Phare de Bel-Air

phare à Sainte-Suzanne (La Réunion)
Phare de Bel-Air
Vue du phare de Bel-Air
Localisation
Coordonnées
Baigné par
Site
Île de La Réunion (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Histoire
Construction
Mise en service
Automatisation
Oui
Patrimonialité
Gardienné
Non
Visiteurs
Non
Architecture
Hauteur
20,25 m
Hauteur focale
48 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
40 m
Marches
88Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
le bois, la brique, la pierre de taille, le béton, le métal.
Équipement
Portée
23 NMVoir et modifier les données sur Wikidata
Feux
Fl(3) W 15sVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
ARLHS
Amirauté
D7084Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
Carte

Le phare de Bel-Air est un phare de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Situé sur la côte est de l'île, sur le territoire de la commune de Sainte-Suzanne, il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques en 2012 après avoir été inscrit le [1],[2].

Historique modifier

L'architecte du phare se nomme Eugène Diomat. Construit en 1845, le phare de Bel-Air est le premier et dernier phare de La Réunion. Mesurant 20,25 mètres de haut, il a été conçu pour éviter les naufrages sur les côtes dangereuses de l'île et a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Jean Baillif, dernier gardien de phare, a exercé jusqu'en 1984, quand a été installée l'automatisation des feux[3].

Actuellement peint en blanc et haut rouge, il abrite désormais l'office de tourisme intercommunal de Sainte-Suzanne, géré par la Communauté intercommunale du Nord de La Réunion. L'ancien logement de fonction, avec chambre du personnel et salle des machines, est devenu un lieu d'expositions et de visites.

Le phare dans les arts modifier

Œuvre de Patrick Singaïny livrée le 18 décembre 2013.

Le phare a été érigé en "Monument à la Fraternité Nationale et à la Personnalité Réunionnaise" par l'artiste contemporain et essayiste réunionnais Patrick Singaïny le . Cette œuvre appropriationniste a été répertoriée dans un manuel pédagogique à l'intention des professeurs d'arts plastiques[4].

En 2019, La Poste a émis un carnet de douze timbres à validité permanente intitulé « Repères de nos côtes » dans lequel figure le phare de Bel Air[5].

Références modifier

  1. (fr) Notice no PA97400019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. (fr) « Liste des monuments historiques de La Réunion », Direction régionale des affaires culturelles de La Réunion, .
  3. Office de tourisme intercommunal du nord de La réunion, « Phare de Bel-Air Sainte-Suzanne » [PDF]
  4. Danièle Perez, Les arts plastiques au collège : explorer, produire, se cultiver : [guide méthodologique, séquences détaillées, logiciel], (ISBN 978-2-36246-117-0 et 2-36246-117-3, OCLC 990266042, lire en ligne)
  5. Carnet 12 timbres - Repères de nos côtes 2019 - Lettre Prioritaire, La Poste, consulté le .

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier