aux militaires allemands les armes qui s'y trouvent. Il travaille ensuite au service du rapatriement des prisonniers malades, ce qui lui permettra d'obtenir de faux-papiers pour les résistants[2],[4].
Il devient chef du secteur IV de l'Armée secrète (maquis du camp Didier)[5]. Il appartient également au réseau de renseignement Jove, à partir de janvier 1943[4].
Arrêté en [6], il est détenu à la prison Montluc, où il est torturé ; il est fusillé le à Villeneuve (Ain)[4] parmi 19 autres résistants, dont un seul rescapé, Jacques Thoinet[7].
Hommages
modifier- Une place de Caluire-et-Cuire (anciennement la place Castellane), située devant la maison du docteur Dugoujon où fut arrêté Jean Moulin, porte aujourd'hui son nom.
- Un monument à Villeneuve commémore la fusillade du .
- Il est homologué à titre posthume capitaine FFI en [4].
- La médaille de la Résistance française lui a été attribuée à titre posthume par décret du [8].
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Gros plan sur le monument des dix-neuf fusillés érigé sur le lieu de son exécution à Villeneuve.
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Monument du Camp Didier entre Mionnay et Saint-André-de-Corcy, sur lequel apparaît son nom.
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Place Jean Gouailhardou à Caluire-et-Cuire. C'est ici, dans la maison du Docteur Dugoujon, que Jean Moulin sera arrêté.
Références
modifier- « E_NUM_GAC_N1911 - 1911 - 1911 Démo », sur Archives départementales des Hauts-de-Seine (consulté le )
- « AI - Le Conseil Municipal 1941 1945 », sur calameo.com (consulté le )
- Martin et Jo Basse, Histoire de Caluire-et-Cuire, Lyon, Fot, , 281 p., p. 248.
- « GOUAILHARDOU Paul, Jean », sur maitron.fr.
- MERCIER Pierre, « Secteur 4 de l'Armée Secrète de Lyon - », sur www.resistance-ain-jura.com, (consulté le )
- « GOUAILHARDOU Paul Jean », sur FranceArchives (consulté le )
- « Villeuneuve (Ain), monument commémoratif FFI (relevé n° 13870) », sur memorialgenweb.org.
- Recherche Gouailhardou, sur ordre de la Libération.
Voir aussi
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- Ressources relatives à la vie publique :