Perrette de La Rivière

Perrette de La Rivière (Fin XIVe siècle - entre 1463 et 1475) est première dame d’honneur d'Isabeau de Bavière. En 1446 elle hérite de son frère Charles les seigneuries d'Auneau et de Franconville. Épouse de Guy VI de La Roche-Guyon tué le lors de la bataille d'Azincourt), elle est la mère de Guy VII de La Roche-Guyon. Perrette est renommée pour sa résistance aux Anglais[1] et sa fidélité à Charles VII.

Perrette de La Rivière
Décès
Château de La Roche-Guyon
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Grade Capitaine
Conflits Guerre de Cent Ans
Praguerie
Faits d'armes Siège de La Roche-Guyon
Famille Bureau de La Rivière, père
Marguerite d'Auneau, mère

Origines

modifier

Fille de Bureau de La Rivière mort le , qui fut grand chambellan et marmouset de Charles V le Sage et de Charles VI le Bien-Aimé, Perrette de La Rivière épouse Guy VI de La Roche-Guyon avant 1408. Celui-ci est tué à la bataille d'Azincourt, laissant Perrette veuve au château de la Roche-Guyon avec trois enfants en bas âge, dont Guy VII de La Roche-Guyon.

Siège de La Roche-Guyon en 1419

modifier
Donjon du château de La Roche-Guyon

Le château de La Roche-Guyon est situé dans une position stratégique sur la Seine à la limite entre l'Île-de-France et la Normandie entre Mantes et Vernon. En 1419, le château est assiégé par le comte de Warwick[2], assisté de Guy Le Bouteillier, capitaine de Rouen qui a trahi la France et a a fait hommage à Henri V d'Angleterre. Guy Le Bouteillier contribue fortement à la chute de la forteresse en proposant de la saper en passant par les boves proches des murailles pour les miner. En récompense, il devient châtelain et Gouverneur de La Roche-Guyon (don confirmé le [3]) par la volonté d'Henri V[4]. Ce dernier, qui réside alors à Mantes, propose à Perrette de La Rivière, de lui accorder sa protection royale à condition de lui prêter serment de fidélité et d'épouser Guy Le Bouteillier, déshéritant ainsi ses enfants issus du mariage précédent, elle refuse et rejoint Charles VII à Bourges, dénuée de tous ses biens[note 1].

A la cour, fidèle de Charles VII

modifier

Pour la récompenser de sa fidélité, Charles VII lui donna la fonction curiale de dame d'Honneur de la Reine Marie d'Anjou[5].

En 1436, elle accueille au nom de la Reine Marie, Marguerite d'Écosse, débarquée à La Rochelle et elle l'accompagne jusqu'à Tours où cette princesse épousa le Dauphin Louis le .

Pour compenser la perte de ses terres, le Roi lui offrit en usufruit la terre de Saint-Maixent avant 1432. Cependant, le roi a dû consentir à de multiples aliénations de son domaine de ce genre, ce qui a provoqué l'opposition du Parlement de Paris[6], et l'annulation de toutes ces mesures[7]. En conséquence, le Roi la lui échangea quelque temps plus tard contre la garde de Corbeil et une pension de 1500 livres[8],[9], Perrette de La Rivière est alors une des rares femmes nommée capitaine[10].

Pendant la période où elle tint la seigneurie de Saint-Maixent, Perrette de La Rivière dû faire face à la Praguerie, une révolte nobiliaire contre Charles VII. Saint-Maixent fut en effet attaqué le par le duc Jean II d'Alençon instigateur de la révolte, et Jean de La Roche. Le château de la ville est livré aux assaillant par la trahison de Jacquet, serviteur mécontent du fils de Perrette, tandis que le capitaine de la ville, Guyot Le Tirant fit preuve d'une grande impéritie. Cependant, les bourgeois de la ville et les moines de l'abbaye résistèrent aux assaillants, permettant aux renforts envoyés par le roi -averti de l'attaque alors qu'il sortait de la messe à Poitiers- de venir au secours de Saint-Maixent. À l'arrivée des troupes royales commandées par Prégent de Coëtivy et Jean de Brézé, les assaillants, qui pillaient la ville, se replièrent sur Niort, une centaine d'entre eux se réfugiant dans le château furent assiégés une dizaine de jours par les troupes royales avant de se rendre[11].

Le , Perrette de La Rivière accompagne la princesse Catherine de France, dont elle est la gouvernante, à Reims, où elle épouse le Comte de Charolais Charles, fils aîné de Philippe le Bon Duc de Bourgogne[12],[note 2].

Elle est une des marraines de Charles de France, né à Tours le , qu'elle tient sur les fonts baptismaux, ce qui témoigne de sa faveur auprès du roi et de la reine[13]. Perrette de La Rivière conserva le poste de première dame d'honneur de la reine Marie d'Anjou jusqu'à la mort de cette dernière le [14].

Reprise de La Roche-Guyon

modifier
Siège de La Roche-Guyon (1449), Miniature issue du manuscrit de Martial d'Auvergne, Les Vigiles de Charles VII, vers 1484, BNF.

Le , le château de La Roche-Guyon fut repris aux anglais par les troupes de Charles VII[note 3],[note 4]. Le roi rendit alors le château à son seigneur légitime, Guy VII de La Roche-Guyon, fils de Perrette de La Rivière[15] jusqu'à sa disparition en 1460. A la mort de Perrette de La Rivière, c'est sa petite-fille Marie de La Roche-Guyon qui hérite de tous ses biens et possessions.

Annexes

modifier

Sources

modifier
  • Mémoires de Pierre de Fénin, comprenant le récit des événements qui se sont passés en France et en Bourgogne sous les règnes de Charles VI et Charles VII. (1407-1427), Nouvelle édition, publiée d’après un manuscrit, en partie inédit, de la Bibliothèque royale, avec annotations et éclaircissements, par Mlle Dupont, 1837
  • Chronique d'Enguerrand de Monstrelet, publiée pour la Société de l'histoire de France par L. Douët-d'Arcq, en deux livres, avec pièces justificatives 1400-1444. Paris, Renouard, 1857-1862, 6 tomes
  • Chronique du Religieux de Saint-Denys, contenant le règne de Charles VI, de 1380 à 1422, publiée en latin pour la première fois et traduite par M. Louis-François Bellaguet, précédée d'une introduction de M. de Barante, Collection des documents inédits sur l'histoire de France, Paris, chez Crapelet, 1839-1852, 6 vol.
  • Jacques (ou Jean) Bruyant, Le Livre du Chastel de Labour, ou La voie de l’Adresse de Povreté et de Richesse, manuscrit en parchemin, The Free Library of Philadelphia, Rare Books Department, ms. Widener 1., Publication en fac-similé : König-Bartz 2005
  • Jean Chartier, Chronique de Charles VII, roi de France : nouvelle édition, revue sur les manuscrits, suivie de divers fragments inédits, publiée avec notes, notices et éclaircissements par Vallet de Viriville
  • Gilles Le Bouvier (dit le héraut Berry), Les Chroniques du roi Charles VII / publiées, pour la Société de l'histoire de France, par Henri Courteault et Léonce Celier, avec la collaboration de Marie-Henriette Jullien de Pommerol, Paris, C. Klincksieck, , XLIV-541 p. (ISBN 2-252-02014-8)

Bibliographie

modifier
  • Pierre Adolphe Chéruel, Histoire de Rouen sous la domination anglaise au quinzième siècle, E. Le Grand Libraire-Éditeur, Rouen, 1840
  • Valérie Deplaigne, L’Héritage de Marie de La Roche-Guyon. Un conflit entre deux nobles lignages normands à la fin du Moyen Âge, Rennes, Presses universitaires de Rennes (coll. « Mnémosyne »), 2009
  • Armand Lefèbvre, Notice historique sur la Chatellenie d'Auneau (Eure-et-Loir), érigée en baronnie en 1603, 1890
  • Jean Mesqui, Claire Le Roy et Jean Le Roy, « Guy le Bouteiller, le château de La Roche-Guyon et le maître de Falstolf vers 1425 », Bulletin monumental, Paris, Société française d'archéologie, vol. 166, no 2,‎ , p. 135-150 (lire en ligne [PDF]).
  • Christophe Morin, Le château de La Roche-Guyon, coll. « Itinéraires », Île-de-France, Éditions du Patrimoine, Centre des Monuments Nationaux, Paris, 2008
  • Léon Francois Puiseux, Siège et prise de Rouen par les Anglais (1418-1419), 1867
  • Alain Quenneville, La Roche-Guyon, dix siècles d'histoire, 1991, 24 p.
  • Alain Quenneville et Thierry Delahaye (photogr. Christian Broutin), « Vie de Louis VI le Gros, 1125 », La Roche-Guyon, l'un des plus beaux villages de France, éditions du Valhermeil,‎ (ISBN 2905684690)
  • J.-M. Roger, «Guy Le Bouteillier », dans Actes du 101e Congrès national des sociétés savantes. Lille. 1976, Paris, 1978, t. II, p. 271-329.
  • Émile Rousse, La Roche-Guyon. Châtelains, château et bourg, Paris, 1892 (rééd. 2006)

Notes et références

modifier
  1. « Pendant son séjour à Rouen, le roi d’Angleterre reçut les hommages et les serments de fidélité des seigneurs du pays. Quelques-uns de ceux qui avaient été mandés n’ayant pas comparu, il confisqua leurs patrimoines, dont il donna la propriété héréditaire à des seigneurs anglais. Puis, il envoya ses hommes d’armes dans les pays du littoral de la Seine, pour déterminer les habitants à se rendre, s’ils voulaient éviter le meurtre, le pillage, l’incendie et toutes les rigueurs que les vainqueurs exercent ordinairement envers les vaincus. Ceux de Vernon, effrayés par ces menaces, capitulèrent immédiatement sans faire la moindre résistance, et promirent aux envoyés du roi d’Angleterre de lui garder à jamais obéissance. Lesdits envoyés, se dirigeant sur Mantes, trouvèrent avant d’y arriver les anciens de la ville qui étaient venus à leur rencontre presque à moitié chemin, et qui leur offrirent les clefs des portes en témoignage de leur soumission. Ceux de Meulan, de l’autre côté de la Seine, suivirent cet exemple. Cependant, les Anglais ne purent aller plus loin, parce que les Français gardaient un pont fortifié qui se trouvait sur la route. Sur le penchant d’un coteau escarpé, dont le pied était baigné par la Seine, s’élevait le château fort de la Roche-Guyon, conquis jadis par Louis le Gros, l’un des plus vaillants rois de France, dont la mémoire restera à jamais célèbre. Ce château était alors habité par Madame Perrette de la Rivière, veuve de Guy, seigneur de la Roche-Guyon, tué à la bataille d’Azincourt. Il était si bien muni d’armes, de soldats et de vivres, qu’on le regardait comme le plus inaccessible et le plus inexpugnable des châteaux de Normandie. Le roi d’Angleterre Henri en confia le siège au comte de Warwick, qui avait avec lui Guy le Bouteiller et un bon nombre de gens de guerre. Comme le comte de Warwick était fort irrité que les habitants de la place eussent repoussé avec dédain les sommations qu’il leur avait faites au nom de son roi, et lui eussent tué beaucoup de monde dans les assauts nombreux et meurtriers qu’il leur avait livrés, Guy le Bouteiller lui conseilla de s’avancer jusqu’au pied des murs de la place par des caves qui étaient dans le voisinage, de les faire miner secrètement, et de les soutenir par des étais de bois auxquels on devait ensuite mettre le feu, pour faire écrouler l’édifice et écraser les habitants sous ses ruines. Le roi Henri, voulant récompenser le chevalier de son conseil, lui fit don à perpétuité du château et de ses dépendances pour lui et ses héritiers, et lui permit d’épouser la châtelaine. Mais elle s’y refusa obstinément, parce qu’elle considérait le chevalier comme traître et déloyal, et parce qu’on avait stipulé dans le contrat que, s’il naissait un enfant mâle de ce mariage, les deux fils qu’elle avait eus de son premier mari seraient privés de leur patrimoine. Toutefois, la crainte de la mort et le désir de sauver la vie à ceux qui l’entouraient la décidèrent enfin à accepter la capitulation qu’elle avait d’abord refusée ; mais ce ne fut qu’après avoir obtenu du roi la faculté d’emporter tous ses meubles partout où elle voudrait. », * Chronique du Religieux de Saint-Denys, contenant le règne de Charles VI, de 1380 à 1422, publiée en latin pour la première fois et traduite par M. Louis-François Bellaguet, précédée d'une introduction de M. de Barante, Collection des documents inédits sur l'histoire de France, Paris, chez Crapelet, 1839-1852
  2. "La princesse à Rains y avait avec elle , le jour de la Pentecoste , jusqu'au nombre de douze , tant dames que demoiselles , pour la convoyer , et y estait par - dessus toutes sa gouvernante Mme de la Roche.", Jean Chartier, Chronique de Charles VII, roi de France : nouvelle édition, revue sur les manuscrits, suivie de divers fragments inédits, publiée avec notes, notices et éclaircissements par Vallet de Viriville, T.II, p.9 Paris, Pierre Jannet, 1858
  3. "Après la prise de Vernon, le lundi 29 août 1449, après une assemblée des seigneurs qui avaient pris part au siège, Mgr de Valognes et Mgr de la Roche-Guyon et trente compagnons bien fournis de traits et canons, paraissent devant le château de la Roche-Guyon, feignant de vouloir mettre le siège ; ils firent si grand bruit que, quand ils eussent été deux cents, ils n'en auraient pu faire davantage. Les Anglais, au nombre à peu près de soixante-cinq, n'osèrent sortir. Le 3 septembre, lesdits seigneurs revinrent devant la place, ce que voyant, Jean Houël, Anglais, capitaine de ladite place, voyant bien ne pouvoir résister, si telle compagnie venait à l'assaillir, Considérant aussi le bon droit qu'avait le roi en reconquérant son royaume, Et voyant le seigneur de la place (le seigneur de la Roche-Guyon) être en personne avec les autres, il traita avec les dits seigneurs, [...] que s'il n'était secouru dans le délai de quinze jours, il rendrait ladite place, et alors s'en devaient aller lui et ses compagnons, où bon leur semblerait, et emporter avec eux tous leurs biens, sauf canons et couleuvrines. Lequel traité fit savoir au duc de Sommerset, gouverneur de Normandie, pour le roi d'Angleterre Henri VI. [...] ledit Jean Houël envoya hâtivement avertir et querir ledit seigneur de la Roche-Guyon, auquel il délivra à l'heure même cette place, et après en partirent les Anglais avec le sauf - conduit en toute sûreté . Mais y demeura ledit Jean Houël qui prit lors le parti des Français, en leur fesant serment ( de fidélité ) parce qu'il devait jouir des terres que sa femme possédait , étant en l'obéissance du roi, car elle était native de France. Et ordonna ledit seigneur de la Roche - Guyon le même dessus gouverneur pour la garde de son château, lequel, par ainsi, demeura sous l'autorité et sujétion du roi." Jean Chartier, Chronique de Charles VII, roi de France : nouvelle édition, revue sur les manuscrits, suivie de divers fragments inédits, publiée avec notes, notices et éclaircissements par Vallet de Viriville
  4. "En 1449, un Anglais du pays de Galles nommé Jean Édouard, par les prières, admonestations et requeste de sa femme , qui était du pays de France où elle avait de belles terres et revenus, se rendit Français et rendit le château de la Roche-Guyon, dont il avait la garde et en estait capitaine, qui est une très belle place et forte d'assiette, par ainsi (à condition) qu'il jouyrait des terres et seigneuries de sadite femme, qui estaient en l'obéissance du roy de France ; à faire ce traité, eut grand'peine et travailla beaucoup messire Denys de Chailly, pour ce que ladite femme était sa parente." Gilles Le Bouvier (dit le héraut Berry), Les Chroniques du roi Charles VII,

Références

modifier
  1. Véronique Dumas, Rivière, rubrique Comment je m'appelle ?, Historia mensuel N°741, septembre 2008
  2. Deplaigne Valérie, L’Héritage de Marie de La Roche-Guyon. Un conflit entre deux nobles lignages normands à la fin du Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (collection «  Mnémosyne  »), 2009, p.73
  3. Mesqui Jean, Le Roy Claire, Le Roy Jean. Guy Le Bouteillier, le château de La Roche-Guyon et le Maître de Falstolf vers 1425. In: Bulletin Monumental, tome 166, n°2, année 2008,
  4. Deplaigne Valérie, L’Héritage de Marie de La Roche-Guyon. Un conflit entre deux nobles lignages normands à la fin du Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (collection «  Mnémosyne  »), 2009, p.73
  5. Deplaigne Valérie, L’Héritage de Marie de La Roche-Guyon. Un conflit entre deux nobles lignages normands à la fin du Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (collection «  Mnémosyne  »), 2009, p.39
  6. Favreau Robert. La Praguerie en Poitou, In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1971, tome 129, livraison 2. pp. 283
  7. Ordonnances des rois de France, t. XIII, p. 293-295, lettres données à Bourges le 15 décembre 1438 qui annulent toutes les donations et aliénations par lui faites et pensions extraordinaires créées depuis 1418, sauf ce qui a été réglé par le traité d'Arras.
  8. Favreau Robert, La Praguerie en Poitou, In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1971, tome 129, livraison 2. pp. 283, 289,
  9. Deplaigne Valérie, L’Héritage de Marie de La Roche-Guyon. Un conflit entre deux nobles lignages normands à la fin du Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (collection «  Mnémosyne  »), 2009p.73
  10. Armand Lefèbvre, Notice historique sur la Chatellenie d'Auneau (Eure-et-Loir), érigée en baronnie en 1603, 1890
  11. Favreau Robert, La Praguerie en Poitou, In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1971, tome 129, livraison 2. pp. 289-292
  12. Rousse Émile, La Roche-Guyon. Châtelains, château et bourg, Paris, 1892, p.86
  13. Deplaigne Valérie, L’Héritage de Marie de La Roche-Guyon. Un conflit entre deux nobles lignages normands à la fin du Moyen Âge, Rennes, Presses Universitaires de Rennes (collection «  Mnémosyne  »), 2009p.74
  14. Deplaigne Valérie, L’Héritage de Marie de La Roche-Guyon. Un conflit entre deux nobles lignages normands à la fin du Moyen Âge, Rennes, Presses universitaires de Rennes (coll. « Mnémosyne »), 2009, p. 73.
  15. Quenneville et Delahaye 1996, p. 21-24.