Paul Joseph Corta

Artiste peintre français
Paul Joseph Corta
Fonction
Maire de Tercis-les-Bains
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Peintre, militaire, propriétaire terrienVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Maîtres
Distinction
Œuvres principales
Mise au tombeau (d) (), La Transfiguration (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Joseph Corta, né le à Dax et mort le à Tercis-les-Bains, est un artiste peintre, militaire et propriétaire terrien français.

Biographie modifier

Paul Joseph Corta naît le à Dax, dans les Landes. Il est le second enfant de deux membres de l'aristocratie dacquoise : Charles Corta, propriétaire terrien, avocat, sous-préfet de Dax, futur député et sénateur et fils de Domingo de Corta, et Julie Bertrand-Geoffroy, fille du maître des forges d'abesse à Dax. Il étudie à l'école centrale. En 1855, il intègre l'armée pour voyager. Au sein d'un régiment de tirailleurs algériens, il participe à des opérations de pacifications en Algérie et au Sénégal. Il combat pendant la guerre franco-allemande de 1870 et est fait prisonnier à Erfurt jusqu'en 1871. C'est à cette période qu'il développe son goût pour la peinture. De retour dans les Landes, il se consacre à l'art[1]. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le pour son engagement militaire dans le 28e régiment d'infanterie de ligne[2]. Il est grand propriétaire terrien, bâtisseur du château de Lartigue et maire de Tercis-les-Bains[3],[4], où il meurt le à l'âge de 63 ans[5].

Œuvre modifier

Il est l’élève d’Achille Zo et Léo Drouyn[5],[3],[4]. En 1862, il peint sur les murs du chœur de l’église Sainte-Eulalie d'Angoumé une théorie des prophètes aujourd'hui disparue et dessine une bannière de procession représentant Marie et Joseph, également disparue[6]. En 1871, il effectue une copie de La Mise au tombeau du Caravage pour l’église Saint Jean-Baptiste de Mées. N’étant jamais allé à Rome, il n’a pu voir l’œuvre originale et a donc effectué la copie à partir d’une estampe où une photographie. On peut noter de nombreux détails qui diffèrent et entre les deux œuvres : l’absence de la Sainte Femme aux bras levés (à l’arrière plan à droite), le coloris de la tenue des protagonistes, le format, passant de 300 × 203 centimètres au carré[3]. Il réalise en 1891 une copie de la moitié supérieure de La Transfiguration de Raphaël pour le mobilier de l’église Saint-Pierre de Tercis-les-Bains[4].

Arbre généalogique[7] modifier

  • Domingo de Corta (1750-1810) - Rose de Echeandia (1797-1861)
    • Isidore Celedonio Corta (1803-1873)
    • Charles Corta (1805-1870) - Julie Bertrand-Geoffroy (1815-1852)
      • Adolphe Corta (1835-1885) - Charlotte Gounod (1848-1879)
        • Marie Corta (1872-1959)
        • Édith Corta (1874-1954)
        • Charles Corta (1876-1944)
        • Henry Corta (1879-1932)
      • Paul Joseph Corta (1837-1900)
      • Inès Corta (1840-1841)
      • René Corta (1843-1845)
      • Léonie Corta (1845-1919) - Armand d'Avezac de Castéra
    • Paul-Polycarpe Corta (1807-1883)

Notes et références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier