Petit-Caux
Petit-Caux est une nouvelle commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Petit-Caux | |||||
De gauche à droite, de haut en bas: L'église d'Auquemesnil; l'église d'Assigny; l'église de Bellevile-sur-Mer; l'église de Berneval-le-Grand; l'église de Braquemont; l'église de Brunville; l'église Saint-Martin de Glicourt; l'église de Biville-sur-Mer; le château de Guilmecourt; le château de Derchigny; l'église de Saint-Martin-en-Campagne; l'église de Gouchaupré; l'église d'Intraville; l'église de Tocqueville. |
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Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC Falaises du Talou | ||||
Maire Mandat |
Patrice Philippe 2020-2026 |
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Code postal | 76370, 76630 et 76910 | ||||
Code commune | 76618 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caux-Marins | ||||
Population municipale |
9 625 hab. (2021) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 28″ nord, 1° 13′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 154 m |
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Superficie | 91,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Petit-Caux (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Dieppe (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieppe-2 | ||||
Législatives | 6e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-petit-caux.fr/ | ||||
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Créée le par arrêté préfectoral du [1] avec le statut administratif de commune nouvelle, elle est née de la fusion des dix-huit communes qui s'étaient regroupées dans l'ex-communauté de communes du Petit Caux : Assigny, Auquemesnil, Belleville-sur-Mer, Berneval-le-Grand, Biville-sur-Mer, Bracquemont, Brunville, Derchigny, Glicourt, Gouchaupre, Greny, Guilmécourt, Intraville, Penly, Saint-Martin-en-Campagne, Saint-Quentin-au-Bosc, Tocqueville-sur-Eu, Tourville-la-Chapelle.
Géographie
modifierLocalisation
modifierIl convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierPetit-Caux est une commune limitrophe de la Manche.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 961 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dieppe à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Petit-Caux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Petit-Caux[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieppe, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
Toponymie
modifierLe nom de Petit-Caux est celui de la communauté de communes du Petit Caux dont la commune nouvelle est issue.
On désigne par l’expression « Petit Caux » la région littorale du pays de Caux située entre Dieppe et Le Tréport.
Par délibération du , le conseil municipal de Petit-Caux a donné pour nom à ses habitants : les Caux-marins et les Caux-marines[16].
Histoire
modifierLe , pendant la Seconde Guerre mondiale, l'« opération Jubilee », impliquant un débarquement allié à Dieppe et sur d'autres sites de la Seine-Maritime (dont le territoire actuel de Petit-Caux], fut un échec meurtrier, notamment pour les forces canadiennes. Un monument commémoratif édifié en 1946, grâce à une souscription lancée par les habitants de Penly et rénové en 2017 rappelle cette bataille[17].
La commune nouvelle provient de la fusion des communes qui s'étaient unies en 1982 pour former la communauté de communes du Petit Caux, dont l'histoire « est étroitement liée à l’implantation de la centrale nucléaire de Penly[18] ». Cette intercommunalité, qui réalise beaucoup plus d'actions que la plupart de ses homologues, avec un coefficient d'intégration fiscale[19] de près de 75 % contre une moyenne de 30 % environ, a souhaité se transformer en commune nouvelle le [20],[21],[22]. Cette transformation de la communauté de communes en une commune nouvelle est actée par arrêté préfectoral du qui prend effet le , et prévoit que le chef-lieu de la commune est à Saint-Martin-en-Campagne[1].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune nouvelle, créée le , se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime
Elle est intégrée au canton de Dieppe-2[11].
Intercommunalité
modifierÀ sa création, Petit-Caux, issue de la transformation de la communauté de communes du Petit Caux, n'est membre d'aucune intercommunalité.
Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale présenté par le préfet de Seine-Maritime le dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prévoit toutefois la fusion de la communauté de communes des Monts et Vallées (12 338 habitants), de la commune nouvelle du Petit-Caux (9 042 habitants), et Avesnes-en-Val, commune jusqu'alors membre de la communauté de communes de Londinières (264 habitants)[23]. Le nouveau nom de cet EPCI, auquel est rattachée la commune de Petit-Caux, au , est la communauté de communes Falaises du Talou.
Administration municipale
modifierCréée par un arrêté préfectoral du [1], la commune nouvelle est issue du regroupement des communes de la communauté de communes du Petit Caux à savoir les communes d'Assigny, Auquemesnil, Belleville-sur-Mer, Berneval-le-Grand, Biville-sur-Mer, Bracquemont, Brunville, Derchigny, Glicourt, Gouchaupré, Greny, Guilmecourt, Intraville, Penly, Saint-Martin-en-Campagne, Saint-Quentin-au-Bosc, Tocqueville-sur-Eu, Tourville-la-Chapelle, qui deviendront des communes déléguées. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé à Saint-Martin-en-Campagne.
Liste des maires
modifierListe des communes déléguées
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉquipements culturels
modifierPetit-Caux dispose du musée d’histoire de la vie quotidienne situé à la maison Mercier à Saint-Martin-en-Campagne[29].
Économie
modifierPetit-Caux accueille la centrale nucléaire de Penly, située sur les communes déléguées de Saint-Martin-en-Campagne et Penly.
Culture locale et patrimoine
modifierMusée d'histoire de la vie quotidienne à Saint-Martin-en-Campagne
Chorale Cœur et mer
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site du musée d'histoire de la vie quotidienne
- « Dossier complet : Commune de Petit-Caux (76618) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Petit-Caux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
modifier- « Arrêté préfectoral du 26 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle du Petit Caux », Recueil des actes administratifs du département de la Seine-Maritime, no 122, , p. 198-201 (lire en ligne [PDF]).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Petit-Caux et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Petit-Caux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Petit-Caux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieppe », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Conseil municipal du 05 juillet 2016 - Compte rendu sommaire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Le Conseil municipal, sur mairie-petit-caux.fr (consulté le ), p. 12.
- Maria da Silva, « Près de Dieppe, le monument du 19 août 1942 refait à neuf : A Penly près de Dieppe (Seine-Maritime), le monument du 19 août 1942 a été restauré pour les cérémonies commémoratives », Les Informations dieppoises, (lire en ligne, consulté le ).
- Chambre régionale des comptes de Haute-Normandie, « Rapport d'observations définitives sur la gestion de la communauté de communes du Petit-Caux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Cour des comptes, (consulté le ), p. 1.
- Pôle Aménagement Rural - Conseil général de l’Aisne, « Fiche repère n°14 : Le Coefficient d’Intégration Fiscale en 2009 » [PDF], sur pays-aisne.org, (consulté le ).
- « Petit Caux : la Commune nouvelle sur de bons rails », Paris Normandie, (lire en ligne).
- « L’intercommunalité du Petit Caux se transforme en commune », sur normandinamik.cci.fr, (consulté le ).
- Victor Rainaldi, « Quand 18 communes n'en font plus qu'une nouvelle (76) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Expériences des territoires, sur localtis.info, (consulté le ).
- « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale 2015 » [PDF], Préfecture de Seine-Maritime (consulté le ), p. 6.
- « Patrick Martin élu à la tête de la commune nouvelle Petit-Caux », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- Jérôme Buresi, « Patrick Martin, nouveau président du Petit Caux : Patrick Martin, maire de Biville-sur-Mer, devient le nouveau président de la communauté de communes du Petit-Caux. Il est secondé par quatre vice-présidents », L'Informateur d’Eu, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020. Patrice Philippe, candidat à la mairie de Petit-Caux, a présenté son programme », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020. Patrice Philippe devient le nouveau maire de Petit-Caux », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- INSEE, Recensement général de la population 2017, Document mentionné en liens externes.
- Sandra Beaufils, « Découverte. Une nouvelle saison pour le musée de Petit-Caux : Le musée d’Histoire de la vie quotidienne de Saint-Martin-en-Campagne rouvre ses portes ce vendredi 16 février à 14 h. Les visiteurs pourront découvrir de nouveaux objets », Les Informations dieppoises, (lire en ligne, consulté le ).