Paul Guillaume de Daunant

homme politique français
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Paul Guillaume, baron de Daunant et de Sérignac (1753-1818), est un militaire et homme politique français.

Paul Guillaume de Daunant
Fonction
Maire de Nîmes
-
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Guillaume de DaunantVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfants
Achille de Daunant
Paradès de Daunant (d)
Rosalie de Gasparin (d)
Laure de Gasparin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire

Biographie

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Né le , Paul Guillaume de Daunant appartient à une ancienne famille de la noblesse protestante installée à Nîmes[1]. Il entre dans l'armée en 1772, et possède le grade de capitaine lorsque la Révolution de 1789 éclate[1]. Malgré la destitution de son grade, il reste sous les drapeaux[1]. Son beau-père, Étienne-David Meynier de Salinelles, est arrêté et exécuté[1].

S'illustrant durant les campagnes de 1793 et 1795, il est nommé colonel de la gendarmerie du Gard et du Vaucluse[1]. Sa carrière est néanmoins interrompue après le coup d'État du 18 fructidor an V : réformé, il est placé à la retraite[1].

Il entre alors dans l'administration, et dévoué au régime impérial, est nommé adjoint au maire de Nîmes et fait baron[1] de Seignac[2]. Après la chute de Napoléon, il est nommé maire en titre pour rétablir l'ordre[2]. En , il accueille le comte d'Artois dans la ville, avec notamment l'organisation d'une ferrade dans les arènes[2]. En , il fait voter par le conseil municipal la restauration des anciennes armoiries[2]. Quoi qu'il ait fait fermer des lieux de réunions bonapartistes, comme le café de l'île d'Elbe, il reste en poste durant les Cent-Jours, et adresse le une lettre à Napoléon pour saluer son retour[2]. En , il protège la garnison dans les casernes[1]. Mais les bonapartistes, qui prennent en otage son fils, l'accusent de trahison[1] ; le nouveau préfet nommé par Louis XVIII le démet[2].

Figurant au dix-neuvième rang des plus grosses fortunes du Gard en 1811[1]. Époux de Suzanne Meynier de Salinelles, il est le père de Paradès et Achille de Daunant[1] et le beau-père d'Adrien et d'Augustin de Gasparin.

Il meurt le [1].

Références

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  1. a b c d e f g h i j k et l Cosson 1980.
  2. a b c d e et f André 2012.

Bibliographie

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  • Armand Cosson, « Daunant », dans Grands notables du Premier Empire : Gard, Paris, Éditions du CNRS, (ISBN 2-222-02661-X), p. 17-18.
  • Marion André, « Daunant », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Lacour, (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 44-46.