Paul Maryllis
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Paul Maryllis, né Paul Biers le à Villeneuve-sur-Lot et mort le à Saint-Maur-des-Fossés[1],[2] est un poète, historien et naturaliste français.

Biographie modifier

Paul Biers est né à Villeneuve-sur-Lot le . Il est plus connu sous son nom de plume de Paul Maryllis. Il commence sa carrière dans le monde politique, comme secrétaire particulier de Georges Leygues, de à . Il tente en vain de se faire élire comme député. Il s'établit à Paris, où il contribue à la création de La Prune, le journal de la société amicale des Lot-et-Garonnais de Paris[3].

Il commence par se faire connaître par son œuvre littéraire, comme poète et historien. Il s'intéresse aux légendes du Lot-et-Garonne. En 1894, il publie La Citerne de Magnac, légende locale (Delbergé). En poésie, il publie plusieurs recueils : Fleurs gasconnes en 1895, et Rives d'Olt en 1902. En 1903, il fait paraître un conte, Le Peceto blanco, extrait de Li Soulciado, et qui reçoit le titre de livre d'or des Félibres de Paris. Il s'essaye également au théâtre, avec un farce moliéresque, Les Médecins (1903)[4].

Comme scientifique, il s'intéresse aux sciences du vivant. Il intègre le laboratoire de cryptogamie au Muséum de Paris. Dès 1899, il publie Les Harmonies naturelles. En 1907-1909, il publie Nos papillons, nos scarabées, nos insectes (Paris, Laveur), puis, en 1912, Les Vacances du petit naturaliste à travers le monde des plantes, la chasse aux papillons, le collectionneur d'insectes, les vacances à la mer (Hachette).

Il se penche également sur l'histoire du Jardin des plantes, sur les grands botanistes voyageurs et explorateurs du début du XIXe siècle, comme Bory de Saint-Vincent ou Durieu de Maison-Neuve.

Il décède en 1929[5].

Publications modifier

  • La Citerne de Magnac, légende locale, Villeneuve- sur-Lot, imprim. Delbergé, 1894.
  • Fleurs gasconnes, poésies, Paris, Ollendorir, 1895.
  • Les Harmonies naturelles, Paris, Rudeval, 1899.
  • Rives d'Olt, poésies, Bordeaux, Durand, 1902.
  • Les Médecins, farce moliéresque en un acte, Paris, 1903.
  • Le Vieux Buveur, poésie, avec une eau-forte d'André Crochepierre, Paris, 1904.
  • La Tour hantée, légende gasconne, ill. de A. Calbet, Paris, J. Loubat, 1905.
  • La Messe de saint Sccaire, ill. de G- Barlangue, Paris, J. Loubat, 1906.
  • Nos papillons, nos scarabées, nos insectes, Paris, Laveur, 1907-1909.

Références modifier

  1. Table des décès à Saint-Maur-des-Fossés, vue 20/209.
  2. Article nécrologique paru dans Le Vieux Saint-Maur de mars 1929.
  3. Roger Heim, Leçon inaugurale du cours de cryptogamie. Prononcé le 26 mars 1946, numérisé : http://www.bhl-europe.eu/static/a0d51c9v/a0d51c9v_full_ocr.txt
  4. Ad. van Bever, Les poètes du territoire du XVe au XXe siècle, Paris, Ch. Delagrave, tome II, p. 330.
  5. Robert Sabatier, Histoire de la poésie française, tome II, Naissance de la poésie moderne, Paris, Albin Michel, p. 515.

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