Perceval de La Baume

évêque catholique
Perceval de la Baume
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Abbé commendataire
Abbaye d'Hautecombe
-
Pierre de Bolomier (d)
Évêque diocésain
Diocèse de Belley
depuis le
Aimerico Segaudi (d)
Pierre de Bolomier (d)
Évêque de Belley
-
Aimerico Segaudi (d)
Pierre de Bolomier (d)
Évêque diocésain
Diocèse de Mondovi
depuis le
Guido Ripa (d)
Aimerico Segaudi (d)
Prieur
jusqu'en
Biographie
Naissance
Date inconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Amblard de La Baume
Mère
N.
Blason

Perceval de La Baume ou La Balme (Percivallo de Balma) est un ecclésiastique du XVe siècle, issu de la famille de La Balme, évêque de Mondovi (1429-1438), puis de Belley (1438-1444), avant de devenir abbé d'Hautecombe (1444-1453).

Bibliographie modifier

Origines modifier

La date de naissance de Perceval de La Baume ou La Balme[1], ou encore La Beaume (chez Besson)[2], n'est pas connue en l'état des connaissances.

Il est traditionnellement donné pour fils d'Amblard II, seigneur de Perès et de La Balme-sur-Cerdon[1], appartenant à une branche de la famille de La Balme, et de sa seconde femme, qu'il épouse en 1457, selon Guichenon (1650)[3]. Toutefois, les dates ne peuvent correspondre et il le font plus probablement fils d'Amblard I, selon Moréri (1743)[4].

Blanchard (1867), auteur d'un ouvrage sur l'abbaye de Hautecombe, relatait qu'« il unissait la beauté physique aux qualités morales »[1].

Carrière ecclésiastique modifier

Perceval de La Baume est prieur de Saint-Benoît-de-Cessieu (Seissieu/Seyserieu)[1],[2], en Bugey.

Il devient le quatrième évêque de Mondovi, en Piémont, en 1429/1430[1],[2]. Blanchard relate que François Augustin Della Chiesa, homme d'église et historien du XVIIe siècle, le qualifiait de « zélateur de la foi, vainqueur des hérétiques » et qu'il a fait « brûler publiquement trois sorcières pour maléfices prouvés et avoués »[1].

Il est transféré sur le trône de Belley, en 1438[1],[2].

En 1439, il est le gardien du conclave de Bâle[1],[2], qui voit l'élection duc de Savoie, Amédée VIII, comme antipape, sous le nom de Félix V[5]. En 1444, Félix V lui donne l'abbatiat de Hautecombe, échange de l'évêché de Belley, avec Pierre de Bolomier[1],[2]. Il est gratifié du patriarcat de Gradisque (ou Grado) la même année[1],[2].

Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j Claudius Blanchard, Histoire de l'abbaye d'Hautecombe en Savoie avec pièces justificatives inédites, vol. t.11, 1867, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, 744 p. (lire en ligne), p. 296-297.
  2. a b c d e f et g Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarentaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye, S. Hénault, 1759 (copie de l'exemplaire bibliothèque cantonale et universitaire de lausanne), 506 p. (lire en ligne), p. 130.
  3. Samuel Guichenon, Histoire de la Bresse et du Bugey. Partie 3, Lyon, (lire en ligne), p. 26-27, « Les seigneurs de la Balme Sur Cerdon, du Mortery et du Perès ».
  4. Louis Moréri, Supplément au Grand Dictionnaire historique de Moréri, Bâle, la Veuve de Jean Christ, (lire en ligne), p. 974, BAU.
  5. Johannes Helmrath, Michael Lauener, « Concile de Bâle » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Dom Romain Clair, Hautecombe, Aix-les-Bains, Société d’art et d’histoire d'Aix-les-Bains, , 320 p. (ISBN 978-2951969179).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier