Peterson Ceus
Peterson Ceus est un gymnaste français qui pratique la gymnastique rythmique et milite pour que cette discipline soit ouverte aux hommes. Il crée en 2018 l’Association de défense de l’égalité hommes-femmes en gymnastique rythmique (GR-ADE).
Naissance |
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AMOS Sport Business School (d) Université de Cergy-Pontoise |
Activité |
Sport |
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Biographie
modifierSa mère est d’origine haïtienne, et élève seule ses trois fils à Cergy-Saint-Christophe, dans le Val-d’Oise[1]. Peterson essaye plusieurs sports dont la danse et le cirque avant de commencer à pratiquer ce « sport de fille » à l'âge de 11 ans[2],[3] sous la tutelle d'Olivia de Ponte et Mauricio Léon[réf. nécessaire]. Les portes du pôle espoir lui étant fermées, il ne peut bénéficier d’un encadrement financier ou d’horaires aménagés à l’école, et fait des aller-retour entre Cergy-Saint-Christophe et Antony pour suivre ses entraînements après l’école[3].
Il obtient une médaille d'or en 2013 au tournoi international d’Aubagne (une compétition non officielle), ainsi que plusieurs titres nationaux au sein de la FSGT et l'UFOLEP[réf. nécessaire]. En 2019, il obtient une médaille d'or au tournoi international Amsterdammasters (compétition non officielle) dans la catégorie masculine[réf. nécessaire], avant de devenir, en 2020, champion d’Espagne (le seul pays à organiser une compétition masculine[4])[3].
En 2016, il obtient un baccalauréat littéraire au lycée Galilée[5].
En 2022 il joue dans le clip du titre Premier Incendie du groupe Magenta[6].
En 2018, il adresse une première lettre à la Fédération française de gymnastique[7] et crée l'Association de défense de l'égalité hommes-femmes en gymnastique rythmique[8],[9],[10]. Le 29 octobre 2021, le Conseil d’Etat, pourtant favorable à la mixité dans le football, déboute sa demande via l’Association de défense de l’égalité hommes-femmes en gymnastique rythmique, en refusant de reconnaître comme illégal le règlement de la Fédération française de gymnastique (FFGym) qui interdit aux 385 licenciés français masculins (ils étaient 50 en 2017[11]) de concourir au niveau élite[3],[12].
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- Assia Hamdi, « Peterson Ceus, le joyau magique de la gymnastique rythmique - TÊTU », sur tetu.com, (consulté le ).
- « Peterson Ceus, un gymnaste engagé », sur France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le ).
- « « Le genre ne doit plus être un obstacle à quoi que ce soit » : la leçon de gym et d’égalité de Peterson Ceus », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Pourquoi il n'y a pas d'hommes aux épreuves de gymnastique rythmique », sur Le HuffPost, (consulté le ).
- « Peterson défend la place des hommes dans la gymnastique rythmique », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « "Premier Incendie" : le nouveau clip de Magenta bouscule le genre », sur tetu.com (consulté le ).
- Winny Claret, « Le combat d'un Français pour l'accès des hommes au plus haut niveau de gymnastique rythmique », sur franceinter.fr, (consulté le ).
- « Peterson Ceus, le Billy Elliot de la gymnastique rythmique », sur L'Équipe, (consulté le ).
- Léa Leostic, « Peterson Ceus poursuit son combat pour la masculinisation de la gymnastique rythmique devant le Conseil d'État », sur L'Équipe, (consulté le ).
- « Peterson Ceus se bat pour le lancement d'une compétition masculine en gymnastique rythmique », sur L'Équipe, (consulté le ).
- Assia Hamdi, « Ce garçon brille dans un sport où excellent les filles », sur Ouest France, .
- « Peterson Ceus poursuit son combat pour la masculinisation de la gymnastique rythmique devant le Conseil d'État », sur L'Équipe, (consulté le ).