Petit-grain
Le petit-grain (parfois orthographié petitgrain ou petit grain) est un distillat de jeunes rameaux ou ramilles feuillés et de fruits naissants d'agrumes[1]. Les fleurs de ces jeunes rameaux ont déjà donné de très jeunes fruits intensément parfumés qui ont la taille de petits grains.
Huile essentielle de petitgrain bigarade | |
Huile essentielle de petit-grain bigarade (C. aurantium ssp. amara) | |
Identification | |
---|---|
No CAS | |
PubChem | |
No E | 277-143-2 |
Apparence | couleur jaune clair |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
On ne doit pas le confondre avec le néroli qui est un distillat de fleurs ou de boutons floraux d'agrumes[2], (L'oranger amer ou bigaradier donne 3 huiles essentielles: le petitgrain à partir des feuilles, fruits naissants et brindilles, le Néroli à partir des fleurs - on en fait aussi d'orange douce et de mandarine - et avec les écorces des fruits pressées l'huile d'orange amère[3]).
Il existe autant de petit-grain ou d'« huile essentielle de petit-grain » ou encore «essence de petit-grain » que de cultivars d'agrumes : petit-grain bigaradier (C. aurantium), petit-grain mandarinier (C. reticulata), petit-grain d’oranger, de citronnier, de bergamotier, de combava, etc[4]. Le petitgrain le plus apprécié et le plus produit est celui de bigaradier, ceux de citronnier (essence de petitgrain citronnier[5] toute petite production en Sicile[6]), mandarinier, bergamotier sont produits en petite quantité en Italie, les petitgrains de pamplemoussier (C. paradisi) et d'orange douce (C. sinensis) sont rares.
Dénomination
modifierEn 1622, Étienne Binet décrit les très jeunes fruits de l'oranger : « son fruit est un petit grain verdelet sortant du sein et du cœur de la fleur; il s'enfle petit à petit de verjus »[7]. Fin XVIIe siècle Pierre Pomet (Histoire générale des drogues) distingue l'huile tirée des zestes d'orange (huile essentielle de bigarade ou d'orange douce) de celle tirée de jeunes fruits « Les Provençaux nous envoient une huile [.. ] ce que nous appelons huile de petit grain, qui est faite d'orangelettes, qu'ils distillent dans un alambic, avec une quantité suffisante d'eau, après les avoir fait tremper cinq ou six jours dans la même eau. Cette huile est d’un jaune doré, d'une odeur forte et odorante »[8].
Le terme petitgrain est employé dans toutes les langues avec des adaptations à la prononciation locale par exemple Петігренова (Petihrenova) en ukrainien. Le pluriel petitgrains est attesté en anglais[9], allemand[10], et en français[11]. Petitgrain bigarade oil désigne l'huile essentielle de petigrain bigaradier[12],[13].
Extraction
modifierLa majorité de la production marchande (petitgrain bigarade) vient depuis longtemps de France, Italie, Espagne, puis du Paraguay, d'Afrique du Nord et d'Egypte[14].
C'est le botaniste français Benjamin Balansa (1825-1892) - venant du Viêt Nam ou le bigaradier est largement cultivé - qui débute au Paraguay la distillation en phase vapeur en 1876 puis la développe. Le petitgrain bigarade du Paraguay est le plus diffusé avec 80 % de la production mondiale (180 à 200 t)[15], il a une note verte typique[16]. Les cultivars de bigaradier cultivés au Paraguay sont Apepú-Jhai et Apepú jhe'e[17] (Apepú signifie bigaradier dans l'espagnol local)[18], il a longtemps été qualifié d'hybride d'orange douce, ce qui permettait de disqualifier la dénomination de petitgrain bigarade[6].
Les huiles de petitgrain bigarade produites dans les régions méditerranéennes sont réputées avoir des propriétés olfactives supérieures aux paraguayennes plus puissantes. La production française, jadis dominante est devenue marginale[réf. souhaitée], on conserve en Provence des cultivars spécifiques (les Bouquetiers): Bouquetier grande fleur, Bouquetier de Nice, de Grasse[19].
Hydrodistillation
modifierTraditionnellement obtenue par hydrodistillation ou distillation directe à la vapeur d’eau (ne pas bouillir le matériel végétal au risque d'hydrolyse de l'acétate de linalyle)[6]. Le matériel végétal doit provenir exclusivement du bigaradier, on doit effectuer l'opération d'extraction rapidement après la récolte[6]. Les petits fruits immatures ont la taille d'une cerise[20].
L’extraction sans solvant assistée par micro-ondes (solvent-free microwave extraction SFME[21]) présente de nombreux avantages du point de vue environnemental: économie d’énergie, rapidité (30 min contre 3 h pour l'hydrodistillation et 1 h pour le pressage à froid), très faible consommation d'eau, absence de rejets, qualité du résultat[20]. Elle est avantageusement comparée à l'hydroextraction traditionnelle[21].
Eau de brout
modifierComme pour le Néroli qui donne en sous produit d'extraction l'eau de fleur d'oranger, l'eau de brout est produite durant l'hydro-extraction du petitgrain, elle présente des notes florales[22] et un parfum fumé moins délicat (parfum de brulé), parfois acre, que celui de la fleur[6]. On en tire l'absolu d’eau de brout par extraction avec solvant[23]. « En distillant les rameaux (feuilles et bois) [du bigaradier], on obtient une essence, le petit grain, et l'eau de brout, les deux de qualité inférieure aux produits correspondants obtenus avec la fleur » écrit Septimus Piesse (2021)[24].
Ce terme était anciennement employé pour désigner une eau destinée à décolorer les aubiers en menuiserie[25], c'est au début du XXe siècle qu'eau de brout apparait dans le vocabulaire de la parfumerie[26]. Elle était souvent mélangée à l'eau de fleur[27].
Rendement
modifierLe rendement est de 0,2 à 0,6 %[28],[29]. Le rendement est influencé par le matériel végétal (0,3 % pour les jeunes feuilles, 0,2 % pour des feuilles développées), la fraicheur de la récolte (0,28 % contre 0,22 % pour des feuilles flétries), les feuilles entières donnent un rendement supérieur aux feuilles hachées (0,29 % conte 0,26 %). Il varie selon la saison: optimal en avril pour le petitgrain bigarade, supérieur en mars et non en avril en Sicile pour le petitgrain citronnier[6].
Utilisation
modifierL'huile essentielle de petitgrain bigarade est jaune pale avec un arôme spécifique d'oranger et une verdeur fraiche[réf. souhaitée]. Elle est décrite comme agréablement douce, fraiche et florale sur un fond boisé herbacé[30] et tenace qui la distingue du Néroli floral[20]. Elle a 3 domaines d'utilisation : parfums et cosmétiques, les arômes et de l'aromathérapie.
Parfumerie et cosmétique
modifierLes petitgrains sont très utilisés en parfumerie et cosmétique, traditionnellement dans les savons où la stabilité du petitgrain bigarade est appréciée[31], le petitgrain mandarine en parfumerie[32], notamment dans les Eaux de Cologne[33] dont la base des produits modernes est petitgrain de bigarade, néroli, bergamote, fleur d'oranger[34], le petigrain bigarade constitue la note de cœur de l'eau de Cologne J-M Farina[35], d'Aqua Allegoria de Guerlain[36], etc.[37]. Le petitgrain bigarade donne aux parfums une note florale[38].
Arôme
modifierLes essences de petitgrain aromatisent diverses préparations alimentaires: produits laitiers, les glaces aux fruits, pâtisseries, les bonbons mous et les sauces pour les desserts[39] et liqueurs (Grand Marnier, Curaçao, Cointreau, Triple sec...)[40].
Aromathérapie
modifierElle est utilisée en ethnomédecine traditionnelle chinoise et tunisienne[41]. L'huile essentielle de petit-grain a un effet calmant, relaxant, décontractant, apaisant (contre les cauchemars des enfants, contre l'anxiété...)[4], elle est également cicatrisante et anti-infectieuse[42].
Les huiles de petitgrain ont une capacité antioxydante élevée mesurée grâce à leur teneur en monoterpènes et en sesquiterpènes, le petitgrain bigarade a montré une efficacité supérieure comparée à celle d'orange douce, de citronnier, de clémentine et de bergamote (2017)[43]. L'essence de petitgrain mandarine a montré une activité anti-cancer (leucémie humaine) in vitro (2009)[44].
Composition
modifierLa composition est très variable[45] en fonction de la matière première végétale (dont le porte-greffe[46]), de la procédure d'extraction (temps d'extraction lors de l'hydrodistillation); elle influence la qualité et la conservation[41]. Les huiles essentielles de petitgrain sont différentes de celle des zestes extraites par pression à froid, elle contiennent davantage de composés oxygénés et beaucoup moins de limonène[47].
- L’huile essentielle de petit-grain bigarade doit son parfum[31] à la richesse en esters (jusqu'à 65 %)[48] acétate de linalyle (55 %), acétate de géranyle (5 %) auxquels s'ajoutent des alcools (40 %): linalol (28 %), nérol, alpha-terpinérol (8 %) et géraniol (5 %) aux monoterpènes myrcène (6 %), bêta-cymène (5 %), etc.[49]. La composition varie selon la provenance: linalol (36,8 %), acétate de linalyle (22,1 %) et α-terpineol (11,7 %) pour la tunisienne[50], β-pinène, sabinène, limonène et citronellal pour celle de La Réunion[51],
- L'huile essentielle de petitgrain mandarine contient principalement de l'anthranilate de méthyle (50 %), puis de γ-terpinène (26 %) suivi du limonène (11 %) et du p-cymène (4 %)[52].
- L'huile essentielle de petitgrain citronnier (du Nigéria) a pour principaux composant le néral, le géranial et le limonène[53], et celle en provenance de Turquie est riche en hydrocarbures monoterpéniques: limonène (44,2 %) et le β-pinène (10,6 %)[54].
Anthologie
modifier- Floriane. Les Succédanés de l’Essence de Pelitgrain - La Parfumerie moderne : revue scientifique et de défense professionnelle. Lyon. Bibliotheque Interuniversitaire de Santé, vol XIII, 1920[55]
« Ces hausses qui pourraient être très pernicieuses [ ] sont dans notre domaine des stimulants pour les chimistes qui recherchent immédiatement des produits de substitution.
C’est ainsi que l’anthranilate de méthyle que l’on employait guère que pour fleurir des petitgrains déterpénés, de façon à les transformer en Nérolis artificiels, s’emploie maintenant en mélange avec le ter-pinéol, le linalol et le géraniol pour donner des succédanés d'essence de petitgrain.
Le Laboratoire Gattefossé a préparé également un produit assez bon marché qui peut donner une bonne base de petitgrain utilisable même en savonnerie: c'est le benzoate de butyle dont l’odeur sucrée se marie admirablement à celle de l’anthranilate de méthyle. Corrigé par un peu de linalol, benzoate de butyle communique aux savons ou aux eaux de cologne une odeur agréable et très fleurie. »
Bibliographie
modifier- Ernest Guenther, Les Huiles Essentielles, Toronto, New-York, Londres, D. Van Nostrand Comp. Inc. 1949 [1].
Notes et références
modifier- (en) SFP, « Société Française des Parfumeurs - Glossaire », sur parfumeurs-createurs.org (consulté le ).
- Nelly Grosjean, L'aromathérapie, Editions Eyrolles, (ISBN 978-2-212-42281-8, lire en ligne), p. 176
- « PETITGRAIN - L'Olio del Retaggio Familiare », sur PETITGRAIN - L'Olio del Retaggio Familiare (consulté le ).
- Aude Maillard, Femme essentielle - Le guide des huiles essentielles pour accompagner la femme à chaque âge (petite fille, adolescente, femme active, femme accomplie) : beauté, santé, spiritualité, féminin sacré, edi8, (ISBN 978-2-8212-1150-6, lire en ligne)
- « Bibliographie des sciences et de l'industrie : revue mensuelle complète des nouveaux livres et sommaires des journaux relatifs aux sciences, à l'art de l'ingénieur et à l'industrie », sur Gallica, (consulté le ).
- Guenther Ernest, The Essential Oils Vol-iii(1949), D. Van Nostrade Company, Inc. Toronto , New Yark and London, (lire en ligne)
- Étienne Binet, Essay Des Merveilles De Natvre Et Des Plvs Nobles Artifices: Piece Tres Necessaire A Tovs Cevx Qvi Font Profession D'Eloqvence, Chez Romain de Beauvais et Iean Osmont, (lire en ligne), p. 286
- Pierre Pomet, Histoire generale des drogues: traitant des plantes, des animaux, & des mineraux, ouvrage enrichy de plus de quartre cent figures en taillé-douce tirées d'après nature; avec un discourt qui explique leurs differens noms, les pays d'où elles viennent, la maniere de connoître les veritables d'avec les falsifiées, & leurs proprietez, où l'on découvre l'erreur des anciens & des modernes, chez Jean-Baptiste Loyson ... chez Estienne Ducastin, (lire en ligne), p. 234
- (en) Giovanni Dugo et Ivana Bonaccorsi, Citrus bergamia: Bergamot and its Derivatives, CRC Press, (ISBN 978-1-4398-6227-8, lire en ligne)
- (de) Vierteljahresschrift über die Fortschritte auf dem Gebiete der Chemie der Nahrungs- und Genussmittel, der Gebrauchsgegenstände Sowie der Hierher Gehörenden Industriezweige, J. Springer, (lire en ligne), p. 139
- Schimmel & Co, Bulletin semestriel de Schimmel & Cie (Fritzsche Frères)., (lire en ligne), p. 44
- (en) Anton C. de Groot, Monographs in Contact Allergy: Volume 2: Fragrances and Essential Oils, CRC Press, (ISBN 978-1-000-42260-3, lire en ligne), p. 486
- (en-GB) « Registration Dossier - ECHA », sur echa.europa.eu (consulté le ).
- (en-GB) « Petitgrain », sur The Perfume Society (consulté le ).
- Name, « Petitgrain Oil (Paraguay) », sur Ultra International B.V. (consulté le ).
- Daniel W. Gade, « Petitgrain from Citrus aurantium: Essential Oil of Paraguay », Economic Botany, vol. 33, no 1, , p. 63–71 (ISSN 0013-0001, lire en ligne, consulté le )
- (es) C. González Sanabria et H. N. Rodríguez Espinola, « EFECTO DE LA APLICACIÓN DE NITRÓGENO Y DE ESTIÉRCOL BOVINO SOBRE LA TASA DE CRECIMIENTO EN ALTURA DE PLANTA DEL NARANJO AGRIO (Cilrlls allranlillm L.) DE SEGUNDO AÑO DE IMPLANTACIÓN », Investigación Agraria, vol. 9, no 2, , p. 58–64 (ISSN 2305-0683, lire en ligne, consulté le )
- (en) Giovanni Dugo et Angelo Di Giacomo, Citrus: The Genus Citrus, CRC Press, (ISBN 978-0-203-21661-3, lire en ligne)
- (en) L. P. A. Oyen et Xuân Dũng Nguyẽ̂n, Plant Resources of South East Asia -, Yayasan Pustaka Obor Indonesia, (ISBN 978-979-8316-24-1, lire en ligne), p. 81
- M.A. Ferhat, M.N. Boukhatem, M. Hazzit, F.Chemat, « RAPID EXTRACTION OF VOLATILE COMPOUNDS FROM CITRUS FRUITS USING A MICROWAVE DRY DISTILLATION », Journal of Fundamental and Applied Sciences, 8(3), , p. 753-781 (file:///C:/Users/JP/Downloads/168190-Article%20Text-432760-1-10-20180314.pdf [PDF])
- (en) Angelika Kliszcz, Andrzej Danel, Joanna Puła et Beata Barabasz-Krasny, « Fleeting Beauty—The World of Plant Fragrances and Their Application », Molecules, vol. 26, no 9, , p. 2473 (ISSN 1420-3049, DOI 10.3390/molecules26092473, lire en ligne, consulté le )
- « Le néroli en parfumerie », sur sylvaine-delacourte.com (consulté le ).
- « ScenTree - Eau de Brout Absolue (N° CAS 8016-38-4) », sur scentree.co (consulté le ).
- Septimus Piesse, Histoire des parfums et hygiène de la toilette: Poudres, vinaigres, dentifrices, fards, teintures, cosmétiques, etc., Collection XIX, (ISBN 978-2-346-14359-7, lire en ligne)
- Francesco d' Alberti di Villanuova, Grand dictionnaire Français -Italien: compose sur les dictionnaires de l'academie de France et de la crusca, enrichi de tous les termes tecniques des sciences et des arts, Nervetti, (lire en ligne)
- Antonin Rolet, Plantes à parfums et plantes aromatiques / par Antonin Rolet,..., (lire en ligne), p. 40
- Antonin Rolet, Plantes à parfums et plantes aromatiques / par Antonin Rolet,..., (lire en ligne), p. 130
- (en) George A. Burdock, Fenaroli's Handbook of Flavor Ingredients, CRC Press, (ISBN 978-1-4200-3787-6, lire en ligne)
- (en) « PETITGRAIN PARAGUAY CP »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Firmenich (consulté le ).
- (en) Gary Reineccius, Flavor Chemistry and Technology, CRC Press, (ISBN 978-1-135-45991-8, lire en ligne)
- « Revue des marques de la parfumerie et de la savonnerie (P. 34) », sur Gallica, (consulté le ).
- (en) Zhenia Fleisher, Crompton & Knowles Inc., Mahwah; et Alexander Fleisher, Florasynth Inc., Teterboro, New Jersey, « Citrus Petitgrain Oils of Israel », Perfumer and Flovorist, , p. 43 à 47 (lire en ligne [PDF])
- « L'Écho de la parfumerie : organe corporatif mensuel », sur Gallica, (consulté le ).
- Élisabeth de Feydeau, Dictionnaire amoureux du parfum, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-259-27765-5, lire en ligne)
- Nicolas de Barry, 101 parfums à découvrir, Dunod, (ISBN 978-2-10-071878-8, lire en ligne)
- « Parfum Petitgrain, Petitgrain en parfumerie | Olfastory », sur olfastory.com (consulté le ).
- « Petitgrain ingrediente del profumo, Petitgrain fragranze ed oli essenziali Citrus aurantium ssp. amara », sur fragrantica.it (consulté le ).
- Xavier Fernandez, Farid Chemat et Tien Do, Les huiles essentielles: Vertus et applications, Vuibert, (ISBN 978-2-311-40165-3, lire en ligne)
- « Petitgrain Oil by Penta Manufacturing Company - Food, Beverage & Nutrition », sur ulprospector.com (consulté le ).
- « Divine Essence - Huile essentielle Petitgrain - Oranger Amer 15 mL | Terre à soi », sur terreasoi.ca (consulté le ).
- (en) Inès Ellouze et Manef Abderrabba, « Kinetics of extraction of Citrus aurantium essential oil by hydrodistillation: influence on the yield and the chemical composition », J. Mater. Environ. Sciences. 5 (3), , p. 841-848 (lire en ligne [PDF])
- « Les HE de petits grains », sur Académie francilienne de réflexologie, (consulté le ).
- M. Bonesi, M. R. Loizzo, M. Leporini et M. C. Tenuta, « Comparative evaluation of petitgrain oils from six Citrus species alone and in combination as potential functional anti-radicals and antioxidant agents », Plant Biosystems - An International Journal Dealing with all Aspects of Plant Biology, vol. 152, no 5, , p. 986–993 (ISSN 1126-3504, DOI 10.1080/11263504.2017.1403396, lire en ligne, consulté le )
- (en) Sayed A. Fayed, « Antioxidant and Anticancer Activities of Citrus reticulate (Petitgrain Mandarin) and Pelargonium graveolens (Geranium) Essential Oils », Research Journal of Agriculture and Biological Sciences, 5(5), , p. 740-747 (lire en ligne [PDF])
- (en) O. Bussaada, « Variation of essential oil yield and composition of Citrus aurantium var. amara », Institut Agronomique Méditerranéen, (lire en ligne, consulté le )
- Wendel P. Silvestre, Felipe H. Sachett, Fabiana Agostini et Gerson N. Boettcher, « Chemical composition of petitgrain (leaf) essential oil of different Citrus rootstocks and scion cultivars », Journal of Essential Oil Research, vol. 32, no 5, , p. 394–406 (ISSN 1041-2905, DOI 10.1080/10412905.2020.1787886, lire en ligne, consulté le )
- (en) Giovanni Dugo et Angelo Di Giacomo, Citrus: The Genus Citrus, CRC Press, (ISBN 978-0-203-21661-3, lire en ligne), p. 425
- « Huile essentielle de petit grain bigarade », sur passeportsante.net, (consulté le ).
- « PETITGRAIN - L'Olio del Retaggio Familiare », sur PETITGRAIN - L'Olio del Retaggio Familiare (consulté le ).
- O. Boussaada et R. Chemli, « Chemical Composition of Essential Oils from Flowers, Leaves and Peel of Citrus aurantium L. var. amara from Tunisia », Journal of Essential Oil Bearing Plants, vol. 9, no 2, , p. 133–139 (ISSN 0972-060X, DOI 10.1080/0972060X.2006.10643484, lire en ligne, consulté le )
- Jacqueline Smadja, Philippe Rondeau et Alain Shum Cheong Sing, « Volatile constituents of fiveCitrus Petitgrain essential oils from Reunion », Flavour and Fragrance Journal, vol. 20, no 4, , p. 399–402 (ISSN 0882-5734 et 1099-1026, DOI 10.1002/ffj.1438, lire en ligne, consulté le )
- Luigi Mondello, Annamaria Basile, Pietro Previti et Giovanni Dugo, « Italian Citrus Petitgrain Oils. Part II. Composition of Mandarin Petitgrain Oil », Journal of Essential Oil Research, vol. 9, no 3, , p. 255–266 (ISSN 1041-2905, DOI 10.1080/10412905.1997.10554241, lire en ligne, consulté le )
- Olusegun Ekundayo, Oladapo Bakare, Akinbo Adesomoju et Elisabeth Stahl-Biskup, « The Composition of Lemon Petitgrain Oil (Citrus Limon (L.) N.L. Burm.) », Journal of Essential Oil Research, vol. 2, no 5, , p. 269–270 (ISSN 1041-2905, DOI 10.1080/10412905.1990.9697880, lire en ligne, consulté le )
- Gülay Kirbaslar et S. İsmail Kirbaslar, « Composition of Turkish Bitter Orange and Lemon Leaf Oils », Journal of Essential Oil Research, vol. 16, no 2, , p. 105–108 (ISSN 1041-2905, DOI 10.1080/10412905.2004.9698663, lire en ligne, consulté le )
- Bibliothèque interuniversitaire de santé (Paris), La Parfumerie moderne : revue scientifique et de défense professionnelle, Lyon : [s.n.], (lire en ligne), p. 118
Liens externes
modifier- Lien sur la page de l'Agence Européenne de la Chinie (ECHA) [2]
- Petitgrain est une marque commerciale canadienne de produit alimentaires à base de noix et petites graines [3].