Psikopat
Psikopat était un magazine de bande dessinée humoristique fondé par Carali en 1982 et arrêté début 2019.
Psikopat | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | Mensuelle |
Genre | Bande dessinée |
Prix au numéro | 5 FRF |
Date de fondation | 1982 |
Date du dernier numéro | 2019 |
Ville d’édition | Paris |
Rédacteur en chef | Carali |
ISSN | 0296-2667 |
Site web | Site officiel |
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Le Petit Psikopat illustré
modifierLe premier numéro du Petit Psikopat illustré paraît en 1982[1] et il est titré « Raouf Lamloum le drôle d'oiseau ». C'est un fanzine de 44 pages, imprimé en offset, format A5, noir et blanc[1]. Il cesse de paraître au dixième numéro, en [1].
D'un point de vue rédactionnel, le journal est très marqué par les auteurs issus du Square (Charlie Hebdo, Hara-Kiri) : Carali bien sûr, Gébé, Willem, Kamagurka, auxquels il faut ajouter Édika (Édouard Karali, le frère de Paul) ou encore Gudule, compagne de Carali à l'époque.
Au fil des parutions, l'équipe s'est étoffée avec des auteurs souvent proches de Fluide glacial : Daniel Goossens (pour une série de fausses pubs, inédites en albums), Christian Binet, Hugot, et plus tard Georges Wolinski, Schlingo, Léandri, Pichon, Gourio[2].
Psikopat
modifierPremière mouture (1985)
modifierCarali participe en au premier numéro de Psikopat, un magazine hebdomadaire de 84 pages avec couverture en couleurs, vendu en kiosque avec un tirage de 80 000 exemplaires, sous l'égide du professeur Choron. Seuls quatre numéros paraissent, les ventes étant trop faibles[1].
Nouveau départ (1989)
modifierEn 1989, la maison d'édition Calva devient Zébu[3] et publie en juin Psikopat, un bimestriel au format A4 et long 68 pages[1]. Il accueille des auteurs débutants : Jean-Christophe Menu, Lewis Trondheim, Patrice Killoffer, Mattt Konture (qui allaient cofonder « l'Association »), autant qu'à des auteurs underground américains confirmés comme Robert Crumb, Gilbert Shelton, ou Hunt Emerson.
Deux des enfants de Carali, Mélanie (Mélaka) et Olivier (Olivier Ka) ont co-dirigé la publication[1].
Le journal était dépourvu de publicité.[réf. souhaitée]
Autres collaborateurs
modifierLe nombre des collaborateurs du Petit Psikopat illustré et de Psikopat compte, outre les précédents, des noms comme ceux de Roland Topor, Lasserpe, Lerouge, Lefred Thouron, Katou, Rifo, Ouin, Mathis, Herlé, Jean-Michel Thiriet, Stéphane Blanquet, Guillaume Bouzard, Caritte, Relom, Boulet, Babouse, Emmanuel Reuzé, Fred Neidhardt, Luz, Barros, Pixel Vengeur, Étienne Lécroart, Jean-Luc Coudray, Philippe Coudray, MathieuSap', etc.[2]
Arrêt de la publication
modifierFin est annoncé que le magazine cessera en 2019[4],[5]. Le dernier numéro (no 314) est daté de janvier à .
La fille de Carali (Mélaka, l'une des deux employés permanentes de Psikopat) lance le Webzine Mazette (2019[6] à 2022[7]).
Notes et références
modifier- Henri Filippini, « Carali ferme sa petite entreprise : le Psikopat se saborde… », BDZoom, (consulté le ).
- « Les auteurs de Psikopat », sur BD oubliées (consulté le ).
- « L'été sera Psikopat », L'Humanité, (lire en ligne).
- François-Luc Doyez, « Pourquoi "Psikopat", l'un des plus anciens magazines de BD, s'arrête », Les Inrocks,
- La rédaction, « Le "Psikopat" va s’arrêter fin 2018 », sur Tout en BD,
- https://www.actuabd.com/+Mazette-Psikopat-renait-de-ses-cendres-sous-un-nouveau-format+
- https://mazette.media/l-edito/
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Patrick Gaumer, « Psikopat », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 697-698.
- Stéphane Beaujean, « Le Psikopat en liberté », dBD, no 16, , p. 17-19.
- « La Mémoire du Psikopat », sur BD oubliées (consulté le ).