Peroy
Pedro Aixelá y Torner, connu sous l’apodo de « Peroy » né soit le , soit le [1] à Torredembarra, province de Tarragone en Catalogne (Espagne) est un matador catalan. Sa date de naissance varie selon les encyclopédies tauromachiques. Il est considéré par les chroniqueurs taurins comme le premier torero catalan à avoir pris l'alternative[2],[3]. Son nom complet varie aussi selon les chroniqueurs. Il peut aussi être désigné sous le nom de Aixelá y Tomé[4]
Pedro Aixelá y Torner « Peroy »
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Présentation | |
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Nom de naissance | Pedro Aixelá |
Apodo | « Peroy » |
Naissance | Torredembarra, province de Tarragone en Catalogne (Espagne |
Décès | (à 67 ans) |
Nationalité | espagnol |
Carrière | |
Alternative | 12 juin 1864 à Barcelone (Espagne, Catalogne). Parrain, El Salamanquino |
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Présentation et carrière
modifierSon père étant un voiturier-transporteur qui possède une entreprise de diligences reliant Barcelone à Saragosse, Peroy a d'abord été charretier sous les ordres de son père. Il prend la tête de l'entreprise à la mort de celui-ci, mais il l'abandonne pour se consacrer à la tauromachie. Le garçon a des dispositions qui le font remarquer par El Chiclanero[5]. Le maestro le prend sous sa protection. Mais il n'a pas le temps de former Peroy au métier de torero car il meurt en 1853. Peroy continue à participer à toutes sortes courses de taureaux à une époque où, à partir du XIXe siècle, tous les spectacles taurins comportaient une partie de toreo comique[6]. La chronique prétend même qu'il chevauchait les taureaux. Il s'est présenté à Nîmes le sous l'apodo de Don Pedro. C'est là qu'il aurait chevauché des taureaux, ce qui aurait poussé un torero de Madrid (El Sastre) à venir à son tour toréer à Nîmes sur des échasses[1],[5]
El Salamanquino l'ayant pris sous sa protection, il poursuit son apprentissage principalement en Catalogne. Il prend son alternative à Barcelone (Espagne, Catalogne) avec pour Parrain, El Salamanquino [5].
Mais il ne confirme pas. En 1870 il part toréer en Amérique du Sud, notamment à Montevideo et à Buenos Aires. Il revient à une date non précisée dans son pays d'origine où il meurt, à l'hôpital del Sagrado Corazon de Barcelone le [5].
Bibliographie
modifier- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
- Article de Mariano del Todo y Herrero dans La Lidia mai 1892